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08/06/2012

Quelques caresses qui rayonnèrent comme des prodiges

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Je me sentis écrasé par mon immonde destinée. Je fis un signe à la première venue : une petite blonde maigrelette, à peine aperçue. Elle avait des cheveux de mousse qui sentaient le champagne bon marché, des jarrets fragiles.
Elle m’accorda quelques caresses sommaires qui rayonnèrent comme des prodiges. Puis ce fut la même brisure que la première fois, mais je la dissimulais avec un soin rageur. Comme c’est long de se rhabiller. »

Pierre Drieu la Rochelle, L’Homme couvert de femmes

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

De Drieu, le grand-oncle infréquentable, je préfère les romans courts. "La comédie de Charleroi" est pour moi un des meilleurs livres de guerre (celle de 14-18) du XXe siècle et bien sûr "Le feu follet", son chef-d'œuvre. J'ai eu plus de peine avec "Gilles" et "Rêveuse bourgeoisie". Dans ce dernier, Drieu s'est essayé au roman psychologique, genre dans lequel il est un peu moins convaincant mais qui reste largement au-dessus de la majorité des titres publiés aujourd'hui par Gallimard, Grasset et Cie. Drieu, c'est de la littérature de haute époque. Son édition dans La Pléiade est tout-à-fait légitime.

René

Écrit par : Paglop77 | 14/06/2012

Je viens d'acquérir le volume de la Pléiade. ;-)

Écrit par : Nebo | 15/06/2012

Les commentaires sont fermés.