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08/03/2010

Césure

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

La peur de n’être pas à la hauteur. Fragilisé et éteint.

La mue se poursuit et je me sens comme un enfant en train de se bâtir une nouvelle armure pour se protéger des agressions extérieures. Avec cependant cette connaissance nouvelle de moi-même, acquise dans cette crise et encore, c’est évident, à acquérir.

De plus, pauvre planète à l’Avenir incertain, je me meurs de te voir autant mourir, à petit feu, sur le grill du barbecue des enculés. Aux p’tits oignons. Un encas pour leur ventre qui crie sans cesse famine. « Bon appétit aux tueurs ».

Tout semble exploser d’un bout à l’autre. Et il faut, OUI, C’EST IMPéRATIF, tenir le coup, poursuivre le chemin, se durcir comme l’acier, se détacher des poids qui freinent, demeurer accessible, tendre, aimant. Conserver une ouverture.

Exaltant. Minant. Paradoxal.

 

06:45 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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