12/10/2013
L’argent appartient donc à la communauté et à chacune des personnes qui la composent
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« En effet, comme le dit l’apôtre (Epître de Daint Paul aux Romains, XlII, 7) : "Le tribut à qui de dû, l’impôt à qui de dû." Ce que le Christ voulut dire ainsi, c’est que l’on pouvait par là reconnaître à qui était dû le tribut : il était dû à celui qui combattait pour défendre l’Etat et qui, en raison de son autorité pouvait fabriquer la monnaie.
L’argent appartient donc à la communauté et à chacune des personnes qui la composent. Aristote le dit dans le septième livre de la Politique (Aristote, la Politique, VIl, 8 - 1328b 10), et Cicéron vers la fin de l’Ancienne Rhétorique (Cicéron, De l’invention, Il, 56 - § 168). »
Extrait du CHAPITRE VI
: A qui cette monnaie appartient-elle ?
« Et, si la monnaie peut être faite pour un moindre prix, il convient que le restant soit à l’administrateur ou à l’ordonnateur, c’est-à-dire au Prince ou au Maître des monnaies, comme une sorte de pension.
Mais, cependant, cette fraction doit être modérée et elle peut même être assez réduite si les monnaies sont en quantité suffisante, comme on le dira par la suite. Si une telle fraction ou pension était excessive, ce serait au détriment et au préjudice de toute la communauté comme tout un chacun peut facilement s’en rendre compte. »
Extrait du CHAPITRE VII
: Aux frais de qui la monnaie doit-elle être fabriquée ?
Nicole Oresme, Traité sur l’origine, la nature, le droit et les mutations des monnaies - 1355
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