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17/02/2016

Test ADN

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

Un test ADN bouleverse l’histoire du premier homme et remet en cause la théorie de l’évolution

 

Entre 2003 et 2011, à l’issue de l’étude d’une base de données ADN regroupant plus de 6000 individus à travers le monde, les généticiens Wells puis Cruciani ont conclu que les hommes vivant sur Terre aujourd’hui descendaient tous du même ancêtre : un homo sapiens vivant sur le continent africain il y a 60 000 à 140 000 ans. Il est surnommé « l’Adam Y-chromosomique », (pour celui qui a donné son chromosome Y à tous les hommes modernes) ou plus simplement « l’Adam génétique ».

La même observation a pu être faite pour les femmes à partir des mitochondries des cellules, ainsi, la première femme connue à ce jour (soit leur plus ancien ancêtre commun) est nommée « l’Ève mitochondriale ». Les scientifiques s’accordent à dire que l’apparition de l’homme sur Terre remonterait à 200 000 ans environ.

Pourtant, en 2013, l’étude de l’ADN d’Albert Perry, un homme d’origine afro américaine qui vivait en Caroline du Sud, est venue bouleverser cette quasi certitude du monde scientifique. En effet, l’analyse de son ADN révèle tout d’abord que son chromosome Y n’est pas lié à l’Adam génétique, mais fait partie d’une autre lignée plus ancienne. Cette lignée remonterait à 340 000 ans, soit bien avant l’apparition supposée de l’homme sur Terre !

Michael Hummer, généticien, a une explication à cette extraordinaire découverte : une lignée « archaïque » aurait survécu de nombreuses années au lieu de s’éteindre comme c’est couramment admis, jusqu’à coexister aux côtés de l’homo sapiens. Des croisements de ces deux lignées auraient permis la transmission du chromosome Y d’Albert Perry.

Une thèse appuyée par la récente découverte, en 2011, d’un crâne primitif à Iwo Eleru au Niger. Bien qu’il fut daté à environ 13 000 ans, les os du crâne présentaient des caractéristiques bien plus primitives ; ce qui suggère encore une fois que les descendants primitifs africains ne se sont pas éteints pour donner naissance à l’homme moderne, mais que les deux espèces auraient cohabité et se seraient reproduites.

Ces découvertes ne sont pas les premières à remettre en question la théorie de l’évolution selon Darwin, qui prône une évolution linéaire faite de mutations hasardeuses et de sélections naturelles. Selon M.-P. Schützenberger, célèbre mathématicien féru de sciences, l’évolution telle que la présente le darwinisme a de nombreuses failles, car la seule existence de l’ADN ne suffit pas à expliquer l’évolution de l’homme depuis le primate :« [Le darwinisme est] tout à fait incapable de donner une explication convaincante de l’émergence quasi simultanée des nombreux systèmes biologiques qui distinguent l’homme des singes supérieurs : la bipédie […], une main beaucoup plus habile, avec des empreintes digitales qui lui confèrent un tact beaucoup plus fin ; les modifications du pharynx permettant la phonation […]. Il est très singulier que ces dons se soient développés simultanément, pour le plus grand bénéfice des primates que nous sommes.»

Les conclusions de l’étude du chromosome Y d’Albert Perry résonnent avec les travaux du docteur en génétique Georgia Purdom, qui affirmait l’existence d’un couple originel, ascendant de l’humanité tout entière, comme écrit dans la Genèse.

À ce jour, l’évolution du vivant est bien loin d’avoir livré tous ses secrets. La laminine, cette protéine qui permet à toutes les cellules de se tenir entre elles, présente un enjeu crucial dans la compréhension du développement du cancer, fait peut-être partie de l’équation.

Élodie Crépin

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Source : Info Chrétienne

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Un désir sauvage

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« Je sens brûler en moi un désir sauvage d'éprouver des sentiments intenses, des sensations ; une rage contre cette existence en demi-teinte, plate, uniforme et stérile ; une envie furieuse de détruire quelque chose, un grand magasin, par exemple, une cathédrale, ou moi-même ; une envie de commettre des actes absurdes et téméraires, d'arracher leur perruque à quelques idoles vénérées, de munir deux ou trois écoliers rebelles du billet tellement désiré qui leur permettrait de partir pour Hambourg, de séduire une petite jeune fille ou de tordre le cou à quelques représentants de l'ordre bourgeois. Car rien ne m'inspire un sentiment plus vif de haine, d'horreur et d'exécration que ce contentement, cette bonne santé, ce bien-être, cet optimisme irréprochable du bourgeois, cette volonté de faire prospérer généreusement le médiocre, le normal, le passable. »

Hermann Hesse, Le Loup des steppes

 

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Un esprit libre

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« Un esprit libre s'attire nécessairement l'hostilité des plus médiocres d'entre ses contemporains. Il doit néanmoins tenir bon, et demeurer véridique, donc naturel. Il ne doit pas avoir peur de ses singularités, de ses passions, de ce qui fait de lui un suspect. Il doit oser être supérieur à l'approbation. Certes, cela peut se terminer par la prison, l'asile ou la balle dans la tête. Mais comme, de toute manière, il lui faudra mourir un jour, il aurait bien tort, aussi longtemps qu'il est en vie, de ne pas vivre la vie qu'il a envie de vivre, de ne pas aimer les êtres qu'il a envie d'aimer, de ne pas écrire les livres qu'il a envie d'écrire. Sur tous ces points, et quels que soient les obstacles qu'il ait à surmonter, un libre esprit doit être inflexible. »

Gabriel Matzneff, Le Taureau de Phalaris

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