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01/05/2011

Message aux écologistes intégristes qui voudraient vivre à l'ère des cavernes...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

« Nous tenterons de justifier notre opposition à la nature : on oublie trop facilement qu'elle-même, dans ses manifestations les plus typiques le champ, la forêt, le chemin, etc. résulte d'une conquête de l'homme et d'un patient labeur. On ne peut écrire qu'une histoire de la campagne. Le contemplateur de ses harmonies regarde la fin ou le décor, il néglige les moyens, la machinerie sous-jacente. Il a fallu, pendant des générations, débroussailler, planter, tailler, élaguer, aligner : les végétaux et les animaux, à leur tour, exposent des options et des opérations. Bref, la nature n'est pas naturelle.
À cette prétendue réalité en soi née de l'art qui dépasserait l'homme, le précéderait et même l'inspirerait, et qu'il devrait, en conséquence, préserver et respecter, reconnaissons au moins une caractéristique majeure : elle s'offre à nos élaborations. Elle constitue une sorte de matériauplastique qui permet et appelle les transformations ; en somme, la nature invite, non pas à la conservation, mais à l'artificialité. Elle ne demande qu'à être manipulée, brassée, réglée. »

François Dagognet, La Maîtrise du vivant, Hachette, 1988.

Comme le laissait entendre l'auteur de l'oeuvre de SF titanesque, "Dune", Frank Herbert, il n'y a de pensée écologique possible que celle de la Terraformation prochaine de la Terre.

 

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Et le plus important :

"2 : 5 Lorsque l'Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol.
2 : 6 Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.
2 : 7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
2 : 8 Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
2 : 9 L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
2 : 10 Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
2 : 11 Le nom du premier est Pischon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
2 : 12 L'or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.
2 : 13 Le nom du second fleuve est Guihon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch.
2 : 14 Le nom du troisième est Hiddékel ; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.
2 : 15 L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder."

Genèse 2 : 5-15

16:31 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Très jolie la fille mais quel rapport ?

Écrit par : Florian | 02/05/2011

Avec ses dreadlocks c'est l'image type de l'écologiste post moderne. Echange équitable,partage et gratuité.

Écrit par : Rex | 02/05/2011

"La nature demande..." Je dirai que la nature ne demande RIEN. Elle est, et à moins de la paganiser elle n'a pas de conscience, donc ni exigence ni même absence d'exigence. PAr contre il est a un autre sens du mot Nature, lequel entend que celle-ci nous contient. L'homme, c'est de la vie (Bios) plus de la parole disait les grecs. si quelque chose échappe à l'emprise du naturel, si quelque chose n'est pas nature mais esprit, c'est le langage. D'où Heidegger, d'où le Verbe...(dont j'ai de plus en plus tendance à penser qu'ils se rejoignent)

Écrit par : Restif | 04/05/2011

Les commentaires sont fermés.