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12/06/2006

Salves du départ (10 Larmes sur Svetlana – II)

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Une fois partie, Svetlana me hanta comme une revenante de par delà mon au-delà.

Déjà, au sortir de nos Noces consommées, consumées et éteintes, j’avais senti une fatigue dans mes jambes, une fatigue dans mes hémisphères cérébraux, une fatigue dans ma queue, bien que je ne l’eusse que très peu baisée. Par moments je lui donnais l’Impression que j’allais me dissoudre dans les airs. Ses jambes à elle tremblaient. Elle fumait cigarette sur cigarette et me faisait trinquer avec des flûtes à Champagne qu’elle remplissait à ras bord de sang. Puis, repus, tout contre moi, elle me contait son expérience incestueuse sans vraiment me dire grand-chose. Je cherchais à lui arracher les derniers mots suspendus aux commissures de ses lèvres : mission impossible. Penchée sur moi elle souriait d’un sourire de démone perdue. J’inventais des fleuves qui m’emporteraient à la dérive loin d’elle. Mais dés qu’elle fila au loin, elle me hanta…


2-

Curieux comme elle chercha à me tromper dans sa tromperie initiale. Un jeune con de passage servit de bouc émissaire, mais tombé amoureux, lui aussi, il morfla à son tour. Son mec officiel sentait des cornes lui pousser, mais il ne voulait pas la perdre. Il faisait l’autruche en serrant les dents. Svetlana s’amusait comme un succube. Légion, en elle, avait allumé un feu de camp. Il me fallait, cependant, être là selon sa convenance. Par petites bribes discrètes, elle avait monté un mur de cailloux, de graviers, grès, quartz, sable, fer, bois, tout autour de moi. Elle m’en avait même enfoncé dans la gorge. Mon estomac s’habitue à tout. Mon cœur aussi, faut croire. Elle mettait sa joue contre l’épiderme de mon ventre et observait mes veines imploser une à une en autant de meurtrissures sous-cutanées qu’il semblait y avoir d’étoiles. Elle en était satisfaite.


3-

Mais un jour, après m’avoir gavé par ce régime féroce, elle dut me sentir prêt et armée d’un pic et d’un marteau, elle pris la décision de faire émerger enfin de mon cadavre vivant l’œuvre dont elle seule possédait le secret dans le cachot intérieur de ses simulacres. J’attendais, offert, bouche entrouverte, la décision du bel amour. Elle tentait des approches, puis reculait, laissant les choses en suspend… comme pour les prolonger un peu. Son burin n’eut jamais raison de moi.

4-

Elle prolongea, finalement, notre calvaire à tous les deux. C’était bien plus rassurant que de tenter toute forme d’apothéose. Mais elle me pressait tout de même les couilles bien fort pour en tirer un vin qu’elle seule s’autorisait à, non pas boire, mais à savourer.

Mon épouse me voyait dépérir mais ne prenait aucune disposition. Je lui avais demandé de me laisser couler. Je voulais « aller au bout de cette histoire de fous ». Sobrement, avec classe, elle laissa faire. Elle prit quelques distances tout en me surveillant du coin de l’œil. Des chasseurs lui tournaient autour, elle n’allait pas se priver.


5-

C’est alors que Svetlana, puis mon épouse, s’amusèrent à me dévorer à tour de rôle. Elles se faisaient toujours belles. Une femme est une femme. Ne cherchez pas à comprendre. Leurs Rituels sont, finalement, très raffinés. Elles ne se concertaient jamais, bien qu’elles fussent (avec le temps) devenues les meilleures amies du monde. Mais invariablement, quand cela leur convenait, elles se lovaient autour de moi comme des bracelets païens et, déployant leurs mâchoires, mordaient en moi comme dans un rôti saignant et juteux, l’écume aux lèvres. Le jour Svetlana. La nuit ma femme. Je portais mes membres avec moi tant bien que mal.


6-

L’idéal bonheur eut été de me transformer en doudou, en nounours, afin de me garder avec elles dans leur sac, ou dans un tiroir, ou dans le bac à linge sale pour pouvoir me refiler l’une à l’autre et faire de moi ce qui leur aurait convenu. Se repaître de ma fibre, me sucer et me mâchouiller. Me passer à la machine à laver. Me repasser. Me suspendre sur la corde à linge.

C’est dire quel Chaos était notre vie à tous.




7-

Svetlana, absente, je pensais à elle. Je me faisais des mises en scènes sans déchirures, sans accrocs, avec que des douceurs et des délicatesses. De la courtoisie et des caresses. Des mots fondants. Des regards appuyés. Je guettais des appels téléphoniques fantasmés, je ne recevais (occasionnellement) que des SMS débiles sans le moindre intérêt si ce n’était celui de constater toujours un peu d’avantage à quel point elle était dérangée d’être au monde. Et je continuais d’aimer la rencontre brutale de jadis, vomissant de plus en plus la maladresse de ses calculs. C’est que j’en avais plus qu’assez d’être un morceau d’acier chauffé à blanc et translucide, malléable comme de la guimauve entre ses doigts de sorcière. Après tout je n’étais pas un psychiatre.


8-

Je sais que je suis enroulé en elle comme un souvenir éteint qui se remémore à son Corps quand les conditions sont réunies. Vestige refaisant surface du fond de son lac noir. Je suis son fantôme, malgré moi. Elle est mon démon que j’exorcise peu à peu. Elle n’a pas eu raison de moi. Elle n’a eu raison que d’elle-même. Puisqu’elle s’est empressée à jouir de me dévorer ainsi, mille bribes de mon Incarnation, répandues en elle, phalanges et muscles, nerfs et ongles, cheveux et sperme, l’habitent et l’oppressent. Je n’y puis rien. Je tente juste de poursuivre ma route par mes chemins de traverses.

9-

Svetlana, la mal-nommée, qui a enterré sa luminosité derrière sa merde sombre. Sa lumière calfeutrée par ses immondices et ses excréments tenaces. Svetlana qui m’aurait volontiers plié en quatre avant de me mettre en boîte, dans un crissement de papier-cadeau, pour me déposer au pied de son sapin et s’extasier toute seule de se faire ce cadeau. Svetlana, mon amour mort, ma plaie.

10-

Si je pouvais te purifier, d’un peu d’argile te faire renaître, même pas pour moi, pauvre égoïste, mais pour la beauté de ton envol. Purifier ton sang, ta salive. Délier les nœuds qui affirment ton mal-être. Te façonner non à mon image mais à ton image. Délester vers le large tout ce qui te ronge de l’intérieur à grands coups de griffes et de crocs acérés. Te faire tendre tes muscles pour des danses d’extases qui te rempliraient le trou vide du centre de ton Être.

Ne plus sombrer dans le sommeil.

Te reposer, enfin, sur un talus vif de verdure.

Pascal Quignard, dans « Le sexe et l’effroi » écrit : « Quand Auguste réorganisa le monde romain sous la forme de l’empire, l’érotisme joyeux, anthropomorphe et précis des Grecs se transforma en mélancolie effrayée.
Des visages de femmes remplis de peur, le regard latéral, fixent un angle mort.
Le mot phallus n’existe pas. Les Romains appelaient fascinus ce que les Grecs appelaient phallos. Dans le monde humain, comme dans le règne animal, fasciner contraint celui qui voit à ne plus détacher son regard. Il est immobilisé sur place, sans volonté, dans l’effroi. »



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Bande son du moment : « Pearl Jam (2006)» par Pearl Jam

Lecture du moment : « Paideia, la formation de l’homme grec » de Werner Jaeger

Citation du jour :
« il cherche le paradis perdu
dans les nouvelles jungles de l’ordre

il prie pour une mort violente
et elle lui sera accordée »
Zbigniew HERBERT (Monsieur Cogito et autres poèmes)


