11/11/2014
C’est là signe certain de barbarie
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La véritable tare de Mlle de Bauret, qui était en partie la tare de son âge, et en partie celle de son époque, était que pour elle nouveauté était synonyme de valeur. C’est là signe certain de barbarie : dans toute société, ce sont toujours les éléments d’intelligence inférieure qui sont affamés d’être à la page. Incapables de discerner par le goût, la culture et l’esprit critique, ils jugent le problème automatiquement d’après ce principe, que la vérité est la nouveauté. »
Henry de Montherlant, Les Célibataires
16:32 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Verdun...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. »
Anatole France, "Lettre ouverte à Marcel Cachin", Journal "L'Humanité, 18 juillet 1922
14:23 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L’individu français est mort. Ou moribond.
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Voulez-vous connaître notre secret ? Parcourez nos faubourgs et regardez les antennes plantées en forêt très dense sur les immeubles. L’individu français est mort. Ou moribond. Il ne reste que la masse française, qui, chaque jour, reçoit sa vérité courant sur les ondes. De son réveil à l’heure du sommeil, elle est plongée dans un bain de propagande, sans posséder les connaissances, ni l’esprit critique qui lui permettraient de se défendre. »
Pierre Gaxotte, Le nouvel Ingénu
01:45 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le rire d'hommes supérieurs
=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=
« En Allemagne, il manque à l'homme supérieur un grand instrument d'éducation: le rire d'hommes supérieurs ; ceux-ci ne rient pas en Allemagne. »
Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir
01:19 Publié dans Friedrich Nietzsche | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Vous faites vraiment pitié, à défendre un Etat qui vous ignore, une société qui vous méprise, une culture qui vous hait
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« De tous les "humains" qui cohabitent dans leur connerie institutionnalisée, vous, les flics, êtes les seuls dont je pourrai avoir pitié, à la rigueur. Car vous faites vraiment pitié, à défendre un Etat qui vous ignore, une société qui vous méprise, une culture qui vous hait. On vous attribue un salaire d’ouvrier agricole brésilien pour passer votre temps à recevoir les crachats des diverses foules animées par le ressentiment qui, seul désormais, est capable de les mouvoir quelque peu. Les uniques fonctionnaires dont la situation est encore moins enviable que la vôtre, ce sont les militaires. Cependant, eux, au moins, peuvent déverser des tonnes de napalm et de munitions à fragmentation au mètre carré d’abrutis, cela doit aider à endurer la situation. Tandis que vous, pauvres techniciens de surface du désordre public, tristes gardiens du ridicule instruit, prévôts de la pédanterie néo-bourgeoise, vous, c’est tout juste si vous avez le droit de tirer une grenade lacrymogène contre un rassemblement de tarés habités par la haine dont on nous dit qu’il faut "tolérer la différence". »
Maurice G. Dantec, Artefact
01:07 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook