Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/08/2014

Ceci n'est plus une femme...

=--=Publié dans la Catégorie "Gender..."=--=

 


Cliquez sur la photo

20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'être abstrait et les êtres réels...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves Libérales"=--=

 


Cliquez sur la photo

18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Comme une eau souterraine

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Je t'aimais. Je t'aime. je t'aimerais. Il ne suffit pas d'une chair pour naître. il y faut aussi cette parole. Elle vient de loin. Elle vient du bleu lointain des cieux, elle s'enfonce dans le vivant, elle ruisselle sous les chairs du vivant comme une eau souterraine d'amour pur. »

Christian Bobin, Le Très-Bas

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les gens on les aime tout de suite ou jamais

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« J’ai déjà remarqué ça : les gens on les aime tout de suite ou jamais. Elle je l’aime tout de suite. Elle est infirmière. Elle revenait d’une tournée quand elle m’a trouvée dans son jardin. Elle fait des piqûres à gauche, à droite, dans la journée, parfois la nuit en cas d’urgence. L’argent des piqûres passe en disques.
Toute la maison est équipée : on met Wagner dans le salon et l’or du Rhin inonde aussitôt les chambres, le bureau, le salon, grâce à des hauts parleurs dissimulés dans chaque pièce. Comme ça, elle dit, je marche, je mange, je dors et je bouge dans cette musique. Les autres ont bien des chats ou des maris à la maison. Moi j’ai Wagner, Ravel ou Schubert. Partout présents et légers comme des vrais chats. »

Christian Bobin, La folle allure

 

14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le feu qui coule dans ses veines remonte aux yeux et rien pour les lèvres

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Mon père est comme un loup : le feu qui coule dans ses veines remonte aux yeux et rien pour les lèvres. Ma mère est comme une chatte, comme un moineau, comme du lierre, comme le sel, comme la neige, comme le pollen des fleurs. »

« Ma mère est folle, je crois. Je souhaite à tout les enfants du monde d’avoir des mères folles, les mères les mieux accordées aux coeurs fauves des enfants. »

Christian Bobin, La folle allure

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Beaucoup de songes...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Le sommeil restait une affaire privée, chacun chez soi, allongé entre les draps blancs, au fond d’une barque d’ombre. Le sommeil est comme l’enfance, impossible à partager sauf avec un loup. »

« Je suis pas sortie de l’hôtel depuis trois jours. Une mauvaise grippe. Non une très bonne grippe. Un peu de fièvre, beaucoup de songes. »

Christian Bobin, La folle allure

 

10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Dans une vie normale, normalement perdue, normalement obscure à elle-même

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Dans une vie normale, normalement perdue, normalement obscure à elle-même, bien peu de choses passent, et pour les dire avec justesse il faut souvent des années et des années. »

« Il y avait quelque chose de pénible dans ce regard, un sale melange de désir et de mélancolie : je voudrais bien te baiser mais tu comprends, je suis coincé avec celle-là. »

Christian Bobin, La folle allure

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les lois partent d'un lieu tellement éloigné de ceux où elles doivent s'appliquer...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves Libérales"=--=

 


Cliquez sur la photo

05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook