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18/08/2017

"Procès de l'Occident : deux anciens esclaves témoignent en faveur de l'accusé"... par Aristide

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 

 

Alors voilà... ça s'passe du côté de chez Aristide, ça date d'il y a quelques années mais c'est à lire d'urgence toute affaire cessante et à conseiller, en priorité, aux "anti-racistes" primaires de Charlottesville et d'ailleurs qui voudraient que l'homme blanc poursuive son auto-flagellation jusqu'à la fin des temps.

C'est moi qui me suis permis de linker ou de souligner certains passages... 

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Une grande partie des maux dont nous souffrons actuellement peut être attribuée à une cause unique : les occidentaux ont perdu confiance dans la bonté de leur civilisation. Cette perte de confiance n’est pas nouvelle. La première guerre mondiale peut, rétrospectivement, être considérée comme le moment où cette perte de confiance commença à atteindre le grand public. Toutefois ses racines sont plus anciennes encore, et le germe qui leur a donné naissance doit sans doute être recherché du côté de la philosophie politique.

Les manifestations de cette perte de confiance sont multiples, mais les deux plus courantes aujourd’hui sont, peut être, le relativisme et la repentance.
D’un côté nous affirmons haut et fort que toutes les « cultures » se valent, et nous rejetons le terme même de civilisation car celui-ci parait impliquer l’idée que certains peuples seraient civilisés et d’autres non - horresco referens ! Nous nous interdisons donc de défendre notre « culture » ou notre « identité », ou tout ce que l’on voudra, face à ceux qui voudraient la faire disparaitre ou qui peu à peu la font disparaitre par leur simple présence. Permissivité presque illimitée et immigration torrentielle en sont deux manifestations très concrètes.
D’un autre côté, nous affirmons haut et fort le caractère coupable de l’histoire de nos nations. Cette histoire, pour dire les choses en peu de mots, n’est que le grand recueil de tous les crimes contre l’égalité commis par nos ancêtres : sexisme, homophobie, esclavagisme, despotisme, atteinte à la biodiversité (les plantes et les animaux, eux aussi, n’ont-ils pas des droits ?). Ô, Occident, injustice est ton nom ! Et nous devons expier éternellement pour tes fautes. Lois mémorielles et promotion obsessionnelle des « minorités opprimées » en sont deux manifestations parmi d’autres.
Que ces deux affirmations ne soient guère compatibles entre elles importe peu à ceux qui les profèrent. L’indignation morale empêche d’examiner froidement l’incohérence de la position selon laquelle toutes les cultures se valent, mais certaines sont plus coupables que d’autres. Et puis quel plaisir de se sentir vertueux à si peu de frais ! Battre sa coulpe sur la poitrine d’autrui, quoi de plus agréable ? Les morts ne sont plus là pour protester, et ceux qui doivent acquitter les frais de la « diversité » et de « l’ouverture à l’Autre » n’ont guère de moyens de se faire entendre. Au surplus, il est si facile de noyer leurs protestations sous un flot de paroles autorisées et autres études sociologiques irréfutables.
Eh bien soit, l’Occident est accusé. Il faut donc qu’il soit défendu.
Cela est difficile de nos jours, je le sais. On prend des risques à le faire : si l’on défend le criminel, cela n’est-il pas la preuve que l’on partage ses turpitudes ?
Quoi, voulez-vous donc justifier le sexisme, l’homophobie, l’esclavagisme, etc. ? Ah, on voit bien ce que vous avez au fond du cœur !
Pourtant, pourtant, quel terrible tribunal que celui devant lequel l’accusé est déclaré coupable avant même d’avoir pu se défendre. Pire, devant lequel toute tentative de se défendre est considérée comme une preuve supplémentaire de culpabilité : « Si le diable t’as donné des preuves en faveur du péché, c’est preuve que tu es sien ! » Nous a-t-on assez répété, ces derniers temps, que la présomption d’innocence était un principe sacré ?
Je défendrais donc l’Occident, sans peur et, je l’espère, sans reproches.
Les chefs d’accusation sont nombreux et la réalité de certains faits ne peut pas décemment être niée. L’Occident, les pays porteurs de la civilisation occidentale, ont des fautes à se reprocher. Nous ne le contesterons pas. Mais quelle civilisation peut se targuer d’un passé sans tâches ? Quelle nation n’a pas de fautes à se reprocher ? Et allons nous condamner l’Occident pour n’être pas parfait ?
Mon but aujourd’hui, mesdames et messieurs les jurés, ne sera pas de vous démontrer que mon client mérite d’être acquitté. Je craindrais par trop d’abuser de votre patience. Non, mon but sera, plus simplement, de vous montrer que mon client ne saurait être l’ogre abominable que l’accusation vous a dépeint. Mon but sera de vous redonner un peu de confiance en lui, et donc aussi un peu en vous-mêmes.
Je veux faire citer devant ce tribunal deux témoins de moralité. Deux témoins insoupçonnables de partialité. Deux témoins qui ont eux-mêmes eu à souffrir de certaines fautes de mon client. Je veux parler en l’occurrence de la traite des noirs. J’appelle à la barre Frederick Douglass et Booker T. Washington.
Permettez-moi de vous les présenter brièvement, pour ceux d’entre vous qui ne les connaîtraient pas.