Humeur du moment : Laborieux

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Commentaires

je n'ai pas tout lu, mais je déguste tranquillement tes mots, ni trop sexe ni trop poésie, un idéal qui me plaît grandement, merci

Écrit par : marion | 16/06/2006

Merci Marion...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 16/06/2006

Nébo, tu tiens là le véritable sel amer de l'écriture. C'est ce que j'ai lu de meilleur chez toi à ce jour. Pour moi, c'est limpidement authentique. Et oui, Le Vécu...Véhicule qui ne se trompe pas de route. Tu es viblement et indéniablement connecté.

Écrit par : eric | 25/06/2006

Les photos sont empreintés chez des confréres bloggers ( loul's expérience) et les textes ??

Écrit par : nicolas | 30/06/2006

j'ai lu mais pas franchement apprécié . Cela me fait pensé à des chansons de hard rock . Je te conseille de parcourir brigetoun, holly, élément particulier (qui apparaissent en liens sur mon blog).

Écrit par : nicolas | 30/06/2006

Je viens de relire. C'est mauvais. On dirait du mauvais djian.

Écrit par : nicolas | 30/06/2006

Curieux ! J'ai lu ce blog et celui de Nicolas et je trouve que Nicolas devrait relire son blog avant que de critiquer celui-là.

Nebo, félicitations. Sens des mots et profondeur rigoureuse. Djian ?? !! Quel rapport ? Il disparaît derrière ton éclairage.

Écrit par : bongo | 30/06/2006

Lorsque mon plombier est mauvais, je m'estime en droit de critiquer son travail même si je ne suis pas plombier moi même. je t'invite à lire une certaine gaelle qui apparait dans les commentaire sur le blog "les roses de décembre" ( voir holly sur mon blog) .

Quant à mes écrits, ce sont des poèmes donc rien à voir. Le dernier en date s'appelle Cécile et n' est pas comparable à de l'écriture romanesque.

je pense avoir le droit de dire ce que j'en pense et arrêtons le consensuel des blogs .

Écrit par : nicolas | 01/07/2006

voici l'adresse du blog de gaelle

http://cafeannexes.blogspot.com/

Écrit par : nicolas | 01/07/2006

Nicolas : « Les photos sont empreintés chez des confréres bloggers ( loul's expérience) et les textes ?? »

Une photo prise chez Lou, avec son autorisation… pour le reste, le Web étant un espace libre et ne m’attribuant pas la paternité de leur capture, cher Môssieur, je fais (tout comme vous) ce que bon me semble… pour ce qui est des textes, vu qu’ils ne trouvent point grâce à vos yeux, cela ne changera donc rien pour vous de savoir s’ils sont de moi, ou d’un autre. CQFD.

Nicolas : « j'ai lu mais pas franchement apprécié . Cela me fait pensé à des chansons de hard rock . Je te conseille de parcourir brigetoun, holly, élément particulier (qui apparaissent en liens sur mon blog). » … « Je viens de relire. C'est mauvais. On dirait du mauvais djian. »

Bien… et bien bon vent, cher science infuse… j’ai fait un saut sur votre Blog et n’en dirais rien, si ce n’est ceci : après vous avoir lu, c’est un plaisir que d’être critiqué par vous… un réel plaisir dont vous ne mesurez guère la portée. Votre manière de vous rassurer vous-même me fait songer À une fable de La Fontaine, je vous laisse deviner laquelle, car si votre culture est l’égale de votre jugement à mon égard, cela ne devrait pas vous être trop difficile.

Nicolas : « Lorsque mon plombier est mauvais, je m'estime en droit de critiquer son travail même si je ne suis pas plombier moi-même. je t'invite à lire une certaine gaelle qui apparait dans les commentaire sur le blog "les roses de décembre" ( voir holly sur mon blog) .

