15/09/2025
Contribution...
13:50 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Joe Pass : Blues for Fred (1988) - Full Album
10:18 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Edward Hopper : Room in New York (1932)
10:10 Publié dans Peinture-Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Je ne voudrais vivre à aucune époque du passé et ne regretterai nul futur
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« On me lit mal. Sans cesse on entend me réduire à l'une de mes composantes, sans voir, d'ailleurs, que je pourrais répudier les unes et les autres pour ne garder que l'essentiel : ma condition d'écrivain. Corrézien ? Ma famille paternelle est de Toulouse. Catholique ? Mon père est protestant et j'ai été élevé dans le puritanisme. Provincial ? J'ai grandi au Liban. Puriste ? J'ai été élevé dans plusieurs langues. Écrivain ? J'écris dans le deuil du compositeur que je n'ai jamais été, mais musicien avant toute chose. Raciste ? J'aime l'idée qu'il existe d'autres races. Nationaliste ? J'aime les frontières, par souci de les franchir, de me réfugier ailleurs. Réactionnaire ? Je ne voudrais vivre à aucune époque du passé et ne regretterai nul futur. Je n'ai que la nostalgie de certains êtres. J'habite cette forme d'espoir qu'est le dévoilement de la vérité. »
Richard Millet, L’opprobre - Essai de démonologie
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
On se fatigue...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
14/09/2025
Armes à feu
23:04 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Tuer...
23:04 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Si c'est "L'Express" qui le dit...
16:31 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
The Gathering : How to Measure a Planet (Full Double Album)
09:16 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Hors Saison
08:43 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (3) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Le tout dans le vide-ordures
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Djerzinski vivait rue Frémicourt depuis une dizaine d'années ; il s'y était habitué, le quartier était calme. En 1993, il avait ressenti la nécessité d'une compagnie ; quelque chose qui l'accueille le soir en rentrant. Son choix s'était porté sur un canari blanc, un animal craintif. Il chantait, surtout le matin ; pourtant, il ne semblait pas joyeux; mais un canari peut-il être joyeux ? La joie est une émotion intense et profonde, un sentiment de plénitude exaltante ressenti par la conscience entière ; on peut la rapprocher de l'ivresse, du ravissement, de l'extase. Une fois, il avait sorti l'oiseau de sa cage. Terrorisé, celui-ci avait chié sur le canapé avant de se précipiter sur les grilles à la recherche de la porte d'entrée. Un mois plus tard, il renouvela la tentative. Cette fois, la pauvre bête était tombée par la fenêtre ; amortissant tant bien que mal sa chute, l'oiseau avait réussi à se poser sur un balcon de l'immeuble en face, cinq étages plus bas. Michel avait dû attendre le retour de l'occupante, espérant ardemment qu'elle n'ait pas de chat. Il s'avéra que la fille était rédactrice à 20 Ans ; elle vivait seule et rentrait tard. Elle n'avait pas de chat.
La nuit était tombée ; Michel récupéra le petit animal qui tremblait de froid et de peur, blotti contre la paroi de béton. À plusieurs reprises, généralement en sortant ses poubelles, il croisa de nouveau la rédactrice. Elle hochait la tête, probablement en signe de reconnaissance ; il hochait de son côté. Somme toute, l'incident lui avait permis d'établir une relation de voisinage ; en cela, c'était bien.
Par ses fenêtres on pouvait distinguer une dizaine d'immeubles, soit environ trois cents appartements. En général, lorsqu'il rentrait le soir, le canari se mettait à siffler et à gazouiller, cela durait cinq à dix minutes ; puis il changeait ses graines, sa litière et son eau. Cependant, ce soir-là, il fut accueilli par le silence. Il s'approcha de la cage : l'oiseau était mort. Son petit corps blanc, déjà froid, gisait de côté sur la litière de gravillons.
Il dîna d'une barquette de loup au cerfeuil Monoprix Gourmet, qu'il accompagna d'un Valdepenas médiocre. Après une hésitation il déposa le cadavre de l'oiseau dans un sac plastique qu'il lesta d'une bouteille de bière, et jeta le tout dans le vide-ordures. Que faire d'autre ? Dire une messe ? »
Michel Houellebecq, Les particules élémentaires
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Ô portail du bonheur !
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Écologie...un grand pas...
00:43 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
13/09/2025
Frank Marino & Mahogany Rush : Live (1978) - FULL ALBUM
08:44 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Irréparablement
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Tout était avachi, pollué, diffamé, mutilé, irréparablement destitué et fricassé, de ce qui faisait tabernacle sur l'intelligence. On en était venu à tellement effacer les rudimentaires concepts que les faits les plus énormes, les plus crevant l'oeil, désormais orphelins de leurs principes et veufs de leurs conséquences, retranchés de l'orbite, excommuniés de tout ensemble, acéphales et eunuques, n'existaient plus dans les cervelles qu'à l'état fantastique de postérité du hasard. Et cette ignorance de toute loi était particulièrement attestée, en ce siècle, par la grandissante rage de philosopher sur l'histoire. Obscur témoignage d'une conscience irrémédiablement taillée en pièces et tressaillant, une dernière fois, sous le hachoir des charcutiers de l'intelligence ! La surdité des riches et la faim du pauvre, voilà les seuls trésors qui n'avaient pas été dilapidés !...