 

Frederick Douglass (1818-1895), né esclave, d’une mère noire et d’un père inconnu mais vraisemblablement blanc. A l’adolescence il appris tout seul à lire et à écrire (la loi, dans les Etats du Sud, défendait formellement d’apprendre à lire et à écrire aux esclaves), puis s’enfuit vers le Nord à l’âge de vingt ans. Une fois libre (mais toujours sous la menace d’être ramené dans le Sud si son ancien maître le réclamait) Douglass devint rapidement l’un des abolitionnistes les plus célèbres et, peu à peu, l’un des hommes politiques américains les plus remarquables de son temps.

 

 

Booker T. Washington (1856-1915). Né esclave d’une mère noire et d’un planteur blanc des environs. Après l’émancipation des esclaves en 1865, Washington parvint à faire des études tout en exerçant divers métiers manuels. Devenu enseignant à l’université de Hampton (Virginie) il fut nommé en 1881 directeur du Tuskegee Institute (Alabama), la première école normale destinée aux populations noires, dans le Sud des Etats-Unis. Il présida cette école jusqu’à sa mort et fut en même temps l’un des porte parole les plus influents de la communauté noire américaine.

 

Deux hommes hors du commun donc, tant par leur intelligence que par leur caractère et par leur histoire personnelle. Deux hommes qui ont porté les fers de l’esclavage et qui auraient eu les plus justes titres à proférer l’accusation que nous examinons aujourd’hui. Pourtant, mesdames et messieurs les jurés, si mes témoins ont parfois durement reproché aux Etats-Unis de trahir leurs propres principes, en autorisant la possession d’esclaves ou en refusant aux noirs l’exercice de leurs droits fondamentaux, ils ont aussi toujours exonéré la civilisation occidentale dont les Etats-Unis sont d’éminents représentants. Bien mieux, Frederick Douglass et Booker T. Washington n’ont pas hésité à affirmer la supériorité intrinsèque de la civilisation occidentale. Oui, la supériorité.
Mes témoins, il faut leur pardonner mesdames messieurs, ne s’embarrassent pas de nos scrupules relativistes.
Ecoutons Booker T. Washington s’adressant à une assemblée de noirs américains pour leur expliquer ce que malgré tout, en dépit de toutes les souffrances subies, leur avait apporté leur déportation sur le sol des Etats-Unis :

« Pensez-y : nous étions païens lorsque nous sommes entrés en esclavage ; nous en sommes sortis chrétiens. Nous étions des marchandises lorsque nous sommes entrés en esclavage ; nous en sommes sortis citoyens américains. Nous n’avions pas de langage lorsque nous sommes entrés en esclavage ; nous en sommes sortis parlant la fière langue anglo-saxonne. Nous avions la chaîne des esclaves qui cliquetait à nos poignets lorsque nous sommes entrés en esclavage ; nous en sommes sortis avec le bulletin de vote américain dans nos mains. »

Dans des Etats-Unis où, après l’émancipation, régnait encore la ségrégation raciale la plus dure, Booker T. Washington n’hésitait pas à rappeler à ses compatriotes de couleur le privilège inestimable que représentait le fait d’être citoyen américain ; et à ceux qui rêvaient d’un retour vers l’Afrique de leurs ancêtres, il affirmait tranquillement :

« Les dix millions de nègres qui habitent ce pays, qui sont eux-mêmes passés ou dont les ancêtres sont passés par l’école américaine de l’esclavage, sont dans une condition plus saine et plus porteuse d’espérance, matériellement, intellectuellement, moralement, religieusement, qu’un nombre égal de noirs dans n’importe quelle partie du globe. »

Quelle extraordinaire magnanimité, quel jugement sûr et dépourvu de préjugés ! Mais écoutons à son tour Frederick Douglass, bien plus bouillant que Booker T. Washington, bien moins indulgent aussi, et cependant, finalement, du même avis que lui :

« La condition de notre race a été améliorée par leur situation en tant qu’esclaves [les noirs américains], dans la mesure où elle les a mis en contact avec un peuple supérieur, et leur a offert des facilités pour s’instruire. »

