25/08/2010
Point Godwin
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Il faut que la chute se poursuive. Nous marchons sur la tête mais personne ne s'en rend compte. Toute la Gôche bien-pensante se plaint du projet du Gouvernement de Sarkozy de supprimer la Nationalité Française aux délinquants commettant des délits très graves. Ah ! ça s'émeut et ça suinte de sentimentalisme, ça en appelle à la vigilance citoyenne face à la montée de l'hydre nazie. Les pauvres cons. Qu'un fascisme s'installe donc, ils verraient la différence et rappelleraient de leurs voeux la restauration de Sarkozy ou Le Pen au pouvoir. Le Front Populaire de 1938, c'est-à-dire la Gauche d'alors, prévoyait déjà que tout nouveau français naturalisé depuis moins de 10 ans et commettant un délit passible d'une année de prison seulement puisse être déchu de sa nationalité française. Mais Ségolène, tout sourire, s'en moque, elle préfère s'adonner à l'illumination de Balaam et convoquer les coeurs pour qu'ils pensent à la place des cervelles, et tous ses camarades de combat à sa suite. Pitres. Guimauve poisseuse. Utopistes qui nous préparent les bains de sang de demain.
Et il faut les voir, ces chiens, applaudir à l'arrestation d'un vieillard de 73 ans qui a eu le culot de tirer sur deux pauvres filles, issues de la diversité, qui tentaient de le cambrioler, en blessant une gravement au thorax. Et que disent-ils, nos bisounours ? Que le vieil homme aurait dû se laisser voler ! Vous le croyez ça ?
En attendant, quand une vieille mamie de 97 ans meurt une semaine après avoir été victime d'une agression violente chez elle, là, pas de bruit... personne n'en parle. Après tout, elle avait 97 ans cette vieille, elle a bien vécu, non ? Les ordures ! Comme j'aurais préféré qu'elle dégomme la tête des enfants de salauds qui s'en sont pris à elle. D'ailleurs si vous approchez de la cinquantaine pleurez d'avance sur vos vieux jours, puisque les agressions à l'encontre des retraités sont en augmentation. Autant le dire, ça nous promet des retraites heureuses entre le faible pécule que nous toucherons pour survivre et les attaques de crétins sanguinaires cherchant à s'en emparer.
Et Villepin, pauvre burne avec son verbe fleuri, qui se prend pour Lamartine ou Hugo et qui ne sera jamais ni l'un ni l'autre et encore moins De Gaulle qu'il ne fait que singer. Il collabore politiquement avec une femme qui déclare vouloir, en travaillant avec lui, servir la France et l'Algérie ! J'aimerais bien savoir comment réagirait l'opinion algérienne si un français d'origine, naturalisé algérien ou né en Algérie, prenait du service politique là-bas et déclarait vouloir servir l'Algérie et la France. Est-il nécessaire de faire des commentaires ?
Reste la suppression pure et simple de Louis XIV et de Napoléon Ier en cours d'Histoire au Collège. Remplacés par je ne sais quel enseignement sur les Aztèques, les Mayas, et les Empires Africains. Non qu'il y ait du mal à cela, mais comment faire tenir debout un peuple s'il ne connaît pas sa propre Histoire et n'apprends à en être fier quand de bonnes choses ont été réalisées et critique lorsque des erreurs ont été commises ? Nos dirigeants veulent des chiens qui tendent la patte, peut-être pour donner raison à Houria Bouteldja qui traite les blancs de sous-chiens ? Toujours est-il que c'en est fini des batailles de l'Empereur, perdues ou gagnées, à présent nous allons nous édifier en nous confrontant à l'Empire Africain du Monomotapa qui va nous émerveiller avec ses... euh... grandes inventions.
Tentez d'en parler, vous recevrez les points Godwin adéquats. C'est toujours la même histoire. Le Gôchiste de base qui demeure désespérément de Gôche (j'ai entendu ça, oui, et ça m'a fait marrer cette volonté de demeurer attaché contre la Raison elle-même à un système politique qui a prouvé depuis belle lurette qu'il ne pouvait fonctionner en rien) ne sait trouver d'autres mots que "fasciste", "raciste" sitôt que l'on évoque les problèmes que j'ai mentionné ci-dessus. C'est un niveau d'argumentation implacable.
Le Gôchiste a une affection toute particulière pour les apophtegmes abstraits, les verdicts croupis, les clichés ressassés sans rumination, les antiennes momifiées, les expressions insignifiantes, les slogans faciles, les devises creuses qui font office chez lui de pensée. Il aime faire perdre au langage toute substance, comme le désiraient déjà les nazis et les éminences soviétiques. C'est ainsi qu'Adorno eut le culot de déclarer qu'après Auschwitz il n'était plus possible de faire de la poésie. Autrement dit, après Auschwitz et les Goulags, autant le dire, à voir où le langage en est, on peut décréter que Hitler et Staline ont gagné. A part ça, il n'y a aucun lien psychologique entre le nazisme et le communisme. Le langage n'est plus du tout le lieu du sens mais celui où ça blablate, le poulailler où les significations se perdent et expirent. "Fascîîîîsteuh" ! Vacuité et Néant plutôt. Et ça prolifère au point où le Gôchiste qui n'est qu'un sinistre petit bourgeois qui s'ignore, ou feint de l'ignorer, clame des choses dont il méprise la portée et qui sera celle-ci : des massacres et des affrontements se préparent et je rêve d'avance de voir leurs mines défraîchies au jour "j" lorsqu'ils crieront aux barbus déterminés qu'ils sont pour l'amitié entre les peuples, qu'ils ne sont pas racistes, toussa toussa... avant que la lame ne s'abatte sur leurs gosiers.
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