11/05/2013
La Renaissance rencontre enfin ce qui jusqu’alors lui manqua : un grand prince qui l’aime et un grand peuple qui l’appuie
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« 1655 : l’hégémonie française commence ; 1661 : Mazarin meurt. Louis XIV gouverne, la Renaissance rencontre enfin ce qui jusqu’alors lui manqua : un grand prince qui l’aime et un grand peuple qui l’appuie. Louis XIV réussit ce "coup de majesté" que la France attendait de lui. Il supprime les oppositions, il règne. Heureux les Français qui entrent dans la vie ! Le jour le plus beau s’est levé pour leur race. Heureux les catholiques, heureux les libertins, les poètes, les savants, les constructeurs et les soldats ; heureux Vauban, il a trente ans. Mazarin lègue au jeune roi de la paix ; Louis XIV la veut active et magnifique. Il a choisi, et pour toujours, les deux hommes forts qui l’aideront : Louvois, Colbert. Il répartit entre eux les charges de son gouvernement ; la guerre à l’un, la paix à l’autre, les frontières à Louvois, les côtes, les provinces à Colbert. Il engage des travaux immenses. Une entreprise, dont l’Europe s’étonne, sera la gloire de cette paix : Louis XIV veut unir l’Atlantique et la Méditerranée par un canal qui franchira les Cévennes. »
Daniel Halévy, Vauban
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