08/06/2007
Distance
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=
Tant de cons et de connes tout autour de nous... et en plus dans une promiscuité outrageuse ! Personne ne sait aimer... ou alors ce qu'ils nomment « amour » s'avère être bien souvent du CANNIBALISME couronné de NÉVROSES et décoré d'HYSTÉRIE ! De la joie ? NENNI ! De la légèreté ? NENNI ! De la tendresse ? Mon cul !!!! Rien que du PHAGOCYTAGE SANS HUMOUR! Même les plus chouettes des filles, femmes, amantes que je croise se dévoilent vite comme des POSSÉSSIVES, DOMINATRICES auxquelles il faut RENDRE DES COMPTES comme à des MAMANS !
Reproduction constante et éternelle des vieux schémas familiaux !
Destructeur !
Viendront un jour les dépressions, les chutes dans les gouffres, les cancers !
C’est triste, je trouve…
Avec le temps une distance s’impose à moi comme de toute première nécessité et de plus en plus et de plus en plus loin…
Être tranquille et en paix loin du remue-ménage quotidien…
L’écriture m’y aide, m’y invite constamment.
La chair des mots qui fait frémir les lettres du corps ?
Sans doute !
04:25 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (8) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
C'est gai, je trouve... J'aime beaucoup la fin, même en ne m'identifiant pas encore de trop au vent dans les feuilles, mais plutôt à des branches cassables. J'écris ça à cause de "la chair des mots qui fait frémir les lettres du corps ?", mais très vite, je vois que j'étais éloignée... ne saisis pas l'intonation de votre "Sans doute !", Nebo ; tout est possible.
Vous me feriez hurler (non... ) à "comme des mamans". Je ne suis pas d'accord. Ce sont plutôt certaines "mamans" qui calquent leur comportement sur des situations mettant en position de faire "rendre des comptes". Un monde faussé, sans doute...
Pour ma part, j'observe que c'est le trop de narcissisme (sans parler de l'égoïsme qui le gangrène) qui fait les cons. Les connes se distinguent par le fait qu'elles ont doublé le tout par un sourire plus carnacier que nourricier mais qui fait illusion, le temps de ... s 'apercevoir mais trop tard du pouvoir à partir duquel elles tentaient de nous contrôler.
Je reste optimiste et dans l'étonnement. Je répondais à mon... marchand de légumes du marché qui dénonçait cette "société d'égoïstes" - l'autre vendred que - ben non, je restais heureuse de la déchirure d'un regard qui - sans du tout tomber dans le droite-gauche de la politique, me faisait voir en deux moitiés le monde : d'un côté les sourires (les caissières, parfois les filles qui courent... ceux qui vous illuminent) et de l'autre.... ne parlons pas des fous - car ils ne le sont pas mais seulement durcis, tellement.
Vous avez raison de montrer notre échauffement possible... tellement raison. Evitons-nous de stigmatiser le mal quand il ne se trouve pas...
Écrit par : Marie Gabrielle | 08/06/2007
De la distance, par où va et vient la grâce , si elle est. Oui.
Écrit par : . | 08/06/2007
Vous faites le pitre, Nebo! très drôle...
Écrit par : astrale | 08/06/2007
J'aime entendre la vérité ! Je suis une femme. Entièrement d'accord. Le cancer.
Trop de temps perdu. Profitons des bonnes chose. Parfois rien, c'est tellment bon !
Écrit par : nina de zio peppino | 08/06/2007
Astrale... je suis très sérieux.
"." ... la grâce n'apparaît que dans la distance qui finit par faire passer l'absence pour une présence dense mais légère...
Nina... oui, il faut avoir traversé des désert pour savourer de ne rien faire... être là... simplement... à ne rien faire mais PLEINEMENT À SOI-MÊME...
Marie-Gabrielle... je suis optimiste aussi... et dans l'étonnement également... mais ça ne m'empêche pas d'être lucide... cette affaire remonte à la nuit des temps... dans le trou du cul du merdier psycho-socio-familial... s'en émanciper est une affaire de toute une vie... enfin, c'est mon opinion de bourlingueur des territoires intérieurs, mais j'me comprends... rares sont les rencontres qui laissent le corps respirer comme il l'entend...
Bien à Vous...
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Écrit par : Nebo | 08/06/2007
La légèreté c'est la distance, dans la présence-même, Nebo.
Écrit par : . | 08/06/2007
On dirait du Heidegger... (rires)
Écrit par : Nebo | 08/06/2007
Cette "promiscuité outrageuse" et les comportement qui en découlent avec "tant de cons et de connes" autour de nous me dit que le prochain bouquin que je vais lire est celui dont Kundera a fait récemment la critique :
"A la foule glacée des systèmes totalitaires, Salman Rushdie en oppose une autre, non moins affreuse, dans « Le Dernier Soupir du Maure »
Le surpeuplement distingue notre monde de celui de nos parents ; toutes les statistiques le confirment, mais on fait semblant de n'y voir qu'une affaire de chiffres qui ne change rien à la vie humaine. On ne veut pas admettre que l'homme perpétuellement entouré d'une foule ne ressemble plus ni à Fabrice del Dongo, ni aux personnages de Proust. Ni à mes parents qui, jadis, pouvaient encore flâner sur le trottoir, la main dans la main. Aujourd'hui, vous descendez de votre appartement pour être immédiatement emporté par la foule qui coule dans la rue, dans toutes les rues, sur les routes et les autoroutes, « vous vivez écrasé au sein d'une folle multitude » et « votre propre histoire doit se frayer un chemin dans la masse ». (Rushdie , Le Dernier Soupir du Maure)."
Un bon roman - et "Les versés sataniques" était, à mon avis, excellent - est la meilleurs façon de se libérer de se frayer un chemin d'échapper à la connerie ambiante et, bien entendu, lecture rime avec écriture : don't stop ! go on, dear Nebo !!!
Écrit par : Scheiro | 08/06/2007
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