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06/11/2011

Race supérieure

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 

Durant le règne d'Adolf Hitler, les allemands qui osaient faire preuve de liberté et de cynisme disaient : « Nous serons bientôt tous sveltes comme Goering, sportifs comme Goebbels et blonds comme Hitler. »

 

 

 

Ha ha ha ha ha !

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Commentaires

Voici un texte accompagné de mes commentaires (les parties entre parenthèses et signées bg) qui peut éclairer sur le développement de cette idéologie qui remonte avant le nazisme .

LA « RACE SUPERIEURE » (REFLEXIONS TRES INTERESSANTES SUR L’ESCLAVAGISME , D’UN JOURNALISTE/ECRIVAIN NOIR )
Au tournant des XIXème et XXème siècles, beaucoup d'Européens se considéraient comme une « race supérieure » à laquelle incombait le devoir de diriger le monde et de dominer les « races inférieures ». Plusieurs hommes politiques de cette époque ont parfaitement exprimé cette idéologie (tout cela n’étant pour moi, que la résultante de l’idéologie franc-maçonne dont Napoléon fut un des grands instigateurs et trés proche de cette « philosophie » antihumaniste (comme le sionisme, puisqu'il a réinstauré l'esclavagismre en 1802 pourtant aboli en 1794 et a créé le SM obligatoire pour que les Citoyens donnent jusqu'à 7 ans de leur vie pour la gloire et l'enrichissementr d'une élite) bg)
De JULES FERRY à ADOLF HITLER
En 1885, Jules Ferry déclare devant la Chambre des députés : « Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ».( !!!)
10 ans plus tard, Joseph Chamberlain, alors ministre des Colonies de Grande-Bretagne, lui fait écho : « Oui, je crois en cette race, la plus grande des races gouvernantes que le monde ait jamais connues, en cette race anglo-saxonne, fière, tenace, confiante en soi, résolue que nul climat, nul changement ne peuvent abâtardir et qui infailliblement sera la force prédominante de la future histoire et de la civilisation universelle « (Pas étonnant qu’il n’ait pas vu, pas plus que nos dirigeants et nos élites d’ailleurs , la progression d’Hitler et du nazisme pour en arriver en 38 à signer les accords de Munich !,ce qui a fait dire à Churchill : vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre, vous avez choisi le déshonneur mais aurez quand même la guerre » bg)
C’est ce type de discours que l’on retrouvera à l’identique, quelques décennies plus tard, dans le Mein Kampf d’Adolf Hitler : « La conception du monde raciste [...] ne croit pas du tout à l'égalité des races, mais reconnaît dans leur diversité des valeurs supérieures ou inférieures, et se sent obligée par cette prise de conscience à se conformer à la volonté éternelle qui domine cet univers, c'est-à-dire à favoriser la victoire du meilleur, du plus fort, à désirer la subordination du plus mauvais, du plus faible ».
Les nazis ont aussi emprunté leur théorie, à des universitaires comme Ludwig Gumplowicz, un des fondateurs de la sociologie, auteur en 1883 de, La lutte des races. Pour lui, l’histoire de l’humanité était fondée, non pas sur la lutte des classes,(la lutte des classes est un combat du même concept ; quels sont les critères de classification ? bg) comme chez Marx, mais sur la lutte des races, sur « la domination et l’exploitation de l’élément ethnique faible par l’élément ethnique puissant ».
Cette conception raciale du monde a été la justification du colonialisme, une des plus grande tragédie humaine de ces 2 derniers siècles.(et aujourd’hui c’est nous Citoyens libres qui devenons les assujettis des maîtres du Monde qui font et défont les Lois à leur gré dans l’intérêt d’une élite, mais certainement pas dans l’intérêt du peuple et de ceux qui les font vivre, nous entrainant inexorablement vers le 3ème conflit mondial bg ) En Afrique et en Asie, les victimes des guerres, des maladies, des famines engendrées par les Européens se comptent par dizaines de millions, et les crimes de leurs armées préfigurent ceux que les nazis commettront plus tard à l'encontre des peuples européens.
Lorsqu'en Algérie, la population d’un village, fuyant les exactions, se réfugiait dans une grotte, les officiers ordonnaient d'allumer un feu devant l’entrée et de l'entretenir durant toute la nuit. Au petit matin, on découvrait de plusieurs centaines de cadavres d’hommes, de femmes, d’enfants et même d’animaux entassés, morts d’asphyxie. C’était les « enfumades », prémices des chambres à gaz .(ce qui se passe à Gaza aujourd’hui ,n’est pas guère mieux bg)
En Europe, la conquête d’un « espace vital » par les nazis n’a pas été autre chose qu’une entreprise de colonisation. Hitler disait lui-même qu’il voulait dominer les Slaves et qu’il entendait « adopter à leur égard les méthodes admises de la colonisation ».(et la révolution soviétique a servi à quoi ? bg) Les démocraties européennes n’ont pas pardonné à Hitler, d’avoir importé sur leur continent des pratiques qu’elles réservaient jusqu’alors aux peuples d’Afrique et d’Asie.
LE COLONIALISME MATRICE DU NAZISME
Pour Hannah Arendt, le colonialisme a été la « matrice du nazisme ». Pour Domenico Losurdo également qui voit le nazisme comme « l’héritier de toute la tradition coloniale occidentale, qu’il a radicalisé ». Quant à Enzo Traverso, il écrit : « Il y a une continuité historique qui a fait de l'Europe un laboratoire des violences du XXème siècle et d'Auschwitz un produit authentique de la colonisation occidentale ». Pour refouler cette filiation historique, les démocraties européennes se sont employées - avec succès, malheureusement - à présenter Hitler, comme un fou démoniaque, alors qu’il n’était que leur propre miroir (cela s’appelle de la manipulation, comme tout est fait, pour que les Français admirent Napoléon bg)

Écrit par : logic | 10/11/2011

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