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06/08/2014

Il faut fuir, autant qu’il est possible, comme un écueil très acéré et dangereux, l’affectation

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Mais j’ai déjà souvent réfléchi sur l’origine de cette grâce, et, si on laisse de côté ceux qui la tiennent de la faveur du ciel, je trouve qu’il y a une règle très universelle, qui me semble valoir plus que tout autre sur ce point pour toutes les choses humaines que l’on fait ou que l’on dit, c’est qu’il faut fuir, autant qu’il est possible, comme un écueil très acéré et dangereux, l’affectation, et pour employer peut-être un mot nouveau, faire preuve en toute chose d’une certaine sprezzatura, qui cache l’art et qui montre que ce que l’on a fait et dit est venu sans peine et presque sans y penser. »

Baldassare Castiglione, comte de Novellata, Le Livre du courtisan

 

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