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08/11/2015

Deux litres d'eau par jour...

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Aïeux et descendants…

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« Non seulement la démocratie fait oublier à chaque homme ses aïeux, mais elle lui cache ses descendants. »

Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique

 

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Deux littératures

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« Chacun sait qu'il y a, de nos jours, deux littératures : la mauvaise, qui est proprement illisible (on la lit beaucoup). Et la bonne, qui ne se lit pas. »

Jean Paulhan, Les Fleurs de Tarbes

 

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07/11/2015

Vous détruisez la Nuit ; vous ne connaissez plus l’Aube...

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« Vous détruisez la Nuit ; vous ne connaissez plus l’Aube, dit-elle d’une voix triste. Autrefois, le spectacle des lueurs du matin était la récompense des longues veilles épuisantes. Maintenant, vous passez votre vie dans une lumière monotone et vous ne savez même plus regarder les Ténèbres. »

Pierre Louÿs, Une Volupté nouvelle

 

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Plénitude

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« La ville, ce n'est pas la solitude parce que la ville anéantit tout ce qui peuple la solitude. La ville, c'est le vide. Or, la vraie solitude est plénitude. »

Pierre Drieu la Rochelle, Gilles

 

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06/11/2015

Car il avaient en vérité souillé leur propre terre et jusqu'à leur ciel...

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« Ce n'est pas une métaphore de dire qu'il fallait à ces hommes un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car il avaient en vérité souillé leur propre terre et jusqu'à leur ciel... Nous savons quelles sortes de visions sentimentales suscite en nous le mot "jardin", et qu'il évoque surtout le souvenir de romans mélancoliques et innocents... Or qui sait un peu de poésie latine se rappellera peut-être brusquement ce qui se fût dressé jadis, à la place du cadran solaire ou de la fontaine, et de quelle sorte était le dieu de leurs jardins... Il n'eût servi à rien d'exhorter ce peuple à se faire une religion naturelle ; il n'y avait pas une fleur ni même une étoile qui n'eût été souillée. »

Gilbert Keith Chesterton, Saint François d'Assise

 

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A sure recipe for Tyranny...

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J’éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé

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« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ça sera peut-être drôle. »

Gustave Flaubert, Correspondance

 

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L'objectif inavoué du socialisme...

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05/11/2015

Ceci n'est plus une femme...

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Les peuples ont un vif besoin d’ordre

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« Les masses ont un bon sens qu’elles ne désertent qu’au moment où les gens de mauvaise foi les passionnent. Ce bon sens repose sur des vérités d’un ordre général, vraies à Moscou comme à Londres, vraies à Genève comme à Calcutta. Partout, lorsque vous rassemblerez des familles d’inégale fortune sur un espace donné, vous verrez se former des cercles supérieurs, des patriciens, des première, seconde et troisième sociétés. L’égalité sera peut-être un droit, mais aucune puissance humaine ne saura le convertir en fait. Il serait bien utile pour le bonheur de la France d’y populariser cette pensée. Aux masses les moins intelligentes se révèlent encore les bienfaits de l’harmonie politique. L’harmonie est la poésie de l’ordre, et les peuples ont un vif besoin d’ordre.La concordance des choses entre elles, l’unité, pour tout dire en un mot, n’est-elle pas la plus simple expression de l’ordre ? L’Architecture, la musique, la poésie, tout dans la France s’appuie, plus qu’en aucun autre pays, sur ce principe, qui d’ailleurs est écrit au fond de son clair et pur langage, et la langue sera toujours la plus infaillible formule d’une nation. »

Honoré de Balzac, La duchesse de Langeais

 

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Des cailloux...

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Quand "Le Figaro" osait se poser des questions...

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1985... Quand Le Figaro... journal supposé "de Droite"... osait se poser des questions...

 


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Un principe suprême et parfait dont ce monde n’est que la vaine apparence

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« Je t’aimais profondément, tu le savais, en frère et en ami et je regrette de te faire une grande peine. Mais je suis obligé de faire ce que je vais faire, et tu le comprendras.
[…] Je me tue : cela n’est défendu par aucune loi supérieure, bien au contraire. Ma mort est un sacrifice librement consenti qui m’évitera certaines salissures, certaines faiblesses. Et surtout, je ne m’intéresse pas assez à la politique pour en encombrer (prison, etc.) mes derniers jours.
Cela m’ennuierait et me distrairait des suprêmes pensées dont je veux m’occuper seulement aux derniers moments.
Je ne crois ni à l’âme ni à Dieu, je crois à l’éternité d’un principe suprême et parfait dont ce monde n’est que la vaine apparence. Apparence ravissante et dont je me suis réjoui autant qu’aucun. J’ai joui des hommes, des femmes, des animaux, des plantes, surtout des arbres, de tout – et des maisons, cher architecte -, mais depuis quelques années encore bien mieux de l’essence qui est derrière tout. Cela m’a enivré merveilleusement et je ne me tiens pas de joie d’aller enfin à cela.
Je n’ai aucune contrainte en moi ni autour de moi : je suis saturé des apparences et j’aspire à l’essence et au-delà de l’essence à l’indicible.
Je saute sur l’occasion qui m’est offerte. La menace de mort depuis cinq ans a décuplé ma vie et m’a fait goûter et comprendre tout comme je n’aurais fait si je n’avais pas choisi la voie dangereuse, la voie de l’âpre audace.
J’espère que tu te portes bien, que tu reprendras bien ton métier, que tu n’auras pas d’ennuis à cause de moi, que tu développeras ta conscience et ta mesure comme tu faisais.
Je suis heureux de penser que tu auras ma bibliothèque, mes livres et que tu t’occuperas de mon œuvre.
[…] Cher vieux, j’aurais aimé vieillir près de toi, mais le sort en a décidé autrement.
Je t’embrasse du fond du cœur et du fond de l’être.