En Orient le Chamelier Prophète, accroupi sur la bouse de son troupeau, couvait dans son sein pouilleux les sauterelles affamées dont il allait remplir les deux tiers du monde connu. En son nom, on se battit, on s'éventra, on se mangea les entrailles, pendant mille quatre cents ans, de l’Inde aux rivages de l'Atlantique. »
Léon Bloy, Propos d'un entrepreneur de démolitions
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Un raté...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (1) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
12/09/2025
En Marche vers la Renaissance...
23:34 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Recettes et dépenses publiques
22:13 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Re-educate
21:58 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Une vieille... et les vieux...
14:01 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Jestofunk : Love In A Black Dimension (1995)
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
L'album du jour...
pour pénétrer pleinement cette période déjà automnale... étonnant mélange de Jazz, Funk, House et Trance...
Vieux souvenir de soirées psychédéliques d'un passé lointain aux spasmes érogènes et aux effluves pécheresses. Demeurent, probablement, quelques molécules "stupéfiantes" dans mon organisme saccagé par des dérives et errances initiatrices de celui que je suis devenu. Traces difficilement effaçables. Bagage de l'être. Je découvrais ce disque à la toute fin des années 90 en pleine crise existentielle face à l'adversité du monde...
10:40 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Ni à droite ni à gauche...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La liberté de pensée ne se trouve ni à droite ni à gauche ni même dans l'anarchisme. Elle ne loge dans aucune religion, dans aucun système politique ou philosophique, pas plus dans l'athéisme que dans la laïcité. Tout cela représente des robes, des voiles et des attaches et Pensée va toute nue, (…).
Or, la liberté n'a pas raison mais elle va son allure, impertinente, juvénile, elle déjoue la barbarie comme l'esprit de productivité, l'imposture intellectuelle comme la facilité. Elle est dans ce refus de tout conditionnement et de toute appartenance, elle se trouve dans la ville et dans le désert, elle passe tel un vent dans la forêt, une tempête sur la demeure provisoire. Elle n'a pas de dévots, elle n'a pas de suiveurs mais seulement des relais. On ne voit guère ses progrès dans la conduite des hommes mais elle avance, seule. Elle n'a pas de famille, de clan ni de parti, elle ne regarde jamais son visage et les années glissent sur ses épaules de jeune fille. Elle ne veut rien prendre mais tout dénouer. Elle avance mais on ne la remarque pas; elle est si nue, tandis que les passants sont engoncés dans leurs croyances, dans leurs principes. Elle est nue, elle va son chemin, elle ne requiert nulle acclamation. »
Jacqueline Kelen, L’esprit de solitude
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Celui qui ne se rend pas...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
11/09/2025
Autorisé...
18:48 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (5) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook
Ce qui hurle ici...
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Aux USA, l’assassinat d'une expatriée réfugiée ukrainienne, Iryna Zarutska, par un salopard de délinquant multi-récidiviste à la situation mentale plus que douteuse qui, suite à ses précédents juridiques, n'aurait jamais dû se retrouver libre par la grâce de certains juges conciliants à l’idéologie sujette à caution et le meurtre par balle d'un influenceur conservateur-chrétien, Charlie Kirk, jeune homme de famille et père de deux enfants, dont le seul crime était de débattre et de contredire des étudiants woko-gauchistes durant des débats sur les campus américains, ces faits en disent beaucoup sur l’époque et le pays où ils ont lieu. Ces faits (qui ne sont aucunement "Divers") sont en résonance saisissante avec l’esprit qui se propage également de ce côté de l’Atlantique dans notre pays, de l’assassinat de la petite Lola à celui de Thomas à Crépol, du Bataclan à Charlie-Hebdo, du refus de la Gauche d’émettre la moindre compassion envers ces actes barbares, de voir l’extrême-droite en la moindre personne brandissant le Drapeau Français et je ne parlerais pas des commentaires que j’ai pu voir sur les réseaux sociaux par lesquels nombre de merdeux qui ont le coeur plus pourri que de la fiente de porc se réjouissent de la mort de Charlie Kirk.
Ce qui hurle ici, c’est qu’à force de vouloir abolir tout discernement, nos sociétés occidentales sont devenues incapables de prémunir les citoyens contre les agressions des détraqués et des sauvages ; de même, les personnes qui souhaitent se préserver des horreurs de la guerre en se réfugiant dans nos sociétés occidentales n'y sont aucunement à l’abri car la décrépitude morale, spirituelle, cérébrale, psychique, intellectuelle y est telle que l'on peut vous supprimer juste parce que l’on est en désaccord avec les idées que vous exprimez parce qu’elle vont à l’encontre de la bien-pensance, ou que vous n’acceptez pas une certaines religion d’amour, de tolérance et de paix, ou que vous n’avez pas la bonne couleur de peau, pâlot que vous êtes.
Précisons que les deux proies américaines, les deux cibles, étaient jeunes, à croire que ce vieux monde frelaté et immoral, pervers et décadent, s’est mis en quête d’éliminer ce qui est encore abondant en vitalité et en engagement envers l’avenir...
18:09 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (7) | |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook