06/10/2010
Geert Wilders, un homme libre
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Voici le discours intégral de Geert Wilders, à Berlin, le 2 octobre dernier à propos de son jugement, de la victoire de son parti lors des dernières élections aux Pays-Bas et, surtout, à propos de l'islamisation générale en cours en Europe. Geert Wilders était à Berlin afin de rendre visite à René Stadtkewitz et de nouer des contacts. Ce dernier est devenu le mouton noir au sein des démocrates chrétiens allemands et a, ainsi, été exclu de la CDU pour ses positions radicales à propos de l'immigration et de l'islam en particulier. Il vient de fonder le parti "La liberté" et tente désormais de s'installer dans le paysage politique allemand au grand désarroi des gôchistes allemands.
Comme il fallait s'y attendre, Geert Wilders est accusé d'être un dangereux extrémiste de droite, tout comme René Stadtkewitz, alors qu'il défend Israël et a déclaré des choses comme celle-ci :
« Je n'ai rien contre les individus, mais nous avons un problème avec l'idéologie islamique. Je ne veux pas renvoyer ceux qui sont ici et veulent s'assimiler, mais je leur dis de se débarrasser de cette idéologie, que je qualifie de fasciste. »
Ou encore ceci :
« Je le dis de manière plus claire : ma culture est meilleure que la culture islamique. Nous ne traitons pas les femmes, les homosexuels, les relations politiques au sein de la société, comme cette culture attardée. Les individus sont égaux. »
Voyez Le Figaro du 7 mars 2008
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 1/4
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 2/4
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 3/4
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 4/4
Pour ceux qui ne maîtrisent ni l'allemand ni le sous-titrage en anglais, voici via Riposte Laïque la traduction intégrale du discours en français, par Sylvia Bourdon, à lire de bout en bout avant d'agiter les fantômes des zeuléplussombres deuh'not'histwwoouuuaâââr !
"Chers Amis, je suis heureux d’être aujourd’hui à Berlin. Comme vous le savez, cette invitation de mon ami René Stadtkewitz, lui a coûté son statut de membre de la CDU de Berlin. Cependant, René ne s’est pas laissé intimider. Il n’a pas trahi ses convictions. Son éviction fut pour René l’occasion de fonder son propre parti politique. René, je te remercie pour cette invitation et te souhaite le succès que tu mérites avec ton nouveau parti.
Mes amis, comme vous le savez peut-être, ces dernières semaines furent pour moi épuisantes. En début de semaine nous avons pu former avec succès un gouvernement minoritaire avec les libéraux et les chrétiens démocrates, soutenus par mon parti. Cela est un événement historique pour les Pays Bas. Je suis fier d’avoir pu y contribuer. En ce moment même, dans le cadre d’une conférence, les chrétiens démocrates doivent décider leur entrée dans cette coalition.
S’ils le font, nous serons en mesure de reconstruire notre pays, de garder notre identité nationale et d’offrir à nos enfants un futur meilleur. Malgré mon agenda chargé, c’était pour moi une obligation de venir à Berlin, car, l’Allemagne aussi a besoin de défendre son identité allemande et de résister à l’islamisation de l’Allemagne.
La Chancelière Angela Merkel déclare que l’islamisation de l’Allemagne est inévitable. Elle appelle les citoyens à s’adapter aux changements provoqués par l’immigration. Elle souhaite que vous vous adaptiez à cette situation.
Le Président de la CDU déclare – je cite : « Les mosquées deviendront plus qu’avant une partie du paysage de nos villes. » fin de la citation. Mes amis, nous ne devons pas accepter l’inacceptable, sans essayer de tourner cette page. Il est notre devoir de politique, de préserver notre nation pour nos enfants.
J’espère que le mouvement de René sera autant couronné de succès que mon propre parti Partij voor de Vrijheid, comme celui de Oskar Freysinger, la Schweizerische Volkspartei en Suisse, ou celui de Pia Kjaersgaards, le Dansk Folkeparti au Danemark et autres mouvements du genre. Ma très chère amie, Pia, déclarait récemment à l’invitation de la Sverigedemokraterna : « Je ne suis pas venue, afin de me mêler de la politique intérieure suédoise. Cela est l’affaire des Suédois. Non, je suis venue car, malgré des différences certaines, le débat Suédois me fait penser au débat que nous avons déjà mené depuis 15 ans au Danemark. Et, je suis venue en Suède, car cela concerne aussi le Danemark. Nous ne pouvons pas rester assis là, les bras tombants et être des témoins muets du développement politique de la Suède. »
Ceci est valable pour moi en tant que Néerlandais concernant l’Allemagne. Je suis ici, parce que l’Allemagne est pour les Pays Bas et le reste du monde de grande importance parce que, sans un partenaire allemand fort, le « International Freedom Alliance » « Alliance Internationale pour la Liberté » ne pourra jamais être portée sur les fonds baptismaux. Mes chers amis, demain est le jour de l’unification allemande. Demain, depuis exactement vingt ans, votre grande nation se réunifiait, suite à la faillite de l’idéologie communiste. Le jour de la réunification de l’Allemagne est un jour important pour toute l’Europe.
L’Allemagne est la plus grande démocratie d’Europe. L’Allemagne est le moteur économique de l’Europe. La prospérité et le progrès de l’Allemagne sont nécessaires pour nous tous car, la prospérité et le progrès de l’Allemagne est une condition pour la prospérité et le progrès de l’Europe. Cependant, si je suis aujourd’hui devant vous, c’est pour vous mettre en garde d’un danger de séparation. L’identité nationale de l’Allemagne, sa démocratie, sa prospérité économique sont menacées par l’idéologie politique de l’islam.
En 1848, Karl Marx inaugurait son manifeste avec cette phrase désormais célèbre : « Un fantôme entoure Europe, le fantôme du communisme. » De nos jours, c’est un autre fantôme qui entoure l’Europe. C’est le fantôme de l’islam. Ce danger est également politique. L’islam n’est pas seulement une religion, comme beaucoup le pensent : l’islam est avant tout et surtout une idéologie politique.
Cette constatation n’est pas nouvelle. Je voudrais citer à partir de ce bestseller et la série télévisée de la BBC ; The Triumph of the West, (Le Triomphe de l’Occident) ce qu’écrivait le très réputé historien d’Oxford, J.M. Roberts en 1985 :
« Alors que nous parlons sans précaution de l’islam, comme d’une ‘religion’, ce mot véhicule beaucoup de significations intermédiaires, en particulier dans l’histoire de l’Europe de l’ouest. Le musulman est d’abord et avant tout le membre d’une communauté, le disciple d’un chemin bien précis. Le partisan d’un système de droit bien précis et qui revendique une opinion théologique bien précise. » Fin de la citation.
Le professeur Flamand, Urbain Vermeulen, qui fut le président du European Union of Arabists and Islamicists, souligne également que « l’islam est d’abord un système juridique, une loi » avant d’être une religion. Fin de la citation.
L’historien politique Américain, Mark Alexander écrit, je cite : « L’erreur majeure est de considérer l’islam comme une autre des grandes religions mondiales. Ce n’est pas ainsi que nous devons réfléchir. L’islam est politique, sinon, il n’est rien. Cependant, bien évidemment qu’il est politique avec une dimension spirituelle …, qui rien n’arrêtera, jusqu’à ce que l’occident disparaisse, jusqu’à ce que l’occident soit réellement, totalement islamisé. » fin de citation.
Cela ne sont pas uniquement des déclarations des adversaires de l’islam. Des intellectuels musulmans disent aussi la même chose. Pour ceux qui ont lu le coran, la sira et les hadithes, il n’y a aucun doute sur la nature de l’islam. Abdul Ala Maududi, un influent penseur pakistanais du 20ème siècle a écrit, je le cite tout en soulignant que ce ne sont pas mes mots, mais ceux d’un savant influent islamique : « L’islam n’est pas seulement une conviction religieuse, ‘mais’ une idéologie révolutionnaire et le Jihad se rapporte à ce combat révolutionnaire, partout, autour de cette terre, à détruire tous les Etats et gouvernements qui s’opposeront à l’idéologie et au programme de l’islam. » fin de citation.
Ali Sina, un apostat Iranien, qui vit au Canada, mentionne qu’il y a une règle d’or au cœur de chaque religion – que nous devons traiter les autres, comme nous aimerions qu’ils nous traitent. En islam, cette règle ne vaut que pour les frères de croyance, pas pour les infidèles.
Ali Sina déclare – je cite – « Les raisons pour lesquelles je suis contre l’islam, ne sont pas parce que c’est une religion, mais parce que c’est une idéologie politique impérialiste, que c’est une domination déguisée en religion. Parce que l’islam ne suit pas la règle d’or, il attire des individus violents. » fin de citation.
Une étude sans aucune passion sur le début de l’histoire de l’islam montre de façon incontestable que c’était le but de Mohammed, de conquérir son propre peuple, les Arabes, de les unifier sous sa domination pour ensuite conquérir le monde et le dominer.
Cela était l’idée à l’origine, qui était ostensiblement politique et qui fut soutenue par le pouvoir militaire. « Je fus convaincu de combattre tous les hommes, jusqu’à ce qu’ils déclarent : ‘Il n’y a pas de Dieu hors d’Allah’ lançait Mohammed dans son dernier discours. Il réalisa cela en total accord avec la loi coranique dans la sourate : 8 :39 : « Combattez les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’incroyants et jusqu’à ce que tous croient en Allah. »
Selon la mythologie, Mohammed fondait l’islam à la Mecque, après que l’ange Gabriel en l’an 610 lui apparut pour la première fois. Les douze premières années, l’islam, plutôt religieux que politique, ne fut pas un grand succès. En 622, Mohammed se dirigea avec son petit groupe de 150 partisans pour Yatrib, une oasis majoritairement juive. C’est là qu’il fit ériger la première mosquée de l’histoire, prit le pouvoir politique, intitula Yatrib du nom de Medine, ce qui signifie « la ville du prophète » et débuta sa carrière en tant que maître militaire et politique qui conquit toute l’Arabie. Ce qui, par cette migration, marqua le calendrier islamique de hidschra, et transforma l’islam en mouvement politique. A la mort de Mohammed, l’islam se transforma concrètement, se basant sur ses paroles en charia, un système législatif qui légitime une domination répressive basée sur le divin, y compris les règles du Jihad et pour le contrôle absolu des fidèles et infidèles. La charia est la loi de l’Arabie Saoudite, de l’Iran et d’autres Etats musulmans. Elle est aussi d’une importance centrale pour ‘Organization of the Islamic Conference’, qui stipule dans l’article 24 de sa ‘déclaration des droits de l’homme’ au Caire, qu’en islam ‘tous les droits et les libertés sont soumis à la charia islamique’. L’OIC n’est pas une institution religieuse, mais une représentation politique.
C’est la force électorale la plus importante au sein des Nations Unis qui rédige des rapports sur la soi-disant ‘islamophobie’ des pays occidentaux et nous reproche de porter atteinte aux droits de l’homme. Afin d’exprimer cela en langage biblique : Ils cherchent l’éclat de verre dans notre œil et ignorent la poutre dans le leur.
Avant de continuer et afin d’éviter tout malentendu, je voudrais souligner que je parle de l’islam et non des musulmans. Je fais toujours une différence entre les hommes et l’idéologie, entre musulmans et l’islam. Il existe un grand nombre de musulmans modérés, cependant l’idéologie de l’islam n’est pas modérée et possède des ambitions globales. Ses intentions sont d’imposer au monde la loi islamique, la charia. Cela doit être obtenu par le Jihad.
La bonne nouvelle est que des millions de musulmans dans le monde, parmi eux, un grand nombre en Allemagne et dans les Pays-Bas, ne suivent pas la charia, encore moins le Jihad. La mauvaise nouvelle est que, ceux qui passeront à l’acte, sont prêt à utiliser tous les moyens afin d’atteindre leur but idéologique et révolutionnaire. En 1954, l’historien anglo-britannique, le professeur Bernard Lewis écrivit dans son essai : Communisme et islam, sur, je cite « le totalitarisme dans la tradition politique islamique », fin de citation. Le professeur Lewis continu, je cite : « que la répartition du monde dans la maison islam et la maison de la guerre, montrent des parallèles avec la vision du monde communiste. Le fanatisme agressif du croyant est du même ressort. » fin de citation. Mark Alexander lui, estime que, la nature de l’islam se différencie très peu des visions idéologiques totalitaires du national socialisme et du communisme. Il énumère les caractéristiques suivantes sur ces trois idéologies :
• Premièrement : Ils procèdent à l’épuration politique, afin de nettoyer la société de ce qu’ils estiment non désirable.
• Deuxièmement : Ils ne tolèrent qu’un seul parti politique. Là, où l’islam tolère d’autres partis, il exige cependant que tous les partis soient islamiques.
• Troisièmement : ils obligent le peuple de se diriger vers le chemin qu’ils imposent.
• Quatrièmement : ils gomment les différences libérales entre le domaine du privé et du public.
• Cinquièmement : Ils transforment le système éducatif en un appareil d’endoctrinement général.
• Sixièmement : Ils établissent les règles pour l’art, la littérature, les sciences et la religion.
• Septièmement : ils oppriment les êtres, auxquels est assigné un statut de seconde classe.
• Huitièmement : ils créent une sorte d’état émotionnel prèt du fanatisme ou l’ajustement s’identifie par le combat et la dominance.
• Neuvièmement : Ils se comportent de manière provocatrice face à leurs adversaires et méprisent de leur côté, toutes concessions alors qu’ils considèrent comme une faiblesse la complaisance de leurs rivaux.
• Dixièmement : Ils considèrent la politique comme l’expression du pouvoir.
• Et enfin, ils sont antisémites.
Il existe un autre parallèle remarquable, mais celui-là n’est pas une caractéristique de ces trois idéologies politiques, mais une caractéristique de l’occident. C’est apparemment, l’incapacité de l’occident à reconnaître le danger. La condition à comprendre le danger politique est l’empressement de voir la réalité, même si cette dernière est désagréable. Hélas, il semblerait que les politiques modernes aient perdu cet empressement.
Notre incompétence nous mène à nier les faits logiques et historiques, malgré notre expérience. Qu’est ce qui ne va pas chez l’homme occidental, moderne, que nous répétions toujours et toujours les mêmes erreurs ? Il n’y a pas meilleur endroit afin de réfléchir à cette question, qu’ici à Berlin, l’ancienne capitale du Reich du mal, d’une Allemagne nazi et, cette même ville qui ensuite fut prisonnière durant 40 ans de cette soi-disant ‘democratie’ de la République ‘Démocratique’ Allemande. Lorsque les citoyens de l’Europe de l’Est se détournèrent en 1989 du communisme, ils furent inspirés par des dissidents comme Alexandre Soljenitsine, Vaclav Havel, Vladimir Bukowski et d’autres, qui leur disaient que les hommes ont des droits, mais aussi des devoirs de vivre ‘dans la vérité’. La liberté exige une veille constante. Cela vaut aussi pour la vérité. Seulement, Soljenitsine ajoutait que ‘la vérité est rarement agréable ; elle est presque sans exception amère’.
Regardons ensemble cette amère vérité. Nous avons perdu notre capacité à reconnaître le danger et à comprendre la vérité, car nous ne savons plus évaluer la liberté. Les politiques de pratiquement tous les partis établis promeuvent l’islamisation. Ils applaudissent chaque nouvelle école islamique, banque islamique et chaque nouvelle cour islamique. Ils considèrent que l’islam vaut notre culture. Islam ou liberté . Cela ne leur signifie rien. Mais cela signifie beaucoup pour nous. L’estabishment en son intégralité, les élites, les universités, les églises, les syndicats, les médias, les politiques, mettent en jeu nos libertés si chèrement acquises. Ils évoquent l’égalité, mais curieusement, refusent de voir qu’en islam, les femmes ont moins de droits que les hommes et que les incroyants ont également moins de droits que les partisans de l’islam.
Allons nous répéter les événements tragiques de la République de Weimar ? Allons nous nous soumettre à l’islam, car notre dévotion à la liberté est morte ? Non, cela ne se passera pas ainsi. Nous ne sommes pas comme Madame Merkel. Nous n’acceptons pas que l’islamisation soit devenu un fait établi. Nous devons préserver la liberté. Même si nous l’avons déjà partiellement perdue, nous devons la retrouver dans le cadre des élections démocratiques. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de nouveaux partis qui défendent ce que signifie la liberté. Afin de soutenir ces partis, j’ai tenu à créer l’International Freedom Alliance. (Alliance Internationale de la Liberté).
Comme vous le savez, je suis poursuivi aux Pays-Bas. Lundi, je dois me présenter devant le tribunal et durant tout le mois qui va suivre, je devrais le consacrer à cette procédure. Cette procédure fut instruite contre moi, parce que j’ai exprimé mon avis sur l’islam et parce que j’ai tenu des conférences, écris des chroniques et montré mon film Fitna sur ce sujet. Je vis sous protection policière constante, car des extrémistes islamistes veulent m’assassiner. Et, c’est moi que l’on instruit devant les tribunaux, dont l’establishment néerlandais se compose pour la plus grande partie de non musulmans. C’est ceux là même qui veulent me contraindre au silence.
Je suis traîné devant les tribunaux, car mon pays ne peut plus exercer son droit exclusif à la liberté. Hélas, nous ne disposons pas, comme aux Etats Unis d’un droit à la liberté de parole, inscrit dans la constitution, qui garantie aux hommes la liberté d’expression et rend ainsi possible avec leurs paroles, d’initier ouvertement des débats. Contrairement aux Etats Unis, les Etats nationaux et de plus en plus l’Union Européenne, nous prescrivent, à nous citoyens, même aux politiques démocratiquement élus, comment, je dois penser et ce que je peux dire. Ce qu’il nous est désormais interdit de dire est que notre culture, en comparaison d’autres cultures est supérieure. De telles déclarations sont désormais considérées comme discriminantes, même haineuses.
A travers les écoles, les médias, nous sommes quotidiennement endoctrinés par le message que toutes les cultures se valent et que si une culture est pire que les autres, c’est la nôtre. Un torrent de sentiments de culpabilité et de honte concernant notre identité, à laquelle nous tenons, se déverse sur nous. On nous recommande de bien vouloir respecter tout le monde, sauf nous-même. Cela est le message de la gauche et de l’establishment du politiquement correct. Ils veulent éveiller en nous, le sentiment de honte envers notre propre identité, afin que nous nous écartions de toute action de la défendre. Cette obsession destructrice de nos élites politiques et culturelles, envahies par le sentiment occidental de culpabilité, obstrue la vérité sur les vues que l’islam a sur nous. Le coran qualifie les non-croyants de kouffar, ce qui signifie littéralement « ceux qui refusent » ou les « ingrats ». En conséquence, les incroyants sont « coupables ».
L’islam enseigne que nous sommes tous nés croyants. L’islam enseigne que, si nous ne sommes pas des croyants aujourd’hui, cela est de notre faute ou la faute de nos ancêtres. Ce qui signifie que nous sommes considérés comme kafir « coupables », car nous-même ou nos ancêtres sommes des apostats. Et que, selon l’avis de certain, nous méritons d’être soumis. Nos intellectuels d’aujourd’hui sont totalement aveugles face aux dangers de l’islam. Le dissident soviétique, Vladimir Bukovsky déclarait que l’occident a omit lors de la chute du communisme, de dénoncer ceux qui jouaient le jeu des communistes en prêchant pour la détente politique, pour la réduction des tensions internationales et pour une coexistence pacifique. Il souligne que la guerre froide – je cite – « était une guerre que nous n’avons jamais gagnée. Nous n’avons même pas lutté. La plupart du temps, l’occident s’adonnait à la politique de l’apaisement face au bloc soviétique et, les pacifistes ne gagnent jamais les guerres. » fin de citation.
L’islam est le communisme contemporain. Cependant, en raison de notre incapacité d’avoir su solder le communisme, nous démontrons notre impuissance à maîtriser, tant nous sommes prisonniers de la vieille banalité communiste de la dissimulation et de la tromperie verbale, qui jadis envahissaient les nations de l’est et viennent désormais nous envahir tous. Comme ils se posaient déjà en aveugles face au communisme, de même, cette même gauche, par sa défaillance passée, ferme les yeux devant l’islam. Ils servent aujourd’hui les mêmes arguments qu’hier, de la détente, des meilleures relations, de l’apaisement. Ils prétendent, que notre ennemi est aussi amoureux de la paix que nous, que, si nous faisions un pas vers lui, il fera de même, qu’il ne demande que du respect et que, si nous le respectons, il nous respectera aussi. Nous entendons les énièmes répétitions de ce vieux moralisme égalitariste. Ils s’évertuent à déclarer que « l’impérialisme » occidental est aussi destructeur que l’impérialisme soviétique. Aujourd’hui, ils lancent que « l’impérialisme » occidental est aussi mauvais que le terrorisme islamiste.
