03/01/2014
S’il y avait davantage d’hommes d’affaires mettant tout leur coeur à se livrer à leurs activités en les tenant pour sacrées...
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« S’il y avait davantage d’hommes d’affaires ne visant pas leur profit personnel mais mettant tout leur coeur à se livrer à leurs activités lucratives en les tenant pour sacrées, ne doutez pas qu’une lumière se lèverait sur notre pauvre planète ! »
Giei Satô, Journal d’un apprenti moine zen
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Commentaires
Intéressant, mais je ne suis pas vraiment d'accord.
Ce qui fait la force d'un homme d'affaire, c'est qu'il ne court pas après l'agent comme vous et moi, pour être plus à l'aise, pouvoir se faire plaisir, mais parce qu'il considère la chasse aux gains comme un sport. Contrairement au reste du genre humain, il cherche l'argent pour l'argent.
Écrit par : XP | 03/01/2014
Et bien c'est là où nous divergeons... Cette citation est à considérer dans la perspective du Libéralisme... pour moi le vrai libéral ne considère l'argent que comme un moyen pour réaliser des choses, en affaires comme pour son bon plaisir... mais l'argent pour l'argent, à y regarder de près, ça n'est plus du libéralisme... c'est là où la confusion s'installe d'avantage encore dans les têtes mal faites qui critiquent le libéralisme sans s'être jamais vraiment penché sur la question sérieusement.
D'une certaine manière, le Christ résume cela assez remarquablement dans la parabole des talents, qui, d'ailleurs, a de multiples significations mais qui finissent pas se rejoindre dans l'économie Divine. J'ai même envie de dire que ceux qui cherchent l'argent pour l'argent sont à un tel point près de leurs sous qu'ils ne prennent pas grand risque... de ce fait ne créent pas grand-chose, ni pour eux, ni pour les autres. Ils misent toujours sur des coursiers sûrs de gagner et ne cherchent même pas à être inventifs... mais simplement à trouver de nouveaux coursiers gagnants selon leur angle de vue.
Le libéral cherche toujours à entreprendre... sa passion c'est de réussir à faire émerger quelque chose de nouveau, qui bouleversera les choses, les visions que nous avons du monde et des échanges et l'argent ammassé va leur permettre de pousser leur raisonnement jusque dans ses retranchements. La concurrence l'emporte lorsque le type qui a eu une remarquable trouvaille ne parvient plus à se renouveler. Le libéral aime la concurrence, ça le motive... il fait fructifier son argent en même temps que son talent d'homme... et il prend des risques, là où les autres soit n'en prennent pas, soit en prennent très très peu.
Tout homme d'affaire n'est pas forcément un libéral dans l'âme...
Enfin, il me semble...
C'est pour cela que tout "Gekko" à la "Wall Street", toute tentative de monopole à la Mosanto (en bisbille avec les états ou les comissions de Bruxelles, etc...) ça n'est plus du libéralisme... mais juste du business sous le couvert de l'échange de fric dans le seul but de faire du fric... et d'assoire un pouvoir.
Écrit par : Nebo | 03/01/2014
Soudain je vous comprends mieux. Et je vous trouve même limpide.
Vous êtes anti étatique en vérité.
Écrit par : Agnès | 03/01/2014
Oui. Ceux qui m'accusent de "fascisme" n'ont rien compris. Moins il y a d'Etat dans ma vie, mieux je me porte, ce qui en France s'avère presque impossible.
Je vais même être encore plus précis. A mes yeux, le film "Wall Street" d'Oliver Stone montre bien, je trouve, la différence entre le type qui courent derrière le fric pour le fric, Gekko (joué par Michael Douglas), qui rachète des compagnies en liquidations judiciaires pour les disséquer et les revendre (ses tickets gagnants), du moindre local de la compagnie en question, jusqu'au moindre stylo... et le jeune Bud Fox (joué par Charlie Sheen) qui veut se servir du capitalisme pour relancer les affaires à long terme et voir plus loin... en réorganisant... en reconsidérant les heures de travail, la productivité, etc...
A la fin du film, son père lui dit, à Bud Fox, "sois créatif ! Fait de l'argent en inventant, en étant visionnaire, pas en coulant des boîtes pour le plaisir du fric." Et son père est pourtant syndicaliste, mais assurément pas un mec de la CGT ou de FO. ^_^
Il y a même mieux, le film "Tucker" de Coppola. Preston Tucker, génial inventeur de voitures hors norme est le vrai libéral dans l'histoire... mais ses bagnoles dérangent tellement, que les fabricants américains se liguent contre lui pour conserver le monopole des bagnoles de moindre qualité et ils finissent par le couler en l'attaquant en justice sur un dossier rempli de mensonges ! Ainsi durant des années ils continueront à faire des bagnoles merdiques avant de finir par reprendre les idées de Tucker une fois celui-ci hors d'état de leur nuire !
Écrit par : Nebo | 03/01/2014
Pas d'accord du tout... La petite minorité qui cherche l'argent pour l'argent, paradoxalement, n'est pas du tout constituée d'avares qui n'aiment pas le risque. Ces gens ont au contraire un rapport très désinvolte avec le fric.
Les radins, ce sont ceux qui ne courent pas après l'argent, et qui, s'ils en ont, un peu, sont prêts à se faire tuer pour ne pas lacher un centime.
Le vrai entrepreneur cherche l'argent pour l'argent, exactement comme Nadal cherche le trophée pour le trophée, pas l'amour du jeu. Le vrai radin est un gagne petit qui n'a qu'un but: ne pas lacher son talent.
Quant au beau métier de trader, pour moi le plus beau de tous, je t'en prie, n'en dis pas du mal^^
Écrit par : XP | 03/01/2014
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