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23/08/2014

Ceci n'est plus une femme...

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L'individu libre

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La nation préexiste au nationalisme

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« Les cités humaines sont soumises à la loi du temps. Il faut des siècles de patience pour que naisse une nation. Réciproquement, s’il fut un temps où il n’y avait pas encore de France, peut-être en viendra-t-il un où il n’y aura plus, dans la mémoire de l’homme, que la trace lumineuse de son passage. C’est ce qui confère, aux yeux des nationalistes français, son tragique à la politique. Il n’est sans doute pas vrai que chaque conscience poursuit la mort de l’autre. Le spectacle de l’histoire n’est sans doute pas très édifiant, et les âmes sensibles en éprouvent de l’horreur. Devant tant de crimes et de guerres, il est des moments où l’on subit la tentation de la solitude. Si nous étions les habitants d’une île bienheureuse, comme le rêvait Fénelon, il nous serait peut-être permis, d’y céder, mais chaque peuple est environné d’ennemis, occupés à retourner contre lui ses fautes. Si le groupe humain auquel nous appartenons, la nation pour nous autres Français, s’affaiblit par notre faute, nous serons solidaires de son malheur et, sinon nous, nos enfants. Que survienne un désastre, parce que nous aurons préféré notre intérêt particulier, notre confort ou nos passions idéologiques au bien de la nation, nous serons jetés sur les routes de l’exode, réquisitionnés comme du bétail par l’occupant, frustrés de notre honneur et aussi bien des joies les plus humbles. Le nationalisme français ne veut être rien d’autre que l’art de lutter contre la mort de la nation. D’autant que tout ce qui affaiblit ou diminue la France atteint chaque Français dans son particulier, mais aussi le genre humain pris en tant que corps. Les nationalismes français sont en effet convaincus que notre nation possède une mission de caractère universel, car elle est pétrie de tradition catholique. Ce n’est pas en vain qu’elle fut nommée la fille aînée de l’Eglise. Encore faut-il qu’elle ne soit pas infidèle à son passé. Dans la mesure où elle renie les héros et les saints qui l’ont fondée, elle trahit sa vocation et, du même coup, perd son rayonnement et sa force. Ainsi l'attachement à la nation, loin d’être contradictoire avec un sentiment œcuménique, le soutient. La France est la nation croisée ou elle n’est pas.

  Non que les nationalistes français fassent de la nation un absolu, une manière d’idole. Bien au contraire, ils insistent sur son caractère contingent. Sans la volonté patiente et tenace de la dynastie capétienne, il n’y aurait pas eu de nation, car aucun impératif de la géographie ou de la race n’imposait sa constitution. Rien donc, dans une certaine mesure, de plus relatif que la nation. Rien non plus de plus nécessaire, puisqu’il ne nous appartient pas d’être autre chose que ce que l’Histoire nous a faits.

  Cette France, dont nous sommes les héritiers, s’est historiquement constituée en nation. Il aurait pu en être autrement. C’est un fait, cependant, contre lequel il n’est pas permis d’aller sans manquer à la piété envers les ancêtres.Si, demain, la France cessait d’être une nation, elle cesserait d’être. Aucun de nous n’a le droit de décider que la nation ne sera plus.

  Le nationalisme français se veut donc uniquement de conservation. Il refuse toute volonté d’impérialisme, tout dessein agressif. Il s’agit pour lui de maintenir l’œuvre des pères. C’est qu’en effet, dans un pays comme la France, la nation préexiste au nationalisme. Il a fallu, pour la forger, plus d’un millénaire. Pas davantage, il n’est fait de mépris ou d’hostilité pour les autres peuples. Se reconnaître héritier d’une certaine Histoire, c’est admettre qu’il y a d’autres héritages et des Histoires différentes. Pas plus que nous n’admettons d’être dépossédés, nous ne concevons de déposséder. Le respect d’autrui nous conduit à admettre que les nations n’obéissent pas à la même règle de constitution. Une raison unique ne gouverne pas les empires. »

