12/08/2014
L’histoire attendait de moi que je nettoie après le passage de tout le monde
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ce que disait Tyler, comme quoi nous sommes la merde et les esclaves de l’histoire, c’est exactement ce que je ressentais.
(...)
Des milliers d’années durant, les êtres humains avaient baisé, déversé leurs ordures et leur merde sur cette planète, et aujourd’hui, l’histoire attendait de moi que je nettoie après le passage de tout le monde. Il faut que je lave et que je raplatisse mes boîtes de soupe. Et que je justifie chaque goutte d’huile moteur usagée. Et il faut que je règle la note pour les déchets nucléaires et les réservoirs à essence enterrés et les boues toxiques étalées sur les champs d’épandage d’ordures une génération avant ma naissance.
Je tenais le visage de m’sieur l’angelot comme un bébé ou un ballon de rugby au creux de mon bras et je le tabassais de mes jointures, je l’ai tabassé jusqu’à ce que ses dents crèvent ses lèvres. »
Chuck Palahniuk, Fight Club
12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
On fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je vois une génération entière qui travaille à des pompes à essence, qui fait le service dans des restos, qui est esclave d’un petit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis, on n’a pas de but ni de vraie place ; on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c’est nos vies. La télévision nous a appris à croire qu’un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rock stars, mais c’est faux.
(...)
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté. »
Chuck Palahniuk, Fight Club
10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Il n'y a pas de pourquoi
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Quant aux poètes, aux philosophes, aux savants qui se torturent l'esprit pour chercher la raison, le pourquoi de la vie, qui l'expriment en formules contradictoires, qui la débitent en préceptes opposés... ce sont des farceurs ou bien des fous... Il n'y a pas de pourquoi... »
Octave Mirbeau, Mémoire pour un avocat
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Un argument contre la liberté...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
11/08/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Prospérer grâce à l'impôt
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Le monde est dévoré par l’ennui
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je me disais que le monde est dévoré par l’ennui. Naturellement, il faut un peu réfléchir pour se rendre compte, ça ne se saisit pas tout de suite. C’est une espèce de poussière. Vous allez et venez sans la voir, vous la respirez, vous la mangez, vous la buvez, et elle est si fine, si ténue qu’elle ne craque même pas sous la dent. Mais que vous vous arrêtiez une seconde, la voilà qui recouvre votre visage, vos mains. Vous devez vous agiter sans cesse pour secouer cette pluie de cendres. Alors, le monde s’agite beaucoup. »
Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Dès ses études à l'université, le médecin, le juriste, le technicien est prisonnier...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Dès ses études à l'université, le médecin, le juriste, le technicien est prisonnier d'un cycle de cours rigide, qui se termine par une gamme d'examens. Quand il les a passés, il reçoit son diplôme et jouit alors de nouveau de la liberté apparente de s'adonner à sa profession. Mais il ne devient ainsi que l'esclave de puissances intérieures : il tombe sous la coupe du succès, de l'argent, de son ambition, de sa vanité, du charme que les gens lui trouvent ou ne lui trouvent pas. Il doit se soumettre à des choix, gagner de l'argent ; il participe aux rivalités impitoyables des castes, des familles, des partis, des journaux. En compensation, il a toute licence d'avoir des succès et de la fortune, et de provoquer la haine des malheureux, à moins que ce ne soit l'inverse. »
Herman Hesse, Le jeu des perles de verre
14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Une étable à porcs
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je suis plébéien, mais je proteste contre la démocratie si elle veut faire de mon pays une étable à porcs. »
Maurice Barrès, Mes Cahiers
12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Une profonde noblesse de l’âme et du corps lui-même
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« On oublie trop souvent que la spiritualité est essentiellement un mode de vie et qu’elle n’est pas déterminée par ce qu’on a emmagasiné de notions, d’idées, de théories, mais par ce qu’on a réussi à faire vibrer dans les courants de son sang, et qui se traduit ainsi par une supériorité, par une profonde noblesse de l’âme et du corps lui-même.
Mais dans la civilisation moderne, tout vise à étouffer le sens héroïque de la vie. Tout tend à la mécanisation, à l’embourgeoisement, à la grégarisation méthodique et prudente d’êtres insatiables et dont aucun ne se suffit lui-même. La communication avec les forces profondes et libres de l’homme et avec celles des choses et de la nature est rompue, le démon des métropoles pétrifie toute vie, syncope toute respiration, contamine toute source. Qui plus est, des idéologies pacifistes attisent le mépris des valeurs qui, à d’autres époques, servaient de base à une organisation sociale plus rationnelle et plus éclairée ; car, dans les anciennes communautés, le sommet de la hiérarchie était occupé par la caste de l’aristocratie guerrière, tandis qu’aujourd’hui, dans les utopies pacifistes et humanitaires, on cherche à faire du guerrier une sorte d’anachronisme, un être dangereux et nuisible, qui, dans l’avenir, sera éliminé par une prophylaxie opportune, au nom du "progrès". »
Julius Evola, Méditations du haut des Cimes
10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Les permanences
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Sous les apparences mouvantes, vivent les permanences, l’axe stable au centre de la roue tournoyante du changement. Ce qui était ne sera jamais plus, certes. Les formes anciennes ne reviendront pas, mais ce qui est de toujours resurgira. »
Dominique Venner, Le cœur rebelle
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
The Gospel of Envy...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook