08/09/2014
Plus rien ni plus personne n’est différent de rien ni de personne
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Plus rien ni plus personne n’est différent de rien ni de personne, sous l’effet de la déferlante hyperfestive, et ce ne sont jamais, pour dire le vrai, que des effondrements de frontières dont se réjouit Homo festivus, avec l’exubérance que l’on sait, chaque fois qu’il descend dans la rue : la destruction de la très vieille loi oedipienne (dont la défaite ouvre enfin une voie royale au matriarcat), l’effacement de la fonction paternelle, la disparition du passé, le triomphe de la vision infantile du monde, la réduction à néant de la différence sexuelle, l’évanouissement de l’univers concret et de ses divisions obsolètes (intérieur/extérieur, public/privé, intime/social)sont ses profondes et vraies raisons de faire la fête. »
Philippe Muray, Après l'Histoire
23:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les commentaires sont fermés.