Dans mon discours prêt de Ground Zero, le 11 septembre dernier à New York, je soulignais qu’il fallait désormais arrêter ce petit jeu de la culpabilisation de l’occident, de l’Amérique, que les prêcheurs islamistes jouent avec nous. Nous mêmes, nous devons arrêter de jouer ce jeu. A ceux là, j’adresse le même message. C’est une offense de nous raconter que nous sommes coupables et que nous méritons ce qui nous arrive. Nous méritons encore moins de devenir des étrangers dans nos propres pays. Nous ne devons pas accepter ces offenses. Parce que premièrement, la civilisation occidentale est la plus libre et la plus florissante de la terre. C’est bien pour cela qu’autant d’immigrants veulent venir chez nous.
Deuxièmement, nous ne connaissons pas de culpabilité collective. Des individus libres sont des acteurs moraux libres, qui sont exclusivement responsables de leurs faits et gestes. Je suis très heureux d’être ce jour à Berlin afin de lancer ce message, qui est particulièrement important en Allemagne. Ce qui pu se passer dans le passé dans votre pays, pour cela la génération actuelle n’est pas coupable. Ce qui pu encore se passer dans le passé, ce n’est pas une excuse pour punir les Allemands d’aujourd’hui. Cependant, vous n’avez aucune excuse de vous retirer du combat pour votre propre identité. Il est de votre responsabilité d’éviter les erreurs du passé. Il est également de votre responsabilité d’être aux côtés de ceux qui sont menacés par l’islam. Comme l’Etat d’Israël et de ses citoyens juifs.
La République de Weimar rejetait le combat pour la liberté et fut écrasée par une idéologie totalitaire avec des conséquences catastrophiques pour l’Allemagne, le reste de l’Europe et le monde. Ne laissez pas passer l’occasion de combattre pour votre liberté. Je suis très heureux d’être parmi vous aujourd’hui, car il semble, que, 20 ans après la réunification, cette nouvelle génération ne ressent plus de sentiment de culpabilité d’être allemand. L’actuel débat qui fait rage sur le livre récemment publié de Thilo Sarrazin est un signe que l’Allemagne s’apaise avec elle même. Je n’ai pas encore lu le livre du Dr. Sarrazin, mais je constate que, pendant que les élites du politiquement correct s’insurgent contre ses thèses et intervinrent en faveur de sa démission de dirigeant de la Bundesbank, la grande majorité des Allemands approuvent et estiment que le Dr. Sarrazin a mis l’accent sur un sujet urgent et brûlant. « L’Allemagne capitule » alerte Sarrazin et appelle les Allemands à contrecarrer ce process. L’énorme succès du livre prouve qu’un grand nombre d’Allemands sont du même avis.
Les Allemands ne veulent pas voir leur pays disparaître, malgré l’endoctrinement politique qu’on leur fait subir. L’Allemagne n’a plus honte de retrouver sa fierté nationale. En ces temps difficiles, qui menacent nos identités nationales, nous devons nous défaire de ce sentiment de culpabilité, nous ne devons plus nous sentir coupable d’être ce que nous sommes. Nous ne sommes pas « kafir » nous ne sommes pas coupables. Comme les autres peuples aussi, les Allemands ont le droit de rester ce qu’ils sont. Les Allemands ne doivent pas devenir Français, ni Hollandais, ni Américains, ni Turcs. Ils doivent rester Allemands.
