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11/11/2018

11 Novembre - bis

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Le 14 juillet 1918, à la tête de son Corps-Franc (ancêtre des Commandos d'aujourd'hui), un jeune homme de 21 ans au courage exceptionnel et au patriotisme sans mesure se fraie un chemin à travers la ligne de front et une partie des tranchées ennemies et parvient à faire 27 prisonniers Officiers, au sein de l'état-major allemand, qu'il ramène avec ses hommes vers les lignes françaises, à nouveau à travers la ligne de front et une partie des lignes allemandes. Les informations et documents essentiels qu'il rapporte de sa foudroyante opération permettent de connaître le plan de l'offensive ennemie prévue pour le lendemain, 15 juillet 1918...

Cet exploit sera décisif pour la suite des événements... et la Victoire finale...

Pour cette action hors du commun, ce jeune homme recevra la Médaille Militaire le 25 juillet 1918 des mains du général Pétain... puis, il recevra du Général Gouraud la Croix de la Légion d’honneur le 7 avril 1927, au cours d'une prise d'armes dans la cour des Invalides... La croix est accompagnée d'une citation : "Sous-officier d'élite, d'une bravoure hors de pair. […] Il a été, en tout point, un serviteur modèle et un de nos artisans de notre victoire finale. C'est un beau brave"...
Le Président de la République, Raymond Poincaré, salut en lui "un des artisans de la Victoire"...

Lorsque éclate la Seconde Guerre Mondiale deux décennies plus tard, le même homme âgé pourtant de 42 ans s’engage sans réfléchir comme combattant volontaire. Affecté, comme lieutenant, dans un Corps-Franc de 150 hommes du 24 ème Bataillon de Chasseurs de la 29 ème Division, chargé d’actions de commando et de renseignement derrière les lignes ennemies, il s’illustre encore aux combats.
À la suite d'une mission de renseignement, les 7 et 8 février 1940, à Forbach, il est nommé "premier soldat de France" et fait Officier de la Légion d’Honneur, par le général Georges, pour être retourné chercher aux mains de l'ennemi le corps de son chef et ami, le capitaine Agnely. La couverture de Match du 21 mars 1940 lui est consacrée. Après de nombreux combats lors de la bataille de France, de la Somme à la Loire, il est fait prisonnier le 19 juin 1940, mais il parvient à s’évader du camp de Pithiviers en août 1940 et à rejoindre Nice.

Après la Libération, Georges Bernanos dira de lui : "s’il y avait eu plus d'homme comme lui en 1940, il n’y aurait pas eu de miliciens en 1944"...

Cet homme s'appelait Joseph Darnand... il deviendra le Chef de la Milice Française sous Pétain, par fidélité au Maréchal... et passera une partie de l'occupation (de 1943 à 1945) à faire la chasse aux résistants et aux juifs...

Complexité de la vie... contre Manichéisme idéologique.

Il est cependant bien curieux et bien étrange de commémorer une Victoire qui mit fin à cette sinistre première tragédie européenne et mondiale sans se souvenir de certains protagonistes qui en furent des acteurs essentiels...

 


Yoooooo ! Le "Posse" de Manu est dans la Place...

15:44 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

11 Novembre...

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