Quant à mes écrits, ce sont des poèmes donc rien à voir. Le dernier en date s'appelle Cécile et n'est pas comparable à de l'écriture romanesque.

je pense avoir le droit de dire ce que j'en pense et arrêtons le consensuel des blogs . »


Intéressant ! L’écriture comparée à de la plomberie. Je vois à présent de quel type de pseudo-dandysme vous vous réclamez, peut-être même inconsciemment. Déjà, et en premier lieu, je ne suis pas (Dieu m’en garde) votre plombier. Et cette phrase savoureuse : « je m'estime en droit de critiquer son travail même si je ne suis pas plombier moi-même. » je la reproduis ici, encore une fois, rien que pour laisser les personnes qui viendront en ce lieu en savourer la portée.

Et cette manière que vous avez, après m’avoir écrasé sans la moindre once de noblesse, en véritable et ardent membre de la populace, sous prétexte de briser le « consensuel » des blogs, de vous séparer (le diable seul sait pourquoi ?) des bloggers, de vous mettre à part en vous qualifiant de poète, c’est d’un comique absurde, les joues m’en tombent tellement j’en ris de vous voir si laid.

N’est pas Aristocrate qui veut et vous ne pourriez même pas être le bouffon d’un roi et n’avez pas la gouaille d’un bandit des grands chemins. Vous ne savez que bomber le torse pour vous donner de l’assurance mais la Caste dont je suis ne peut que, par pitié, détourner la tête et s’assurer qu’elle a mieux à faire en ce bas monde que de perdre du temps précieux à parcourir le Net pour visiter les liens que vous proposez.

Cher Con point sensuel, vous qui confondez l’empreinte et l’emprunt, la subtile différence entre consensuel et consensus, qui ne savez pas si vous vous devez d’écrire un accent grave ou un accent aigu… je vous laisse à vos ardeurs néfastes… mais méfiance, avec tant d’aigreur et d’acidité renfermée on fini par se préparer névroses, hystéries, psychoses (vous êtes en bonne voie) et, aussi… cancers.

Un instant j’ai eu pitié, je me suis dit qu’il me fallait vous signaler vos fautes afin de vous apporter la rédemption que vous recherchez peut-être. Puis non ! Laissons vos critiques à mon égard apparaître telles qu’elles sont VÉRITABLEMENT. Léo Ferré disait : « L’Orthographe c’est con et c’est d’un haut panache ! » Mais lui pouvait se permettre d’écrire cela car il savait écrire juste et bien.

Adieu… allez voir ailleurs, non si j’y suis, mais si vous y êtes !

Bongo, merci…

Eric, vieille fripouille, tout le monde ne semble pas être d’accord avec toi…

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Écrit par : Nebo | 01/07/2006

Cher Nebo,

Au risque de me faire empaler en place publique, j'avoue ne pas avoir aimé ton texte. Je n'en lu qu'un, il ne m'a pas donné envie de lire la suite (ou les précédents). Pourquoi? Je trouve ton style trop pompeux et fade comme une marquise trop blanchie par la poudre. Bref, je m'y suis ennuyée.

Cela ne te fera sûrement pas plaisir, mais c'est mon avis... Juste le droit de m'exprimer; puisque les commentaires sont ouverts, tu attends des avis, bon ou mauvais.

En tout cas, je m'incline devant toi, puisque tu fais ce que je n'ose pas.

A bientôt peut-être...

Écrit par : Luthient | 06/07/2006

Non, Luthient, non... ne vous inclinez pas... votre prédécesseur me comparait à du Mauvais Djian (Djian... écriture épurée et directe... sans aucune emphase... c'est du boulot, contrairement à ce que beaucoup supposent... c'est pas simple d'écrire comme ça, lorsque c'est réussi en tout cas... et Djian a réussi quelques livres, c'est mon opinion, mais j'me comprends)... et selon vous, soudain, c'est "pompeux et fade comme une marquise trop blanchie par la poudre."

Vous devriez vous rencontrer, avec ce Nicolas, et échanger quelques arguments à mon sujet...

Bien entendu, cher ou chère Luthient, vous avez le droit de donner votre opinion... j'aurai juste apprécié que quelqu'un me critique avec le sens du devoir... mais c'est trop demander, n'est-ce pas, à une époque où tout le monde (sous prétexte probablement d'être "cool") se tutoie d'entrée de jeu...

Sachez que l'Aristocratie dont j'ai l'outrecuidance de me réclamer est d'ordre spirituelle et non sanguine...

Alors votre Marquise à poudre blanche... je la laisse se soupoudrer de talc ou de cocaïne... ça la regarde !

Pour ce qui est d'empaler qui que ce soit en place publique, dois-je vous signifier que j'abhorre la violence et la brutalité ?

Au plaisir de vous revoir...

@)>-->--->---

P. S. : Par pitié... critiquez-moi si vous voulez... mais revoyez vos conjugaisons...

Écrit par : Nebo | 06/07/2006

Au contraire, je ne me prétends pas critique. Je donne juste mon avis, mon ressenti, mes impressions...

La Marquise est bien sympathique, juste un peu "à côté de la plaque" de part son désir de perfection...

Pardon pour le tutoiement, je me suis laissée emporter, non à cause d'une cool attitude, mais tout simplement parce que je viens d'un pays où le tutoiement est de rigueur.

Pardon également pour ma mauvaise conjugaison qui ne demande qu'à se parfaire...

Au plaisir également

Écrit par : Luthient | 06/07/2006

Comme vous pouvez le constater la courtoisie finit toujours par couronner couroux et nonchalance...

Bien à vous...

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Écrit par : Nebo | 07/07/2006

Quel manque d'humilité, quelle suffisance et surtout quelle susceptibilité ! Pauvre léo ferré : utilisé comme faire-valoir..

Écrit par : nicolas | 20/07/2006

Je vais m'armer de patience à votre égard, triste sire, car comme le signifiait Rémy de Gourmont :"L'indulgence est la forme aristocratique du dédain." Comprenez si vous le pouvez et du balai... au Diable... cessez donc de vous faire souffrir autant tout seul...

Écrit par : Nebo | 21/07/2006

Désolé, mais je passe de temps en temps et tes réactions me font rire . J'ai l'impression d'être à un dîner de con . Sois aristo ou ce que tu veux mais continues de nous faire rire. C'est tout ce qu'on te demande. Sur l'échelle de peter , tu es à ton plus haut niveau de compétence: écrivain raté MAIS merveilleusement ridicule.
Je t'embrasse

Écrit par : nicolas | 23/08/2006

Vous êtes d'une méchanceté teigneuse ! Vous vous accrochez tel un pou! Si je vous fais rire c'est de ce rire qu'ont les psychotiques... très malades mais refusant de l'admettre ! En tout cas... c'est plus fort que vous... le Pathos (qui est indélicat... je sais) vous somme de revenir en ces lieux où vous n'avez point votre place. Mais puisque je suis si mauvais que ça, mon bon maître, prenez le grand large. Il manque à l’Aventure de grands hommes de votre trempe, écrivant un français parfait, sachant se mesurer à la syntaxe comme au pic d’une montagne et bombant le torse sans aucune élégance juste pour se donner l’assurance nécessaire et paraître politiquement incorrect (ça devient une mode par les temps qui courent… mais les temps qui courent vous vont à merveille). Vous êtes de ceux qui critiquent le talent convoité et le mien est modeste en comparaison à d’autres… surfez donc un peu plus loin… vous trouverez surement le Blog salvateur qui vous couronnera de l’aura qui vous manque cruellement puisque moi, si petit et si nul, je ne suis pas en mesure de recevoir de votre part de félicitations et, bien entendu, de vous rendre la pareille que vous espérez. Mais que dire devant le vide de votre pensée ? Rien, justement… se taire et savourer le silence.

