27/04/2014
La taqiyya, l’art de la dissimulation, est considérée comme un art de la guerre...
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« Mohamed Merah a révélé une qualité supplémentaire, beaucoup plus rare et inquiétante. On peut être fou de Dieu sans être fou. On peut même être rusé, feindre, tromper, donner le change. On peut préparer son action, prendre son temps, rester déterminé pendant des semaines, voire des mois. […] Si Mohamed Merah a pu passer entre les mailles du filet antiterroriste, d’autres le pourront aussi. […] Mohamed Merah est sans doute une faille de notre système, une erreur d’appréciation, un danger qui deviendra récurrent, mais cette faille s’explique [...]. Les "Mohamed Merah" sont plus difficilement décelables qu’on ne le croit.
(...)
L’art de la dissimulation est une réalité. C’est même une stratégie. Et dans l’exercice de cet art, certains sont de grands stratèges, de grands artistes. [...] La taqiyya, l’art de la dissimulation, est considérée comme un art de la guerre [...] et devint, à partir de la seconde moitié des années 90, un critère de sélection de ceux qui se virent confier des actions terroristes, en particulier aux Etats-Unis et en Europe, à l’issue de leur formation dans les camps d’Al-Qaeda. [...] Il faut que la taqiyya soit soutenue par une détermination sans faille et un dogmatisme préalable. N’est pas un Landru du terrorisme qui veut ! »
Marc Trévidic, Terroristes, les 7 piliers de la déraison
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