Ceci, bien entendu, ne justifiait aucunement l’esclavage ni n’excusait la brutalité des maitres, et pas davantage les innombrables vexations, légales ou illégales, auxquelles étaient encore soumis les noirs au moment où Frederick Douglass prononçait ces paroles. Mais cela justifiait le fait que les noirs restent sur le sol américain après leur libération.
Rappelons, pour rendre la question intelligible, que l’émancipation des esclaves et leur intégration au sein de la nation américaine étaient deux choses bien distinctes. Pour un grand nombre d’abolitionnistes, au Nord comme au Sud, l’émancipation des esclaves devait s’accompagner de leur départ des Etats-Unis. L’esclavage des noirs était une violation évidente de leurs droits naturels, mais le fait que les noirs aient un droit naturel à être libres n’impliquait pas que ceux-ci, une fois libres, aient un droit à devenir citoyens des Etats-Unis. En fait, la plupart des abolitionnistes étaient à peu près de l’avis de Jefferson en 1787 :

« Rien n’est écrit plus clairement dans le livre du destin que le fait que ces deux peuples seront libres ; il n’est pas moins certain que les deux races, également libres, ne sauraient vivre sous le même gouvernement. »

Abraham Lincoln lui-même, vers la fin de la guerre civile, examina sérieusement la possibilité d’établir les anciens esclaves en Amérique centrale, avant de renoncer devant l’impossibilité matérielle d’un tel projet.
C’est à cette perspective que Frederick Douglass s’opposait de toutes ses forces car, disait-il :

« Nous croyons que le contact avec la race blanche, même accompagné des nombreuses restrictions injustes et douloureuses dont nous faisons l’objet, contribue davantage à notre élévation et à notre amélioration que ne pourrait le faire la simple séparation d’avec eux [les blancs]. »

Frederick Douglass était suffisamment lucide pour voir que le contact n’était pas nécessairement également avantageux des deux côtés. En parlant de son enfance et de ses jeux avec le fils de son ancien maître, il remarquait :

« La loi de la compensation s’applique ici comme partout. De la même manière que ce garçon ne pouvait pas s’associer à l’ignorance sans en être affecté, il ne pouvait pas donner sa compagnie à ses camarades de jeu noirs sans leur donner en même temps son intelligence supérieure. »

Mais Frederick Douglass, de manière bien compréhensible, se plaçait avant tout du point de vue des noirs, et il affirmait en substance que ceux-ci devaient absolument refuser de lâcher la prise qui leur avait été donnée sur « la civilisation de l’homme blanc ». Parce que cette civilisation était, en dépit de ses défauts, infiniment supérieure à tout ce qu’ils auraient pu trouver ailleurs, et notamment sur la terre de leurs lointains ancêtres.
Supérieure en quoi me direz-vous, mesdames et messieurs les jurés ?
Supérieure en savoir, bien sûr. L’homme blanc s’était avancé plus loin qu’aucun autre sur la voie de la connaissance de la nature et de la nature humaine. Mais aussi, en définitive, supérieure en humanité et en justice. Frederick Douglass, Booker T. Washington, nés esclaves sur le sol des Etats-Unis, n’ont pourtant jamais cessé d’affirmer la vérité des principes de justice énoncés dans la déclaration d’indépendance, ni de respecter et de célébrer la Constitution des Etats-Unis qui assurait, autant qu’il est humainement possible, « les bienfaits de la liberté » à tous ceux qui vivaient sous sa loi. Etre des citoyens américains à part entière, participer à la civilisation occidentale en tant que citoyens américains, sans restrictions et sans privilèges, était la seule chose qu’ils demandaient pour les noirs et pour l'obtention de laquelle ils se sont battus toute leur vie.
Ma plaidoirie pour aujourd’hui s’achève, mesdames et messieurs les jurés. Le procès de mon client n’est pas fini, je le sais bien, et beaucoup d’autres choses resteraient à dire. Mais au moment où il vous faudra rendre votre verdict, je vous demanderai seulement de garder cette question à l’esprit : « Vous croyez vous plus impartial, plus clairvoyant et mieux informé que Frederick Douglass et Booker T. Washington ? »

 

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Source

 

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 Je voudrais en profiter pour apporter quelque autre clarification afin de complexifier les choses, ce qui va déplaire à nos spécialistes en simplification de la réalité... et Maîtres en anachronisme historiques... 


