16/09/2014
Liberté et Courage
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Du sang rationnel
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« Qu’est-ce que la Décadence, qu’est-ce la France ? Du sang rationnel. Il la place dans une situation de contraste par rapport aux "primitifs", qui ne doivent pas être entendus seulement dans les arts, mais sur tous les plans de l’esprit. La France est tout ce qu’il y a de moins primitif, c’est à dire de frais, de direct, d’absolu. Le stade originel d’une civilisation est caractérisé par la relation naïve à l’objet et aux valeurs. Un "primitif" crée sans le savoir, sans obsession technique ou réflexion esthétique, à partir de l’instinct qui le place dans la vie des choses. Il est l’homme qui vit dans l’extase de l’objet. C’est pourquoi sa vision est si peu problématique et si peu contaminée par les doutes et la conscience. Au stade crépusculaire d’une civilisation, le doute remplace l’extase, et les réflexes ne servent plus de réponse immédiate à la présence des objets. Nous nous trouvons aux antipodes des époques primitives. L’artiste devient un savant de la perception – par dégoût du regard – et l’homme une créature parallèle à elle-même. Autrefois, il respirait dans les mythes ou en Dieu ; à présent, dans les considérations faites à leur sujet. »
Emil Michel Cioran, De la France
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La clé des incertitudes...
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« Si la France a encore une raison d’être, c’est de mettre en valeur le scepticisme dont elle est capable, de nous donner la clé des incertitudes ou de moudre nos certitudes. À vouloir redresser quelque chose, elle ne s’exposerait qu’à l’ironie ou à la pitié. Les forces d’un nouveau credo se sont depuis longtemps éteintes en elle. Elle n’a rien raté de son passé. Mais si elle refusait son destin alexandrin, elle raterait sa fin. Et ce serait dommage. »
Emil Michel Cioran, De la France
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Il n’a retenu que les revendications matérielles
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« Le prolétariat [français] lui-même est infecté par le manque de mission, par l’ombre historique du pays. Du frémissement bouleversant des masses modernes, il n’a retenu que les revendications matérielles, claironnant ses besoins et sa haine. »
Emil Michel Cioran, De la France
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Probably a libertarian...
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15/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
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La ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler...
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Un troupeau interchangeable
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« La santé, l’argent, l’amour sont des prétentions trop courantes. Retranché derrière son pupitre, Quentin voyait l’humanité sous la forme d’un troupeau interchangeable, dont les individus ne tiraient leur singularité que des manies les plus futiles. »
Antoine Blondin, Un singe en hiver
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Prôner la guerre des sexes
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« Loin de s’en tenir à la légitime promotion des valeurs féminines ou à une non moins légitime revalorisation de la féminité, ce féminisme différentialiste radical prend donc appui sur les valeurs féminines pour prôner la guerre des sexes à partir d’un simple schéma oppresseurs/oppressés. Cette déviation amènera certaines féministes à faire un parallèle trompeur entre lutte des classes et lutte des sexes : les femmes devraient se débarrasser de la domination des hommes à la façon dont les travailleurs doivent en finir avec l’exploitation de leur travail par les patrons, la famille étant considérée au même titre que la politique comme un épiphénomène du mode de production. "La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire", disait déjà Auguste Comte. C’est oublier qu’il y a précisément entre les sexes une complémentarité dont on serait bien en peine de trouver l’équivalent dans les rapports entre le Capital et le prolétariat. La "société sans sexes" n’est pas le parallèle de la société sans classe ! »
Alain de Benoist, Les Démons du Bien
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La jeune femme moderne s’intéressait principalement à son nombril
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« Des lectrices enfermées dans une pièce commentaient entre elles des magazines, évoquant leurs attentes en la matière, tandis que des têtes d’oeufs transformaient tout cela en tableaux. Le résultat fut un rapport qui fonderait la politique éditoriale, dans lequel il apparaissait que la jeune femme moderne s’intéressait principalement à son nombril et qu’elle attendait d’un magazine "qu’il la console, la détende, la libère de ses tabous, l’aide à se sentir femme, sans l’ennuyer avec un contenu trop intellectuel ou trop éloigné de ses préoccupations quotidiennes". La grande surprise , notamment pour la chef de rubrique "enfance et adolescence", c’était le peu d’intérêt manifesté pour ces sujets, vécus comme un "enfermement qu’un magazine plaisant à lire devrait faire oublier le temps de la lecture". Exit les enfants, les rhumes et les tisanes aux plantes, bonjour à la sodomie conviviale, véritable passion d’époque. »
Olivier Maulin, Gueule de Bois
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Ces démarches imbéciles, ces milles projets qui n’aboutissent à rien
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« Le pire, c’est qu’on se demande comment le lendemain on trouvera assez de forces pour continuer à faire ce qu’on a fait la veille ? Où on trouvera la force pour ces démarches imbéciles, ces milles projets qui n’aboutissent à rien, ces tentatives pour sortir de l’accablante nécessité, tentatives qui toujours avortent et toutes pour aller se convaincre une fois de plus que le destin est insurmontable, qu’il faut retomber en bas de la muraille chaque soir, sous l’angoisse de ce lendemain toujours plus précaire, toujours plus sordide ?… C’est l’âge aussi qui vient peut-être et nous menace du pire… On n’a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie… »
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit
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La façon dont nous rions, marchons, aimons, parlons, pensons ou ne pensons pas
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« La façon dont nous rions, marchons, aimons, parlons, pensons ou ne pensons pas aujourd’hui, nous ne l’avons pas apprise que pour une part des plus insignifiantes de nos parents, de l’école ou de l’Eglise, et presque exclusivement de la radio, des magazines, des films ou de la télévision, bref, du divertissement. »
Günther Anders, L'Obsolescence de l’homme
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La croyance que les gouvernants sont plus sages...
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