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21/05/2019

Gustav Mahler : Symphony No. 3 in D-minor

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La vie est jeu

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« Qu’a-t-elle aimé, la France ? Les styles, les plaisirs de l’intelligence, les salons, la raison, les petites perfections. L’expression précède la Nature. Il s’agit dune culture de la forme qui recouvre les forces élémentaires et, surtout jaillissement passionnel, étale le vernis bien pensé du raffinement.
 La vie — quand elle n’est pas souffrance — est jeu.
 Nous devons être reconnaissants à la France de l’avoir cultivé avec maestria et inspiration. C’est d’elle que j’ai appris à ne me prendre au sérieux que dans l’obscurité et, en public, à me moquer de tout. Son école est celle d’une insouciance sautillante et parfumée. La bêtise voit partout des objectifs ; l’intelligence des prétextes. Son grand art est dans la distinction et la grâce de la superficialité. Mettre du talent dans les choses de rien — c’est-à-dire dans l’existence et dans les enseignements du monde — est une initiation aux doutes français. »

Emil Cioran, De la France

 

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Aktion T4 : quand les nazis pratiquaient la « mort miséricordieuse »

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Un article datant de 2014... mais en pleine résonance avec l'actualité...

 


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FIGAROVOX/HISTOIRE- Bernard Kouchner a déclaré vouloir bannir le mot «euthanasie» parce qu'il y a le mot «nazi», ce qui n'est «pas très gentil». Julie Graziani rappelle qu'en effet sous le troisième Reich, l'euthanasie recouvrait une réalité.

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Julie Graziani est porte-parole du collectif Ensemble Pour le Bien Commun

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Stupeur à la lecture de vos quotidiens en cette fin de semaine, partout le même titre: « Kouchner veut bannir le terme “euthanasie” à cause du mot “nazi” ». A première vue on s'étonne, on sourit, puis, voyant qu'il ne s'agit pas d'un canular, on lit l'article. Y sont alors retranscrites les déclarations de Bernard Kouchner, prononcées sur France Inter ce jeudi 26 juin au sujet de l'affaire Bonnemaison. Selon lui, il faut arrêter d'employer le mot d' « euthanasie » parce qu'il « y a le mot nazi, ce qui n'est pas gentil » (sic)… Pour l'ancien ministre de la Santé il convient plutôt d' « employer des mots doux parce que sinon, on a tout de suite l'impression qu'il y a une agression, qu'on va forcer les gens ».

Pourtant, en rejetant l'emploi du mot euthanasie, Bernard Kouchner pointe du doigt, involontairement, un fait historique sur lequel on ne pourra faire l'impasse si un projet de loi sur l'euthanasie et le suicide assisté venait à voir le jour... Ne vous en déplaise Monsieur Kouchner, il existe bien une résonnance historique avec une pratique de l'état nazi appelée l'aktion T4. Evidemment, les sentinelles du “point Godwin” ne manqueront pas de s'élever face à cette référence, hurlant à une “reductio ad hitlerum” pourtant en l'occurrence tristement réelle.

Il convient pourtant de ne pas oublier ce que nous enseigne notre histoire et d'en tirer les leçons adéquates.

L'aktion T4, appelé aussi « programme d'euthanasie » est un véritable protocole d'élimination des handicapés physiques et mentaux mis en œuvre dès 1939 à la demande expresse d'Adolph Hitler. Pour qualifier cette entreprise, le führer employa lui aussi un mot plus doux, celui de « gnadentod » qui peut se traduire par « mort infligée par pitié » ou « mort miséricordieuse ». Loin de ne concerner que les assassinats par le moyen des chambres à gaz, de nombreux auteurs y incluent l'élimination des malades mentaux par des injections médicamenteuses létales et d'autres méthodes. Ces opérations étaient effectuées sans avertir les proches des patients concernés. L'Etat nazi voyait ces personnes comme une charge pour la société n'ayant aucune utilité pour la nation. Les personnes à exterminer étaient sélectionnées par les médecins et répartis en trois groupes: celles souffrant de maladie psychologique, de sénilité, ou de paralysie incurable; celles hospitalisées depuis au moins cinq ans ; et enfin celles internées comme aliénés criminels, les étrangers et celles qui étaient visées par la législation raciste nationale-socialiste. Ce programme de mise à mort préfigurait l'extermination systématique des Juifs mise en œuvre à partir de 1942. Lors du procès de Nuremberg (1945- 1946), le nombre de 275 000 victimes fut retenu.

Il faut aussi rappeler que le Vatican s'était élevé contre les pratiques du régime nazi, en affirmant, dans une communication du 2 décembre 1940, qu' « il est interdit de tuer, sur ordre de l'autorité publique, des personnes [...] qui du seul fait d'une infirmité psychique ou physique, ne peuvent plus être utiles à la nation ». Les nazis combattirent ce qu'ils considéraient comme une compassion chrétienne excessive pour les plus faibles plutôt que de s'occuper de la santé du corps national. Ils rejetaient ainsi le principe de charité selon lequel on se soit de soigner tous les malades jusqu'à leur mort.

Alors que les appels à la prudence et les mises en garde, émanant des autorités religieuses, du corps médical ou encore d'intellectuels, se multiplient face à la volonté d'une partie de la classe politique de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté, on peut remercier Bernard Kouchner qui nous permet de nous interroger, grâce à son désormais célèbre « euthanasie - pas gentil », sur une question essentielle: quand est-ce qu'un homme cesse d'être utile ?

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SOURCE : Le Figaro

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Reprise de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert

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Tout un peuple malade du cafard

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« Tout un peuple malade du cafard. Voici le mot le plus fréquent, aussi bien dans le beau monde que dans la basse société. Le cafard est l’ennui psychologique ou viscéral ; c’est l’instant envahi par un vide subit, sans raison alors que l’ennui est la prolongation dans le spirituel d’un vide immanent de l’être. En comparaison, "Langeweile" est seulement une absence d’occupation. »

Emil Cioran, De la France

 

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Interdit de contester...

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