Lorsque le Premier Ministre Erdogan visitait l’Allemagne en 2008, ce dernier recommandait fermement aux Turcs qui vivent en Allemagne de rester Turcs. Il déclarait mot pour mot : « l’assimilation est un crime contre l’humanité ». Erdogan aurait pu avoir raison, s’il s’était adressé aux Turcs en Turquie. Seulement voilà, l’Allemagne est le pays des Allemands. En conséquence, les Allemands ont le droit de demander que ceux qui viennent sur leur territoire afin d’y vivre, s’adaptent aux usages du pays. Ils ont le droit – non – ils ont le devoir envers leurs enfants d’exiger que les nouveaux arrivants respectent l’identité Allemande et son droit à la garder.
Nous devons réaliser que l’islam se propage de deux manières. Comme ce n’est pas une religion, la conversion n’est qu’un phénomène marginal. Historiquement, l’islam se propageait soit par la force militaire ou par l’arme de l’hirjra, l’immigration. Mohammed conquit Medine par l’immigration. Hirjra signifie ce que nous observons aujourd’hui. L’islamisation de l’Europe avance continuellement. Cependant, l’occident n’a pas de stratégie pour gérer l’idéologie islamiste, étant donné que nos élites déclarent que nous devons nous adapter, au lieu du contraire. Dans ces circonstances, nous pouvons nous inspirer de l’Amérique, la nation la plus libre du monde. Les Américains sont fiers de leur nation, de leurs acquits, de leur drapeau.
Nous devons également être fiers de notre nation. Les Etats Unis furent depuis toujours une terre d’immigration. Le Président Theodore Roosevelt avait une vision claire des devoirs des immigrants. Voici ce qu’il déclarait à ce sujet, je cite : « Nous devons exiger que l’immigrant, qui arrive avec de bonnes intentions, devienne Américain et s’assimile. Il doit être traité comme tous les autres en totale égalité. Cela est valable uniquement si le sujet devient un Américain et rien qu’un Américain. Il ne peut exister deux appartenances. Nous avons de l’espace que pour une seule loyauté et cela est la loyauté au peuple Américains. » fin de citation. Ce n’est pas mon devoir de définir ce qu’est l’identité nationale allemande. Cela est de votre responsabilité. Seulement, ce que je sais est que la culture allemande, ainsi que celle de ses voisins et donc, de mon pays, prend ses racines dans les fondements humanistes du judéo-christianisme.
Chaque politique responsable a l’obligation de garder ces valeurs face aux idéologies qui les menacent. Une Allemagne couverte de mosquées et envahie de femmes voilées n’est plus l’Allemagne de Goethe, Schiller, Heine, Bach et Mendelssohns. Ce serait pour nous tous une grand perte. Il est de la plus haute importance que vous, en tant que nation, soigniez et gardiez ces racines. Autrement, il ne vous sera plus possible de garder votre identité. Vous disparaîtriez en tant que peuple. Vous perdriez votre liberté. Et, avec vous, toute l’Europe perdrait sa liberté. Mes amis, lorsque Ronald Reagan visitait Berlin encore séparé, il y a 23 ans, non loin d’ici, près de la porte de Brandenburg, ce dernier déclarait au Secrétaire Général Soviétique : « Monsieur Gorbachev, détruisez ce mur ! » Monsieur Reagan n’était pas un pacifiste, mais un homme qui disait la vérité et qui aimait la liberté. Nous aussi, nous devons aujourd’hui détruire un mur. Ce n’est pas un mur de béton, mais un mur du mensonge, sur la vraie nature de l’islam.
La International Freedom Alliance (Alliance Internationale pour la Liberté) a l’intention de coordonner tous les efforts nécessaires. Parce que nous disons la vérité, les électeurs de mon parti Partij voor de Vrijheid et d’autres partis comme le Dansk Fokeparti, la Schweizerische Volkspartei, nous a permis de nous positionner pour influencer le processus décisionnaire de la politique. A partir de l’opposition ou avec le soutien d’un gouvernement minoritaire, comme nous souhaitons le mettre en œuvre aux Pays Bas. Le Président Reagan a démontré qu’en disant la vérité, on peut changer le cours de l’histoire. Il a montré qu’il n’y a jamais de raison de désespérer. Jamais ! Réalisez naturellement votre devoir. N’ayez pas peur. Dites la vérité. Ensemble nous pouvons préserver la liberté et, mes amis, nous allons la garder notre liberté.
Merci "
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