Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2020

Le cocon élargi aux dimensions de l'univers

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Comme leur nom ne l’indique pas, les nouveaux objets nomades sont des fils à la patte incassables.[...] Le portable c’est le cocon élargi aux dimensions de l’univers, c’est une existence soustraite à l’épreuve salutaire de la séparation, c’est l’éloignement jugulé par "le toujours joignable" et c’est le vide angoissant qu’il faut faire en soi pour rencontrer, pour contempler ou pour battre la campagne, conjuré par l’affairement perpétuel. »

Alain Finkielkraut, L’imparfait du présent

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les experts...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

08:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Et je résolus de ne point m’abandonner à la crainte, non plus à l’orgueil

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« La lune s’était levée, et dans sa clarté je m’abandonnais aux pensées qui nous assaillent lorsque nous nous enfonçons dans l’incertain. En moi s’éveillaient les souvenirs de magnifiques heures matinales, où nous chevauchions à l’avant garde de nos colonnes, tandis que derrière nous, dans la fraîcheur de l’aube, s’élevait le chant des jeunes cavaliers. Nous sentions alors notre cœur battre solennellement, et tous les trésors de la terre eussent pâli devant la joie qui nous attendait dans la glorieuse rigueur de l’action imminente. Oh ! Quelle différence entre ces heures lointaines et cette nuit où, dans la pâle clarté, je voyais luire des armes pareilles aux griffes et aux boutoirs de quelque monstre. Nous nous enfoncions dans les forêts des Lémures qui sont sans droit et sans ordre humains, et chez qui nulle gloire ne se pouvait cueillir. Et j’éprouvais la vanité de tout éclat, de tout honneur, et une grande amertume m’emplissait.
C’était cependant une consolation pour moi de ne point être, comme la première fois, alors que je cherchais Fortunio, le jouet d’aventures magiques, mais le champion d’une juste cause, appelé à la lutte par la haute contrainte de l’esprit. Et je résolus de ne point m’abandonner à la crainte, non plus à l’orgueil. »

Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre

 

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une belle image...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

05:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook