03/09/2007
Jadis... Hier...
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Fastes d’un temps révolu, restes d’un âge d’or, décadence de fin de Race. Je n'ai que faire de vos relents de nostalgie aux odeurs de naphtaline.
07:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Jadis, Hier | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Et vous avez bien raison. On transcende le présent mais on ne ressuscite pas le passé.
Écrit par : Ezrah | 03/09/2007
Proust se serait trompé?
Écrit par : . | 03/09/2007
"Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-t-en que je t'attends"
Écrit par : "Apollinaire" | 03/09/2007
Le passé de Proust sentait la madeleine et non la naphtaline.
Écrit par : Henri | 03/09/2007
Moralité: il ne faut pas abuser de la naphtaline !
Écrit par : . | 03/09/2007
Le temps de Proust est un instantané retenu dans le flux vivant de l'écriture. C'est un regard porté en arrière qui le fait être Ici et Maintenant. Ses longues phrases indiquent cette jouissance d'être à travers le Temps dont il a une perception continue, sans brisure, sans arrêt... valse vivante vers l'Infini... et non pas ode au temps Jadis... malgré la nostalgie de l'Enfance... malgré les seins de sa mère... son écriture le Sauve de lui-même... DE SON OBSERVATOIRE IL SCRUTE LE DéPLOIEMENT DU TEMPS ET DE L'ÊTRE, LEUR COLISION COSMIQUE ET PREND LES NOTES QUI S'IMPOSENT COMME DE TRèS SAINTES NéCESSITéS INCONTOURNABLES... L'odeur de la madeleine le mène, simplement, vers le Lieu et la Formule... vers le Point Nodal d'où découle la TOTALITé...
Écrit par : Nebo | 03/09/2007
Le passé n'est qu'un pont. Il nous permet de nous promener dans le temps, à volonté. Ne point trop cependant s'y attarder. Il faut avancer. N'emprunter ce pont que par nécessité.
Écrit par : irina | 03/09/2007
Il faut que tout change afin que tout demeure. Quand on est attaché au passé, on ne veut pas le voir mort, figé dans la nostalgie.
Écrit par : XP | 03/09/2007
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