13/09/2015
Ecrasé d'impôts...
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Du mauvais Césaire...
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Patrick Devedjian sur un mode sarcastique, à l'encontre du gouvernement Merkel et de sa décision d'accueillir en masse les réfugiés moyen-orientaux, a déclaré : "les Allemands nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des Arabes"...
La réaction de la Vertueuse Taubira ne s'est pas faite attendre...
Du mauvais Césaire...
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Et ça s'appelle "Fête de l'Humanité"...
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Désarroi Post-Moderne...
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Une histoire qui est arrivée demain
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No matter how loud they yell "Discrimination"...
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12/09/2015
Cadavres...
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Ces photos montrent une maman et son bébé, massacrés en Ukraine de l'est par les amis de Hollande et de BHL, mais elle ne fait pas la UNE des merdias. Pourquoi ?
Le prix du cadavre d'un enfant varie en fonction du prix que le complexe médiatico-politique veut lui donner. Ça vaut cher, si ça fait avancer leur agenda idéologique. Ça ne vaut rien, si ça va contre.
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Voyeurisme...
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Inquisition...
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Le PS est sauvé...
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11/09/2015
Les hommes ne peuvent rien faire au monde que mourir
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« Terrible insuffisance de nos cœurs et de nos esprits devant le cri, la prière qu’était la tienne. Je te voyais jeté à la rue avec la valise vide et qu’est-ce que je t’offrais pour la remplir. Je te reprochais de ne rien trouver dans le monde si riche, si plein pour te faire un viatique. Mais je ne te donnai rien. Car enfin peut-être ceux qui ne trouvent rien et qui restent là, ne sachant quoi faire, il faut avouer qu’ils demandent, et il n’y a qu’une chose à faire c’est de leur donner. J’ai pleuré quand une femme au téléphone a dit : "Je vous téléphone pour vous dire que Gonzague est mort." Hypocrisie infecte de ces larmes. Toujours la lâcheté de l’aumône. On donne deux sous et on se sauve. Et demain matin avec quelle facilité je me lèverai à 5 heures pour aller à ton enterrement. Je suis toujours si gentil aux enterrements.
A travers une banlieue - les banlieues c’est la fin du monde - puis une campagne d’automne vert de légume cuit et or pâle de chambre à coucher, sous une pluie battante, avec un chauffeur qui me parlait de son moteur, je suis arrivé dans une de ces terribles pensions de famille où l’on voit que la mélancolie et la folie peuvent faire bon ménage avec toute la médiocrité.
Elle était là, sous ton lit, la valise béante où tu ne pouvais finalement mettre qu’une chose, la plus précieuse qu’ait un homme: sa mort. (...) Tu es mort pour rien mais enfin ta mort prouve que les hommes ne peuvent rien faire au monde que mourir, que s’il y a quelque chose qui justifie leur orgueil, le sentiment qu’ils ont de leur dignité - comme tu l’avais ce sentiment-là toi qui as été sans cesse humilié, offensé - c’est qu’ils sont toujours prêts à jeter leur vie, à la jouer d’un coup sur une pensée, sur une émotion. »
Pierre Drieu la Rochelle, L’adieu à Gonzague
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Pour faire bouger les choses...
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L'imagination condensée du siècle
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« Le tombeau de l'Empereur, pour des Français de vingt ans, ce n'est point le lieu de la paix, le philosophique fossé où un pauvre corps qui s'est tant agité se défait ; c'est le carrefour de toutes les énergies qu'on nomme audace, volonté, appétit. Depuis cent ans, l'imagination partout dispersée se concentre sur ce point. Comblez par la pensée cette crypte où du sublime est déposé ; nivelez l'histoire, supprimez Napoléon : vous anéantissez l'imagination condensée du siècle. On n'entend pas ici le silence des morts, mais une rumeur héroïque ; ce puits sous le dôme, c'est le clairon épique où tournoie le souffle dont toute la jeunesse a le poil hérissé. »
Maurice Barrès, Les Déracinés
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10/09/2015
Il n’est rien dont l’homme ait aussi peur que la liberté
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« On voit s’élever une race de bûcheurs, des gens qui n’ont jamais le temps de rien. Or, tout type supérieur se reconnaît à ce qu’il a du temps, donc est maître souverain des heures. Placé devant ce dilemme, il préfèrera l’existence de raté à celle de cuistre. Au reste, le règne des cuistres est sans cesse à nouveau interrompu par la révolte des ratés de génie. C’est l’une des révolutions qui se reproduisent toujours, et, fait remarquable, dans une totale indépendance envers les arguments qui se trouvaient être à la mode. Ainsi s’expliquent l’aristocrate parmi les jacobins, et d’autres types que chacun connaît. [...] Pour ceux qui sont grandement doués, l’échec dans le métier fait bien plutôt partie des débuts favorables, pour autant que, traversant le rideau de la société, ils peuvent se colleter avec la liberté [...]. Au fond, il n’est rien dont l’homme ait aussi peur que la liberté - d’où l’affluence qui règne devant les casernes de notre époque. »
Ernst Jünger, Le contemplateur solitaire
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Il serait vain de se détourner du passé pour ne penser qu'à l'avenir...