Abraham Lincoln a vaincu le Sud esclavagiste mais il a dit des choses comme celles-ci :

« Pourquoi les gens d’ascendance africaine doivent-ils partir et coloniser un autre pays ? Je vais vous le dire. Vous et moi appartenons à des races différentes. Il y a entre nous plus de différence qu’entre aucune autre race. Que cela soit juste ou non, je n’ai pas à en discuter, mais cette différence physique est un grand problème pour nous tous, car je pense que votre race en souffre grandement en vivant avec nous, tandis que la nôtre souffre de votre présence. En un mot, nous souffrons des deux côtés… Si on admet cela, voilà au moins une bonne raison de nous séparer… »

(Issu du livre "Les secrets de la Maison Blanche" de Nicole Bacharan et Dominique Simonnet)

et aussi...

« Je dirai donc que je ne suis pas ni n’ai jamais été pour l’égalité politique et sociale des noirs et des blancs, que je ne suis pas, ni n’ai jamais été, pour le fait d’avoir des électeurs ni des jurés noirs, ni pour le fait de les former à exercer ces fonctions, ni en faveur des mariages mixtes; et je dirai en plus de ceci, qu’il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d’égalité sociale et politique. Et dans la mesure où ils ne peuvent pas vivre ensemble mais qu’ils coexistent, il faut qu’il y ait une position de supériorité et d’infériorité, et moi-même, autant que n’importe quel autre homme, je suis pour le fait que la position de supériorité soit attribuée à la race blanche. »

Abraham Lincoln (Discours à Columbus, Ohio – 4ème débat Lincoln/Douglas, 18 Septembre 1858)

En même temps, voici ce qu'affirmait le Général Sudiste Robert E. Lee que les gauchistes passent leur temps, en ce moment, aux Etats-Unis, à déboulonner de ses socles de statues commémoratives...

« En cette époque éclairée il en est peu, je crois, qui ne reconnaîtront pas que l’esclavage en tant qu’institution est un mal moral et politique dans n’importe quel pays. Il est inutile de s’étendre sur ses désavantages. Je pense, cependant, qu’il est un mal plus grand pour l’homme blanc que pour la race noire et, tandis que mes sentiments vont vers la première, ma sympathie est plus grande pour la deuxième. Les Noirs sont incomparablement mieux ici qu’en Afrique, moralement, socialement et physiquement. La douloureuse discipline à laquelle ils sont soumis est nécessaire à leur instruction en tant que race et, je l’espère, les préparera et les mènera à des choses meilleures. »

Rapporté dans "Lee Considered : General Robert E. Lee and Civil War History" par Alan T. Nolan

Je pourrais, également, évoquer le grand Général Sudiste d'origine française, Pierre Gustave Toutant de Beauregard, qui s'est battu du côté des Confédérés afin de préserver l'identité spécifique du Sud des Etats-Unis qu'il ne voulait pas voir assujéti au Nord, mais qui une fois la guerre terminée a oeuvré afin que les noirs aient les mêmes droits, la même dignité que les blancs (ce qui n'était, alors, même pas gagné au Nord) et le droit de vote... mais je ne voudrais pas en rajouter et, après tout, Google est votre ami.

Et je ferais, également, frissonner de dégoût bien du monde en mettant sur la table le cas de ces anciens esclaves noirs qui étant parvenus à racheter leur liberté et, s'étant installés comme fermiers ou petits proprétaires terriens, firent l'acquisition à leur tour... d'esclaves noirs importés d'Afrique !

Rien qu'en 1830, il a été établi que quelques 13,7 % des noirs présents aux USA (319 599 d'individus) étaient libres, dont 3776 possédaient 12 907 esclaves sur un total de 2 009 043 esclaves présents sur tout le continent nord américain. Tel que rapporté par l'historien américain Joel A. Rogers dans son livre "100 Amazing Facts About the Negro With Complete Proof" (1934). Mais je ne voudrais pas exagérer... cela ferait un peu trop pour nos coeurs mielleux de gauche. Cela ferait beaucoup trop de statues à déboulonner...

 


Nicolas Augustin Metoyer, en Louisiane, possédait à lui seul 13 esclaves en 1830, et sa famille de 12 membres en possédait un total de 215...

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Syndrome "Charlottesville" - III

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Syndrome "Charlottesville" - II

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Raphael Glucksmann, le fils d'un grand philosophe... Mode "ironie" OFF... 

 

Dis voir, Raphi... et les armes qui tournent dans mon quartier... les quartiers Nord de Marseille... les armes de guerre dans le neuf trois... ça te dit quelque chose ou tu vis vraiment dans ton imaginaire de rebellocrâte sur une autre planète ?

 


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Syndrome "Charlottesville" - I

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Les mêmes exigent de nous de "ne pas faire d'amalgame !"

 

 


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Décroissance

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