03/11/2008
Venus in Furs
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Venus in Furs(Words & Music : Lou Reed)
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Clubs and bells, your servant, don't forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart
Downy sins of streetlight fancies
Chase the costumes she shall wear
Ermine furs adorn the imperious
Severin, severin awaits you there
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Kiss the boot of shiny, shiny leather
Shiny leather in the dark
Tongue of thongs, the belt that does await you
Strike, dear mistress, and cure his heart
Severin, severin, speak so slightly
Severin, down on your bended knee
Taste the whip, in love not given lightly
Taste the whip, now plead for me
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears
Shiny, shiny, shiny boots of leather
Whiplash girlchild in the dark
Severin, your servant comes in bells, please dont forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart"
"La vie ne vaut que par la jouissance ; qui jouit quitte la vie avec peine ; qui souffre et manque de tout, salue la mort comme une amie. Mais qui veut jouir doit prendre la vie purement au sens antique : il ne doit pas s’effaroucher de se plonger dans la débauche, fût-ce aux dépens d’autrui ; il doit toujours être impitoyable ; il doit atteler autrui à son char ou à sa charrue, comme une bête de somme. Aux hommes qui, comme celui-ci — elle me désigna — éprouvent de la volupté, de la jouissance à se faire les esclaves de leur semblable, qui, loin de regretter leur servitude, en sont heureux et partagent les joies qu’ils causent, ne demandez pas d’aller librement à la mort. Quant au maître, il doit toujours se dire : "S’ils m’avaient en main, comme je les ai, ils agiraient de même envers moi et je devrais payer leurs jouissances de ma sueur, de mon sang, voire de mon âme !" Tel était le monde antique : jouissance et cruauté, liberté et esclavage, ont, de tout temps, marché de conserve ; les hommes qui veulent vivre comme les dieux de l’Olympe, doivent avoir des esclaves qu’ils jettent dans les viviers, des gladiateurs qu’ils font combattre à leurs somptueux festins et qui ne font rien d’autre que de se tirer un peu de sang !" (Leopold von Sacher-Masoch, La Vénus à la fourrure).
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