Louis Daménie, La cathédrale effondrée (Ouvrage Collectif : 5 essais par Henri Massis, Pierre Debray, Louis Daménie)

 

 

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L’insurgé qui meurt pour une idée qu’il a faite sienne

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« Quand dit-on qu’un homme a mis sa vie en ordre ? Il faut pour cela qu’il se soit mis d’accord avec elle et qu’il ait conformé sa conduite à ce qu’il croit vrai. L’insurgé qui, dans le désordre de sa passion, meurt pour une idée qu’il a faite sienne, est en réalité un homme d’ordre parce qu’il a ordonné toute sa conduite à un principe qui lui paraît évident. Mais on ne pourra jamais nous faire considérer comme un homme d’ordre ce privilégié qui fait ses trois repas par jour pendant toute une vie, qui a sa fortune en valeurs sûres, mais qui rentre chez lui quand il y a du bruit dans la rue. Il est seulement un homme de peur et d’épargne. Et si l’ordre français devait être celui de la prudence et de la sécheresse de cœur, nous serions tentés d’y voir le pire désordre, puisque, par indifférence, il autoriserait toutes les injustices. »

Albert Camus, article paru dans « Combat - 12 octobre 1944 »

 

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Reconstruire lentement un homme nouveau

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« Il est clair que vainqueurs et vaincus sont désormais sur le même plan et que le seul résultat de la Deuxième Guerre mondiale a consisté à rabaisser l’Europe au rang d’objet de puissances et d’intérêts extraeuropéens. Il faut d’ailleurs reconnaître que la dévastation qui nous entoure est de caractère essentiellement moral. Nous sommes dans une atmosphère d’anesthésie morale générale, malgré tous les mots d’ordre en usage dans une société de consommation et démocratique : le fléchissement du caractère et de toute dignité vraie, le marasme idéologique, la prédominance des intérêts les plus bas, la vie au jour le jour, voilà ce qui caractérise, en général, l’homme de l’après-guerre. Reconnaître cela, signifie aussi reconnaître que le premier problème, au fondement de tous les autres, est de nature intérieure : se relever, renaître intérieurement, se donner une forme, créer en soi-même ordre et droiture. Ceux qui s’illusionnent, aujourd’hui, sur les possibilités d’une lutte purement politique et sur le pouvoir de telle ou telle formule, de tel ou tel système, qui n’auraient pas pour contrepartie précise une nouvelle qualité humaine, ceux-là n’ont rien appris des leçons du passé récent. Il est un principe qui, aujourd’hui plus que jamais, devrait être d’une évidence absolue : si un État possédait un système politique et social qui serait, en théorie, le plus parfait, mais si la substance humaine était tarée, eh bien cet État descendrait tôt ou tard au niveau des sociétés les plus basses, alors qu’un peuple, une race capable de produire de vrais hommes, des hommes à l’intuition juste et à l’instinct sûr, attendrait un haut niveau de civilisation et résisterait aux épreuves les plus calamiteuses, même si son système politique était défectueux et imparfait. Qu’on prenne donc nettement position contre le faux « réalisme politique », qui ne pense qu’en termes de programmes, de problèmes d’organisation des partis, de recettes sociales et économiques. Tout cela appartient au contingent, non à l’essentiel. La mesure de ce qui peut encore être sauvé dépend en fait de l’existence, ou non, d’hommes qui se tiennent debout devant nous non pour prêcher des formules, mais pour être des exemples, non pour aller à la rencontre de la démagogie et du matérialisme des masses, mais pour réveiller des formes différentes de sensibilité et d’intérêt. A partir de ce qui peut encore subsister parmi les ruines, reconstruire lentement un homme nouveau , l’animer grâce à un esprit et une vision de la vie bien précis, le fortifier par l’adhésion intransigeante à certains principes – tel est le vrai problème. »

Julius Evola, Orientations

 

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L'utilisation de connaissances dispersées...

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