18/11/2013
Je ne désire rien d’autre de la vie que la sentir se perdre, au long de ces soirées imprévues
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« Ombre obscure et fugitive d’un arbre citadin, son léger de l’eau tombant dans un bassin plaintif, vert du gazon régulier – jardin public dans le semi-crépuscule -, vous êtes en ce moment l’univers entier pour moi, car vous êtes le contenu plein et entier de ma sensation consciente. Je ne désire rien d’autre de la vie que la sentir se perdre, au long de ces soirées imprévues, au milieu d’enfants inconnus et bruyants qui jouent dans ces jardins, confinés dans la mélancolie des rues qui les entourent, et couverts, au-delà des hautes branches des arbres, par la voûte du vieux ciel où recommencent les étoiles. »
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