19/08/2009
Mille anges divers ont présidé à ton infortune
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Adhère au fait.
Délivre le cri.
Accepte le déclin,
son souffle putride
et le chant qui en émerge.
Ô ces vestiges
en la vase.
Ô ces glaives
brillants sous la lune.
Ces lances qui guettent
le signe strident,
l’ordre d’avancer
sur la forteresse lugubre
qui encense de ses putréfactions
l’abîme qu’elle domine.
De ton gouffre surgissent
et se déploient
les images, les visions,
des larmes de mezcal,
des barils de tequilla
du whisky sans glace,
de la slivovitz habitée.
Fresque des dérives sans fin,
des naufrages répétés,
d’îles infernales
en récifs eschatologiques.
Entre le verre d’alcool
et le livre annoté fièvreusement.
Mille anges divers
ont présidé à ton infortune.
20:43 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Ton écriture est possédée, mec.
Écrit par : Zorgl | 19/08/2009
Je ne vois pas comment on pourrait mieux - l'expression est peut-être commune dorénavant, mais vous la renouvelez en donnant de l'esprit à son sens - taper dans l'mille.
Écrit par : sandgirl | 20/08/2009
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