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11/06/2010

The Rolling Stones : Poison Ivy

=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=

podcast

Lux Interior est mort. A priori, pas d'un excés de strychnine, ni d'un accés de fièvre.
Le primitif, l'homme des cavernes qui portait des lunettes de soleil la nuit n'a jamais montré ce qu'il y avait derrière son masque. Il à pris son TV Set sous le bras et traversé la porte verte pour aller rejoindre les jardins magnifiques.
Là-bas, il continue à agiter ses rockin' bones pour faire la mouche humaine sur la Zombie Dance en concourant avec le God Monster.
Sur qu'il sera pour toujours un loup garou adolescent, et qu'il rocke sur la Lune en faisant le Jungle Hop.
Mais ce qui va lui manquer, c'est son idôle vaudou.
Celle pour et avec qui il à tout fait par amour.

Poison Ivy, seule, toute seule...

(Dédié à Alain Feydri, auteur de "Les Cramps - Pour l'amour d'Ivy").

 

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

20:31 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Un jour de 1979, la sonnerie de ma porte résonna au milieu de la nuit. Tombé du lit, j'ai ouvert en grommelant un vague "mouikestuveux ?" à un vieux complice auquel il répondit par un altier "Mec, j'ai l'avenir du rock&roll !". Devant une telle assurance, intrigué, je l'ai invité à entrer. Il portait un sixpack de blonde et un album à la mystérieuse pochette noir/blanc. C'était le Gravest Hits des Cramps qu'il posa d'autorité sur ma platine. Bientôt, le martèlement métronomique de Nick Knox (batteur du band de '78 à '90) monta dans la nuit et réveilla ma voisine du dessous, une mère de famille portugaise sympathique qui supportait depuis plusieurs années mes séances soniques avec un esprit de tolérance disparu. En échange, elle invitait sa famille pour de bruyantes agapes de 3 jours au moment des fêtes sans que je me plaigne. Mais cette nuit-là, ce fut au dessus de son seul de résistance. Elle empoigna un balai et se mit à frapper mon plafond en rythme sur "Lonesome Town". On a sifflé les bières et fait tourner la rondelle jusqu'à l'aube. Mon pote ne m'avait pas menti. Il m'avait fait découvrir les Cramps formés à l'époque de Lux Interior, Poison Ivy, Nick Knox et Bryan Gregory avec ses talons aiguilles, sa flying V à pois, sa mèche blanche et ses cactus en pot autour du cou. A la fin des 70's, les Cramps et toute la subculture qu'ils revendiquaient fièrement étaient bel et bien l'avenir du rock&roll.

Écrit par : paglop77 | 12/06/2010

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