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27/04/2019

Le miracle de la Sainte Lumière, du Saint Feu ou de la Sainte Flamme...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 


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« La lumière brille au milieu des ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. » (Jean 1 : 5)

Ce grand miracle a lieu à Jérusalem dans l’église construite sur la colline du Golghota. Cette église, qui englobe le Golghota où fut crucifié le Sauveur, le tombeau où fut déposé son Corps et le lieu de Sa sainte Résurrection, reçu divers noms dans le passé : Témoignage de la Résurrection, Eglise du Saint Sépulcre, Eglise du Sépulcre du Seigneur. Aujourd’hui elle est l’église de la Résurrection (l’Anastasis), pour les orthodoxes ou Saint Sépulcre, pour les catholiques et les protestants.

L’église

Selon les Traditions anciennes, en 137, l’empereur païen Adrien ordonna le recouvrement du tombeau du Christ par un temple consacré à Vénus. Quand Constantin le Grand monta sur le trône de Rome, il ordonna sa destruction. Après la découverte du Saint Sépulcre, la mère de Saint Constantin, Sainte Hélène alors âgée de 80 ans, se rendit à Jérusalem et fit construire cette fameuse église en 326.
« La vingtième année de, son règne, Constantin envoya sa mère Hélène à Jérusalem pour y vénérer les Saints-Lieux, y retrouver l'emplacement du Saint Sépulcre et de la Croix, que des travaux d'agrandissement de la ville, effectués sous Hadrien, avaient cachés sous les décombres. Grâce aux renseignements transmis par la tradition orale, Sainte Hélène retrouva le précieux trophée avec les deux croix sur lesquelles avaient été suspendus les deux larrons et les trois clous qui avaient servi à attacher le corps vivifiant du Sauveur. Mais la reine se trouva embarrassée de ne pouvoir discerner quelle était la Croix du Christ. La guérison d'une femme mourante à l'approche du Saint bois permit au Patriarche de Jérusalem, Macaire, de la reconnaître, car les deux autres croix n'opérèrent aucun miracle. »
(Synaxaire du 14 septembre, fête de l’Exaltation universelle de la Sainte et Vivifiante Croix).

« Je suis la lumière du monde. » (Jean 8 : 12)

Le miracle

Depuis les origines du Christianisme, comme en témoignent des manuscrits du IVème siècle, l’église de la Résurrection est le théâtre d’une manifestation miraculeuse, durant la Sainte Nuit de Pâques, toujours selon le calendrier orthodoxe.

Chaque Grand et Saint Samedi orthodoxe, à midi, la foule se presse autour de l’Eglise, certains sont présents depuis des heures, voir des jours. La veille, les autorités israéliennes vérifient que le « tombeau du Christ » est vide et qu'il ne contient rien qui puisse allumer une flamme ou un feu. Le tombeau est ensuite scellé.
La foule arrive nombreuse dans la matinée du samedi saint et se regroupe dans l'église autour du sépulcre.

« … les grands prêtres et les pharisiens allèrent ensemble trouver Pilate et lui dire : Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit de son vivant : Après trois jours je ressusciterai ! Veuille donc faire garder le sépulcre jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent le dérober et ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts ! Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Voici une garde, allez et gardez-le comme vous l’entendez. Ils allèrent donc et s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre et en y mettant une garde » (Matthieu 27 : 62-65)

Le Patriarche orthodoxe subit alors une fouille complète et publique réalisée, jadis, par les officiers turcs et par les officiers israéliens aujourd'hui, afin de vérifier qu'il n'emporte avec lui aucun moyen d'allumer les bougies. Après la fouille, il entre seul dans l’Anastasis (chapelle du tombeau) dans l’obscurité, vers midi, et se met en prière, tenant à la main deux faisceaux de 33 cierges n’ayant jamais été allumés. Le patriarche s’agenouille devant la pierre tombale sur laquelle reposa le Corps du Sauveur et récite des prières transmises de génération en génération pendant que la foule des fidèles répète continuellement à haute voix Kyrie Eleison ! Seigneur fait miséricorde ! C’est alors que le miracle se produit : une flamme bleutée s’élève de la pierre tombale et allume les cierges du patriarche ainsi que les lampes à huile, éventuellement les cierges de certaines personnes présentes dans l'assemblée.

