06/11/2015
Car il avaient en vérité souillé leur propre terre et jusqu'à leur ciel...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ce n'est pas une métaphore de dire qu'il fallait à ces hommes un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car il avaient en vérité souillé leur propre terre et jusqu'à leur ciel... Nous savons quelles sortes de visions sentimentales suscite en nous le mot "jardin", et qu'il évoque surtout le souvenir de romans mélancoliques et innocents... Or qui sait un peu de poésie latine se rappellera peut-être brusquement ce qui se fût dressé jadis, à la place du cadran solaire ou de la fontaine, et de quelle sorte était le dieu de leurs jardins... Il n'eût servi à rien d'exhorter ce peuple à se faire une religion naturelle ; il n'y avait pas une fleur ni même une étoile qui n'eût été souillée. »
Gilbert Keith Chesterton, Saint François d'Assise
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les commentaires sont fermés.