Ton frère Pierre »

Pierre Drieu la Rochelle, "Dernière lettre à son frère", Journal 1939 – 1945

 

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Doutes et confiance...

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04/11/2015

Je ne suis pas un paladin de mon époque

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« Non, j’accorde que je ne suis pas un paladin de mon époque, pas plus un "guide", ni ne veux l’être. Je n’aime pas les guides, les Führer, ni non plus les "professeurs", par exemple, les "professeurs de démocratie". J’aime et j’estime encore moins ces petits, ces médiocres, ces nez creux qui vivent d’informations récoltées et de pistes flairées, cette racaille de valets et d’estafettes du temps qui trottent aux côtés de tout ce qui est nouveau, en manifestant sans cesse leur dédain pour ceux qui sont moins dispos et moins agiles. Ou encore les freluquets et conformistes de leur époque, ces gens chics, ces élégants intellectuels, qui portent les dernières idées et les dernières paroles à la mode comme ils portent leur monocle, qui, par exemple, manient les concepts "esprit, amour, démocratie" – en sorte qu’il est aujourd’hui déjà difficile d’entendre ce jargon sans avoir la nausée. »

Thomas Mann, Considérations d'un apolitique

 

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Comme le désordre de la Guerre...

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Selon Platon...

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Des crises de vie

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« La crise de l'enseignement n'est pas une crise de l'enseignement ; il n'y a pas de crise de l'enseignement ; il n'y a jamais eu de crise de l'enseignement ; les crises de l'enseignement ne sont pas des crises de l'enseignement ; elles sont des crises de vie ; elles dénoncent, elles représentent des crises de vie et sont des crises de vie elles-mêmes ; elles sont des crises de vie partielles, éminentes, qui annoncent et accusent des crises de la vie générales ; ou si l’on veut les crises de vie générales, les crises de vie sociales s'aggravent, se ramassent, culminent en crises de l'enseignement, qui semblent particulières ou partielles, mais qui en réalité sont totales, parce qu'elles représentent le tout de la vie sociale ; c’est en effet à l’enseignement que les épreuves éternelles attendent, pour ainsi dire, les changeantes humanités ; le reste d’une société peut passer, truqué, maquillé ; l’enseignement ne passe point ; quand une société ne peut pas enseigner, ce n’est point qu’elle manque accidentellement d’un appareil ou d’une industrie ; quand une société ne peut pas enseigner, c'est que cette société ne peut pas s'enseigner ; c'est qu'elle a honte, c'est qu'elle a peur de s'enseigner elle-même ; pour toute humanité, enseigner, au fond, c'est s'enseigner ; une société qui n'enseigne pas est une société qui ne s'aime pas ; qui ne s'estime pas ; et tel est précisément le cas de la société moderne. »

Charles Péguy, Pour la rentrée, in Œuvres en prose complètes, I (Bibliothèque de La Pléiade)

 

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Le Subjonctif...

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03/11/2015

Ceci n'est plus une femme...

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Le bien-être et l'ennui

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« Français des croisades, ils sont devenus Français de la cuisine et du bistrot : le bien-être et l'ennui. [...] Rien n'est plus gênant que de voir une nation qui a abusé - à juste titre - de l'attribution "grand" - grande nation, grande armée, la grandeur de la France - se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur. Elle était réellement grande quand elle ne le cherchait pas. [...] "Le Français moyen", "le petit-bourgeois" : types honteux de circulation courante, qui ont fleuri sur les ruines des exploits du passé. Quelle ironie de la vie : le sacrifice des héros est suivi des fades délices du médiocre, comme si les idéaux ne jaillissaient de la gloire du sang que pour être piétinés par les doutes. »

Emil Cioran, De la France

 

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Plus c'est gros... Plus ça passe...

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Plus c'est gros... Plus ça passe... Ils affichent la couleur... Mais personne ne bouge...

 


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Huit milliards de bobos...

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La Noblesse repose sur le mérite, et celui-ci doit toujours être confirmé...

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« Au fil des siècles, chez les peuples européens et dans chacune de leurs cultures particulières, les formes du pouvoir nobiliaire n’ont pas cessé de changer, et souvent de façon rapide, mais la fonction politique et morale de la noblesse, en Grèce, à Rome, en Germanie, dans l’Europe médiévale ou moderne, est restée identique pour l’essentiel. La noblesse n’est pas l’aristocratie ; il y a des aristocraties de la fortune et de l’argent. Elle n’est que partiellement dépendante de l’hérédité. Elle repose sur le mérite, et celui-ci doit toujours être confirmé. La noblesse se gagne et se perd. Elle vit sur l’idée que le devoir et l’honneur sont plus importants que le bonheur individuel. Ce qu’elle a en propre c’est son caractère public. Elle est faite pour diriger la chose publique, la res publica. Sa vocation n’est pas d’occuper le sommet de la société mais le sommet de l’Etat. Ce qui la distingue, ce ne sont pas les privilèges, mais le fait d’être sélectionnée pour commander. Elle gouverne, juge et mène au combat. La noblesse est associée à la vigueur des libertés publiques. Ses terres d’élection sont les libertés féodales et les monarchies aristocratiques ou constitutionnelles. Elle est impensable dans les grandes tyrannies orientales, Assur ou l’Egypte. En Europe même, elle s’étiole ou disparaît chaque fois que s’établit un pouvoir despotique, ce qu’est le centralisme étatique. Elle implique une personnalisation du pouvoir qui humanise celui-ci à l’inverse de la dictature anonyme des bureaux. »

Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens

 

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