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05/12/2014

Nous avons tout sauvé

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« Les vraies amours sont toujours déchirantes ; les autres ne sont qu’ennui, plaisir hideux, mensonge et haine. Les vraies amours sont les amours impossibles, nous ne vivrons jamais ce que nous rêvions.
N’importe qui croirait que nous avons tout perdu, mais nous, nous savons que nous avons tout sauvé. »

Jean-René Huguenin, Journal

 

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Le déprécatoire du vaincu

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« "Je vais me tuer" Il ne savait pas que l’idée qui entrait en lui, c’était l’idée de vengeance. Le suicide, c’est la vengeance antique, éternelle, le déprécatoire du vaincu qui rejette son sang sur le vainqueur. »

Pierre Drieu la Rochelle, Gilles

 

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La solitude et les femmes

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« Aimant à la fois la solitude et les femmes, il semblait voué aux filles qui ne dérangeaient pas sa solitude. »

Pierre Drieu la Rochelle, Gilles

 

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Le terreau "culturel" qui recouvre la ville est plus épais et insondable encore

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« À Rome, tout est alluvion, et tout est allusion. Les dépôts matériels des siècles successifs non seulement se recouvrent, mais s’imbriquent, s’entre-pénètrent, se restructurent et se contaminent les uns les autres : on dirait qu’il n’y a pas de tuf originel, pas plus qu’il n’y a de couche réellement primitive dans la géologie de notre sous-sol. Et tout est allusion : le terreau "culturel" qui recouvre la ville est plus épais et insondable encore : le Forum, le Capitole, et tout ce qui s’ensuit, sont ensevelis sous les mots plus encore que sous les terres rapportées. Aucune ville n’a jamais fléchi sous le poids d’un volume aussi écrasant de "Considérations" (principalement sur la grandeur et la décadence). »

Julien Gracq, Autour des sept collines

 

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Libres de vivre comme ils veulent et que, par surcroît, tous les espoirs, même les plus fous, leur sont permis

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« Il y a surtout une chose qui ne ment pas. C’est la statue de la Liberté, et chacun s’en apperçoit dès qu’il en a fini avec les formalités tatillonnes de l’Immigration. Si elles sont tatillonnes, c’est qu’en effet, une fois cette barrière franchie, vous jouirez, dans le pays le plus vaste et le plus riche de la terre, d’une liberté que rien ne viendra plus entraver. Dès que vous aurez plongé dans la foule, personne, désormais, ne s’occupera de vous, à moins que vous n’enfreignez les lois. J’ai parcouru plus de cinq mille kilomètres et je n’ai apperçu qu’une seule fois une de ces fameuses autos de la police que les films nous montrent invariablement. Jamais une seule ne s’est inquiétée de savoir si j’avais mes papiers, ni d’où je venais, ni où j’allais, ni ce que je comptais faire [...]
Mais demandez-leurs ce qu’ils sont. Ils vous répondent, invariablement, même s’ils sont ici de dix ans à peine: - Américains … Parce qu’ils ont gouté à un genre de vie qui, quoi qu’on dise, tient compte plus qu’aucun autre de la dignité de l’homme. Parce qu’ils sont libres, vraiment libres, dans le sens le plus large du mot, libres de penser, de dire et d’écrire ce qu’ils veulent, libres de vivre comme ils veulent et que, par surcroît, tous les espoirs, même les plus fous, leur sont permis.
Parce qu’enfin, ici, on s’efforce de mettre les découvertes de la science et de ce qu’on appelle le progrès, non à la portée d’un petit nombre, mais à la portée de tous, de sorte que l’Américain se sent, dans le vaste monde, un être privilégié. Peut-on lui en vouloir s’il en conçoit quelque orgueil ? »

Georges Simenon, Des phoques aux cocotiers et aux serpents à sonette - L’Amérique en auto, Bradenton Beach, Floride, 3 novembre 1946

 

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