Écrit par : Nebo | 23/08/2006

Me voilà surprise par les propos que je viens de lire....
Nicolas si vous n'avez pas de plaisir sur ce blog pourquoi insister!!!ça ressemble à de la jalousie (sentiment dévastateur)

Nebo je ne savoure pas ce silence...

Écrit par : Lili | 23/08/2006

Avec toi, Nicolas, la bêtise et l'imbécilité ont un digne représentant.

D'accord avec Lili, ton écriture nous manque le Nebo !

Écrit par : Bongo | 24/08/2006

Je me questionne sur la démarche de Nicolas - désir de confrontation ou pure provocation ?

Le poète décalé reste parfois incompris...

Pour ma part, vos volutes verbales m'envoutent.

-F-

Écrit par : Flore | 25/08/2006

Votre écriture est un plaisir. Je frémis de tout ce que j'ai pu lire et guette la suite avec une authentique impatience. Ne nous faites pas attendre d'avantage.

Maria

Écrit par : MARIA | 28/08/2006

OUI OUI MON NEBO CE TEXTE EST BON! PAS DE SOUCIS! C'EST CE TON LA, PLUS FRAGILE, QUI TE VA LE MIEUX.IL FAUT CONTINUER MON GARCON!

jean marc

Écrit par : jean marc | 29/08/2006

Bonsoir Nebo,
Moi j'aime beaucoup car je ressens quelque chose. Je ne sais pas bien écrire et transmettre ma pensée, faire des phrases construites, etc. Tu m'excuseras des impressions qui suivent ?

Je ressens, comme de la douleur à te lire. Comme un malaise. Je ressens le sombre, le froid, le dur. Je ressens la perte. Je ressens la force des sentiments. Je ressens le mal. J'ai mal. Je suis trop sensible et sourire, pour que tes mots ne me touchent pas et ne me fassent pas me cripser un peu.

Mais je ressens. Et quand je ressens, j'aime.

Écrit par : Loula | 01/11/2006

C'est que je relate ici une douloureuse expérience que je ne souhaite à personne et qui n'est pas de l'Amour... Cela a peut-être une resonnance avec ton vécu à toi... toi seule le sait... nous avons tous les deux bourlingué... mais l'Amour Authentique ne sait faire qu'une seule chose : déployer les ailes de toutes les personnes impliquées dans l'Histoire qui se font accoucher la mailleure part d'elles mêmes... sans hypocrisie, sans calculs, sans menace silencieuses, sans Pathos morbide, sans vie de couple nauséabonde (même lorsqu'elle est rattrapée par le morne quotidien... la vie de couple)... bref, une belle histoire entre un homme et une femme est tout à fait possible... mais rare et précieuse... et tellement délicate même quand sa force semble évidente...

Merci d'aimer Loula... merci surtout d'être...

Bien à Toi...

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Écrit par : Nebo | 02/11/2006

Nebo, j'adore te lire. Ca me fait du bien.

Aujourd'hui en lisant, je me disais que j'aimerais trouver le moyen de traduire ce que je ressens... traduire...

bises de la nuit Nebo...

Écrit par : Loula | 06/11/2006

Vous n'avez plus qu'à Louer le "La"... :-)

Soyez Louée d'être Là... car oui... c'est ici et maintenant que ça se passe...

Merci pour ces baisers enchanteurs et nocturnes...

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Écrit par : Nebo | 06/11/2006

Désolée...

