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09/11/2014

Ceci n'est plus une femme...

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Je ne vais pas toujours seul au fond de moi-même

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« Je ne vais pas toujours seul au fond de moi-même
Et j’entraîne avec moi plus d’un être vivant.
Ceux qui seront entrés dans mes froides cavernes
Sont-ils sûrs d’en sortir, même pour un moment ?
J’entasse dans ma nuit, comme un vaisseau qui sombre,
Pêle-mêle, les passagers et les marins,
Et j’éteins la lumière aux yeux, dans les cabines,
Je me fais des amis des grandes profondeurs. »

Jules Supervielle, Un poète, in "Les Amis inconnus"

 

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Treizième poésie verticale

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« Muet parmi les mots,
presque aveugle parmi les regards,
au-delà du coude de la vie,
sous l’emprise d’un dieu qui est absence pure,
je déplace l’erreur d’être un homme
et corrige avec patience cette erreur.

Ainsi je ferme à demi les fenêtres du jour,
j’ouvre les portes de la nuit,
je creuse les visages jusqu’à l’os,
je sors le silence de sa caverne,
j’inverse chaque chose
et je m’assieds de dos à l’ensemble.

Je ne cherche désormais ni ne trouve,
je ne suis ici ni ailleurs,
je me refais au-delà du souci,
je me consacre aux marges de l’homme
et cultive en un fond qui n’existe pas
l’infime tendresse de ne pas être. »

Roberto Juarroz, Treizième poésie verticale, in "Poésie verticale"

 

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Les nouveaux Tartuffes du droit d'intrusion

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« C'est chaque jour, et jusque dans les domaines les plus insignifiants, que les nouveaux Tartuffes du droit d'intrusion mènent d'obscènes campagnes de boycott et font régner la terreur par le biais de leurs milices bien-pensantes sans que leurs exactions rencontrent jamais d'obstacles. Bien au contraire, c'est en général dés les premières sommations que ceux qu'ils choisissent comme victimes se plient à leurs exigences. Ainsi, tout récemment, et tandis que se multipliaient les frappes célestes sur les Balkans, n'a-t-il fallu que huit jours aux Galeries Lafayette pour qu'elles cessent de montrer dans leurs vitrines de ravissants mannequins en sous-vêtements parce qu'une coalition de persécuteurs professionnels en ressentait de l'indignation et le faisait savoir. Les féministes du coche de l'association Mix-Cité décelèrent, dans cette exhibition innocente, la présence des "stéréotypes sexistes les plus réactionnaires" ; et il y a toujours un vif plaisir à voir dénoncer des stéréotypes par des bouches littéralement congelées, mortifiées, vitrifiées de stéréotypes. Ségolène Royal, héroïne bien connue de la guerre contre le bizutage dans les grandes écoles crut également bon de ramener sa fraise vertuiste et de déclarer que tout cela était "contraire aux valeurs que les femmes veulent voir progresser dans notre pays". Un ahurissant conglomérat d'associations, la LCR, la CFDT, FO, SUD-PTT, les Verts comme de juste, et même le mouvement anti-Front National Ras-l'front, en chômage technique humiliant depuis que son adversaire s'est décomposé sans qu'il y soit pour rien, constituèrent un choeur hétéroclite d'aigres vierges choquées par de si graves débordements. Il s'est aussi trouvé quelques "écrivaines" pour perdre leur temps à dénoncer, dans une pétition, le spectacle de femmes en train de se vernir les ongles ; et il semble, contre toute raison, qu'elles aient considéré cette occupation comme plus futile que celle qui consistait à rédiger et à signer leur pétition cafarde ; ainsi, peut-être, que les ouvrages dont elles tirent ce qu'elles pensent être leur notoriété.
Dans toute cette misérable histoire, bien entendu, il n'était question que de l' "image de la femme", et des outrages que le spectacle des Galeries Lafayette faisait subir à cette image. Ces gens qui n'ont certainement plus rencontré un "être", homme ou femme, depuis des éternités, ne peuvent plus batailler qu'à propos d'eux-mêmes, c'est-à-dire d' "images", c'est-à-dire de rien. »

Philippe Muray, Après l'Histoire II, "Du règne sans partage des punaises de Sacristie" - Mai 1999

 

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Doudou 1er...

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Un Président dynamique, au service d'un peuple tourné vers l'avenir...

 


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