15/11/2013
Je souffre de retourner vers le lit de la vie, sans sommeil, sans compagnie, et sans repos
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« Je lève de mon registre, fermé d’un geste lent, mes yeux brûlés de larmes que je n’ai pas pleurées, et, avec des impressions confuses, je souffre de ce qu’en fermant le bureau, on me ferme aussi mon rêve ; je souffre parce que le geste dont je ferme mon registre se referme aussi sur un passé irréparable ; et je souffre de retourner vers le lit de la vie, sans sommeil, sans compagnie, et sans repos, dans le flux et le reflux de ma conscience où se mêlent - telles deux marées au sein de la nuit noire, parvenues au terme de leur destin – ma nostalgie et ma désolation. »
« Si loin que je m’enfonce en moi-même, tous les sentiers du rêve me ramènent aux clairières de l’angoisse. »
« Et me voici entre la vie que j’aime à mon grand dépit et la mort que je crains dans sa séduction. »
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