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24/04/2014

Socialisme Brun...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il n'est pas nécessaire de s'attarder sur ce que les nazis avaient réalisé en ce domaine. Ils avaient réussi à éliminer entièrement de la conduite des entreprises la recherche du profit. L'entreprise libre avait disparu dans l'Allemagne nazie. Il n'y avait plus d'entrepreneurs. Ceux qui avaient été entrepreneurs étaient réduits au rôle de Betriebsführer (directeur d'établissement). Ils ne pouvaient diriger comme ils l'entendaient ; ils étaient tenus d'obéir sans réserve aux ordres venus du Bureau Central d'Organisation de la Production, le Reichswirtschaffsministerium, et des organismes qui lui étaient rattachés pour chaque branche et pour chaque région. L’État ne se contentait pas de fixer les prix et les taux d'intérêt à verser et à réclamer, le niveau de la production et les méthodes à utiliser pour la production ; il attribuait un revenu défini à tout directeur d'établissement, le transformant ainsi pratiquement en un fonctionnaire salarié. Pareil système n'avait, à part l'emploi de quelques termes, rien de commun avec le capitalisme et l'économie de marché. C'était simplement le socialisme de type allemand, la Zwangwirtschaff. Il ne différait du modèle russe, système de nationalisation intégrale, étendue à toutes les usines, que dans le domaine technique. Et c'était, évidemment, au même titre que le système russe, un type d'organisation sociale purement autoritaire. »

Ludwig von Mises, La Bureaucratie

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Si vous voulez démontrer que nazisme et socialo-communisme c'est pour ainsi dire la même chose, vous le faites à merveille.

Écrit par : Bertrand | 24/04/2014

C'est exactement ce que je veux faire, en effet... je n'ai aucune sympathie ni envers les socialistes bruns, ni envers les socialistes rouges. Aucune sympathie envers la moindre tyrannie, d'ailleurs... qu'elle soit à poigne ou à tendance bisounours.

Je ne suis pas opposé, cela étant dit, à un despotisme éclairé POUR UNE TRES COURTE PERIODE DE TEMPS, à l'ancienne, à la romaine... quand il s'agit de ramener l'Ordre et de ré-équilibrer la sphère sociale sur le plan de la justice et des valeurs essentielles qui fondent une Nation... mais l'Homme doit pouvoir respirer, penser et agir comme il l'entend sans, bien entendu, nuire à ses semblables.

Pas mal de mes ennemis me traitent de "fasciste"... alors que je suis très libertaire, économiquement libéral, sociétalement assez tolérant... et que je refuse de marcher au pas dans une société uniformisée et asseptisée.

Da'illeurs, uniformisée et asseptisée... c'est précisément ce qu'est notre société socialo-démocrassouillarde, avec sa police de la pensée et ses tribunaux moraux dressés pour ré-éduquer le peuple !

Écrit par : Nebo | 24/04/2014

Dans le soft goulag social-démocrate qui fonctionne sur une intégration des dogmes gauchistes post 68 - le politiquement correct est une réussite de l'entrisme idéologique des ex-activistes des années 60 parvenus aux affaires durant la décennie suivante -, dès que vous pensez en dehors des clous, vous est de suite étiqueté "réactionnaire", "fasciste", etc. La récente polémique autour de l'élection de Alain Finkielkraut à l'Académie française est à ce propos aussi éclairante qu'affligeante. Aux yeux de ses ex-compagnons gauchistes, le philosophe est un traître depuis qu'il s'est mis à questionner sans œillères idéologiques la société occidentale. Les universitaires, les journalistes et les écrivains de la génération de Finki considèrent toujours avec bienveillance le bolchévisme que Staline aurait dévoyé. On n'est pas sorti d'affaire...

Écrit par : Paglop77 | 25/04/2014

J'avais bien compris. C'est pourquoi je fréquente régulièrement votre blog qui est intelligent et n'a pas froid aux yeux.

Écrit par : Bertrand | 25/04/2014

L'animateur de ce blog possède une bibliothèque remarquable. Dans la même semaine, il parvient à faire coexister Céline, Camus, Blondin, Drieu, Muray et Debord sans s'éparpiller. Une seule exigence: l'intelligence servie par le style.

Écrit par : Paglop77 | 25/04/2014

Merci Paglop... vous me flattez !

Nous avons, mon épouse et moi, une bibliothèque conséquente, en effet... plus de 1000 titres... du livre de Poche à la Pléiade ou l'Encyclopédie ! Et puis il y a la Toile... où je fouille beaucoup... pour trouver, souvent, des perles. ;-)

Écrit par : Nebo | 25/04/2014

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