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« Il serait vain de se détourner du passé pour ne penser qu'à l'avenir. C'est une illusion dangereuse de croire qu'il y ait même là une possibilité. L'opposition entre l'avenir et le passé est absurde. L'avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien ; c'est nous qui pour le construire devons tout lui donner, lui donner notre vie elle-même. Mais pour donner il faut posséder, et nous ne possédons d'autre vie, d'autre sève, que les trésors hérités du passé et digérés, assimilés, recréés par nous. De tous les besoins de l'âme humaine, il n'y en a pas de plus vital que le passé. »
Simone Weil, L'enracinement
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Auto-culpabilisation...
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Quand tu recevras cette lettre je me sentirai bien mieux qu'avant...
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Le 22 février 1942, Stefan Zweig, ne voyant plus ce qu'il pouvait encore faire dans un monde livré à la barbarie nazie, préfère le quitter, en compagnie de son épouse, en absorbant du Véronal.
On retrouva leurs corps sans vie dans la petite maison qu'ils habitaient, quartier de Valparaiso à Petrópolis, dans l'État de Rio de Janeiro. La lettre qu'il laissa avant de se donner la mort, donne une idée de son extrême désarroi...
« Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même. Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde. Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux. »
Écrite le même jour : Lettre à Friderike Maria Zweig (sa précédente épouse)...
« Petropolis 22.11.1942
Chère Friderike,
Quand tu recevras cette lettre je me sentirai bien mieux qu'avant. Tu m'as vu à Ossining, et après une bonne période paisible, ma dépression est devenue bien plus aiguë — je souffrais tant que je ne pouvais plus me concentrer. Et puis, la certitude — la seule que nous ayons eue — que cette guerre allait prendre des années, qu'il faudrait une éternité avant que nous, dans notre position spécifique, nous puissions nous installer à nouveau dans notre maison, était trop déprimante, j'aimais beaucoup Petropolis, mais je n'avais pas les livres que je voulais et la solitude, qui dans un premier temps avait un tel effet apaisant, a commencé à devenir oppressante — l'idée que mon travail central, le Balzac, ne serait jamais terminé sans deux années de vie paisible et que tous les livres aient été très difficiles à obtenir, et puis cette guerre, cette guerre éternelle qui n'est pas encore à son apogée. J'étais trop fatigué pour tout cela (et pauvre Lotte… elle n'avait pas une belle vie avec moi, en particulier parce que sa santé n'était pas des meilleures). Toi tu as tes enfants et avec eux le devoir de tenir bon, tu as un vaste champ d'intérêts et une activité intacte. Je suis sûr que tu verras encore une époque meilleure et que tu me donneras raison de ne pas avoir attendu plus longtemps, moi qui ai le « foie noir ». Je t'envoie ces lignes dans les dernières heures, tu ne peux imaginer à quel point je suis heureux depuis que j'ai pris cette décision. Dis toute mon affection à tes enfants et ne me plains pas — rappelle-toi ce bon Joseph Roth et Rieger, combien j'étais heureux pour eux qu'ils n'aient pas eu à traverser ces épreuves. Avec toute mon affection et mon amitié, et courage, tu sais que je suis paisible et heureux. »
Stefan Zweig, Correspondance 1932-1942
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Un Jihadiste recherché à Calais...
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09/09/2015
Vos "âmes éclairées"
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« Pour la fumée qui sort d’une chaudière, vous avez renié toutes les croyances que tant de millions de héros, de penseurs et de martyrs vous avaient léguées depuis plus de six mille années, vous qui ne datez que d’un sempiternel Demain dont le soleil pourrait fort bien ne se lever jamais.
À quoi donc avez-vous préféré, depuis hier à peine, les prétendus principes immuables de vos devanciers, sur la planète, ― rois, dieux, famille, patries ? À ce peu de fumée qui les emporte, en sifflant, et les dissipe, au gré du vent, sur tous les sillons de la terre, entre toutes les vagues de la mer ! En vingt-cinq années, cinq cent mille haleines de locomotives ont suffi pour plonger vos "âmes éclairées" dans le doute le plus profond de tout ce qui fut la foi de plus de six mille ans d’Humanité.
Souffrez que je me défie quelque peu des subites et prétendues clairvoyances d’un être collectif dont l’erreur aurait si longtemps duré ! »
Auguste Villiers de l'Isle-Adam, L'Eve future
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Socialism works so well...
12:53 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La seule vie réellement vécue
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« La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature. »
Marcel Proust, Le temps retrouvé
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Celui qui versera son sang avec moi sera mon frère
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« Et la Saint-Crépin ne reviendra jamais, d'aujourd'hui à la fin du monde, sans qu'on se souvienne de nous, de notre petite bande, de notre heureuse petite bande de frères !
Car celui qui aujourd'hui versera son sang avec moi sera mon frère ; si vile que soit sa condition, ce jour l'anoblira. »
William Shakespeare, Henry V
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08/09/2015
Une chose solennelle et grandiose
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« Tout cela nous a fait de la guerre une chose solennelle et grandiose. Nous nous sentions les héritiers et les supports d'idées transmises à travers les siècles, portées de génération en génération vers leur accomplissement. Sur toute pensée, sur tout acte pesait l'obligation la plus lourde, honneur suprême et terme radieux : la mort pour son pays et sa grandeur. »
Ernst Jünger, La guerre comme expérience intérieure
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Aidez-moi...
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Ce retour au réel leur est scandale
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« Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de "Touche pas à mon pote". Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part.
Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse.
Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposant l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore.
Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. Osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. »
Louis Pauwels, Le Monome des zombies. Éditorial du Figaro Magazine, 6 décembre 1986
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