Incarnation

En Suisse francophone, on a connu depuis la fin des 70's grosso modo les mêmes dérives "péda-gogo-giques" post-68 que nos cousins français avec des variantes en fonction des cantons et des exécutifs. Le fédéralisme helvétique offre une réelle autonomie cantonale. A Genève, chaque nouveau chef de département voulait (veut) marquer son mandat en introduisant une énième réforme jusqu'au jour où ils ont supprimé le système de notation en primaire. Des citoyens justement inquiets ont alors lancé une campagne médias suivi d'une pétition qui a débouché sur une votation populaire cantonale: le Dpt de l'Instruction publique a du réintroduire le système de notation (de 1 à 6). Malheureusement, le peuple français n'a pas cette possibilité de recours. A Genève, la qualité de l'enseignement primaire dépend de la compétence des instituteurs et de la situation géographique. Les écoles de certains quartiers ont une meilleures réputations que d'autres comme partout.

Écrit par : Paglop77 | 06/10/2011