Écrit par : yatsome | 20/03/2007

La cible que devraient viser les mots, c’est celle de  la juste mémoire, qui pour ne pas faire la part difficile au pardon (en faisant sombrer celui-ci dans quelque chose de consensuel, de mou, de sucré... bref, tout ce que je vomis... le pouvoir, la soumission, la morale d'esclave) se doit d'être exercée à sa juste mesure... juste mémoire qui se doit d'être cultivée dans un domaine Ontologique... car l'enjeu est Ontologique... et l'acte du pardon aussi, puiqu'il a pour objectif de dégager, d'extirper le Mal de ce qui est fondamental... fondation... paradigme... acte... Être... traversées... passé qui n'en finit plus de NOUS dire, de NOUS faire, malgré nous, nous faisant louper le présent...

Le mal est toujours réinscrit... re-fait... ré-établi... immaculé de lui-même... recommencé... c'est l'infini Divin inversé... il n'en finit plus de s'achever indéfiniment... la fermeture se fermant toujours plus... la Mort toujours un peu plus morte... Le pardon véritable rend l'Être en l'Homme (ici terme générique) à sa capacité authentique de penser, de concevoir et d'agir... le pardon est libérateur...

Écrit par : Nebo | 20/03/2007

Pourquoi être désolée yatsome? "Désolée" avec un "e" à la fin. Vous êtes donc une fille.

Nebo,vous n'affichez jamais complètement vos cartes. Vous aimez le mystère. Et vos réponses aux commentaires que l'on vous fait ont souvent le panache de ce que vous écrivez dans vos billets littéraires. Comment faites-vous pour conjuguer tant de talents divers et complémentaires ?

Écrit par : Henri | 22/03/2007

Henri... ne me flattez pas autant, je vous prie... le virtuel ne permet pas de savoir toujours si c'est du lard ou du Cochon. Et de plus, contrairement à bien des apparences, vivre étant déjà difficile, sachez que je ne fais qu'une seule chose : m'efforcer d'être simplement ce que je suis... et c'est déjà beaucoup de travail...

Merci à Vous...

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Écrit par : Nebo | 22/03/2007

Troublante écriture,Nebo. Une histoire vécue? Je veux le croire car on y est. Svetlana existe-t-elle? Ou avez-vous fantasmé du sado-masochisme élémentaire? Vous méritez l'édition dans la collection blanche de Gallimard,mais ne rêvez pas trop,ils s'en foutent des écrivains.

Écrit par : Will | 13/06/2007

Svetlana a existé, à n'en pas douter. Une telle écriture ne peut mentir, même si elle invente.

Écrit par : Isa | 15/06/2007

Svetlana,même inventée est bien réelle.J'ai croisé des sorcières de ce genre. Des semeuses de douleurs et de névroses en tous genres.On les aime et elles nous le rendent si bien.Les mots de Nebo sont très justes.

Écrit par : Henri | 02/07/2007

On ne devient ce que l'on est qu'à force d'expériences, de coups durs dans la gueule, de remises en cause. Le temps nous y aide souvent. Svetlana a sûrement existé mais peu importe; être de papier ou être réel, elle a certainement changé ou plutôt grandi, en tout cas, je lui souhaite et je te souhaite d'avoir pardonné. Ton écriture est toujours aussi belle, elle me parle profondément; tu as cette qualité rare de savoir utiliser le mot juste, celui qui ne peut se remplacer par un autre, celui qui à lui seul contient tout le sens que tu veux exprimer. Bravo et un grand merci.

Écrit par : yatsome | 16/10/2007

Curieux comme ce sujet sans que vous n'écriviez de nouvelles notes dedans,refait surface occasionnellement.signe que l'histoire fut forte et que votre écriture touche les coeurs.

Écrit par : Henri | 16/10/2007

La douleur sait être belle.

Écrit par : Rex | 10/08/2008

douloureux.l'amour est une guerre.

Écrit par : dindon d'la farce | 06/02/2009

douloureux.l'amour est une guerre.

Écrit par : dindon d'la farce | 06/02/2009

Albert Camus : "La souffrance use l'espoir et la foi."

Écrit par : Mathieu | 10/04/2010

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