« La Sainte Lumière n'est pas seulement distribuée par l'Archevêque, mais elle agit aussi toute seule. Elle apparaît en dehors du St Sépulcre ayant une lueur d'une nuance totalement différente de la lumière naturelle. Elle étincelle, elle court comme un éclair, vole comme une colombe autour du baldaquin du St Sépulcre et allume les lampes à huile qui pendent éteintes devant le baldaquin. Elle tourbillonne d'un bout à l'autre de l'Eglise de la Résurrection, elle va à certaines de ses chapelles, comme par exemple celle du Calvaire, qui se trouve au-dessus du baldaquin du St. Sépulcre et allume leurs lampes à huile. Elle allume aussi quelques cierges que tiennent certains chrétiens. En effet il y a des pèlerins très pieux qui, chaque fois qu'ils ont assisté à cette cérémonie, ont vu leurs cierges s'allumer tous seuls !aCette lumière divine présente aussi quelques particularités : Dès son apparition elle a une nuance bleuâtre et ne fait pas de brûlure. Aux premiers instants de son apparition on peut lui faire toucher le visage, la bouche ou les mains sans aucun mal. Cela est une preuve de sa provenance divine et surnaturelle. Il faut noter aussi qu'elle apparait seulement par l'invocation d'un Archevêque Orthodoxe. Chaque fois que des prélats hétérodoxes ont essayé de la faire paraître, ils ont échoué. » (Diaconie apostolique)

Voici le témoignage du Patriarche orthodoxe de Jérusalem Diodore 1er (+ 2000) : « D’habitude la flamme a une teinte bleue, mais la couleur peut changer et prendre des teintes ou des aspects différents. Elle ne peut pas être décrite en paroles humaines. La Lumière se lève de la pierre comme une brume peut se lever d’un lac. La pierre semble être couverte d’une nuée humide, mais c’est une lumière. Cette lumière agit de manière différente chaque année. Parfois, elle couvre la pierre seulement, tandis que d’autres fois, elle illumine tout le tombeau, ainsi les personnes qui se tiennent à l’entrée du tombeau et regardent dedans le voient rempli de lumière. Cette Lumière ne brûle pas (…) La Lumière est d’une conscience différente de celle du feu normal qui brûle dans une lampe à huile. Après un moment la Lumière se lève et forme une colonne dans laquelle le feu a une nature différente, ainsi je peux y allumer mes cierges. Quand j’ai reçu la flamme sur mes cierges, je sors et je donne la flamme d’abord au patriarche arménien, et puis au patriarche copte. Ensuite je donne la flamme à toutes les personnes présentes dans le sanctuaire » (témoignage paru dans « Chrétiens Magazine » n° 115 bis).

 


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Pour la petite histoire

En 1549, de riches arméniens soudoyèrent le sultan Mourat lequel, par décret, chassa les grecs pour permettre aux arméniens de recueillirent la Sainte Lumière. La porte centrale de l’église de la Résurrection fut fermée et les orthodoxes restèrent sur le parvis à prier. Au moment venu, la Sainte Flamme jaillit du tombeau, sortit de l’église en fendant une des colonnes de granit bordant la porte et alluma sur le parvis le cierge du patriarche orthodoxe. Le gardien de la porte, l’émir Tounom, témoigna de l’évènement miraculeux et se convertit au christianisme orthodoxe, ce qui lui coûta la vie pour avoir apostasié l'islam. Il fut aussitôt décapité par les turcs et son corps fut brûlé devant l'église. Ses cendres et ses os furent recueillis par des chrétiens, placés dans un reliquaire, et inhumés devant le couvent de la Vierge. « La perte du feu miraculeux » força les arméniens à redonner l'accès au Saint-Sépulcre aux Grecs et le sultan ordonna par charte que seul le patriarche orthodoxe pourrait désormais recueillir la Sainte Lumière.

 


La colonne fendue

 

Aujourd’hui,

des prêtres, des moines orthodoxes font le voyage jusqu’à Jérusalem pour y chercher le « Feu nouveau » qui témoigne de l’éclatante Résurrection du Sauveur, puis le partagent avec d’autres et tous le conservent dans leur église, alimentant la lampe perpétuellement.

Le Christ, Lumière des nations (Luc 2 : 32), est Ressuscité !

 


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Le Feu Miraculeux qui brûle mais ne consume pas ceux qui l'aiment...

 


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SOURCE DU TEXTE (en partie) : Le miracle de la Sainte Lumière, du Saint Feu ou de la Sainte Flamme (PDF)

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21:42 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook