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09/04/2016

L’apologie du goulag et de Staline, on a le droit

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 

Lire Drieu, c'est toujours autant "douteux" qu'avant... mais ce brave Louis Aragon (grand écrivain, au demeurant), lui, a toujours la cote !

Alors que vous ne trouvez pas un seul lycée Céline, qui fut pourtant également un géant de la littérature, et peut-être bien plus qu’Aragon, vous trouvez une floppée de lycée Aragon. Aragon signait aussi des pétitions demandant une plus grande liberté sexuelle pour les enfants (donc pour les pédophiles), en compagnie d’une grande partie de la gauche. Nous reproduisons ci-après sa prose totalitaire, rassemblée pour le Livre noir de la gauche, pour rafraîchir un peu les mémoires.

Mais rappelons-nous...

Louis Aragon a fait l’apologie du goulag

« Je veux parler de la science prodigieuse de la rééducation de l’homme, qui fait du criminel un homme utile, de l’individu déformé par la société d’hier, par les forces des ténèbres, un homme du monde de demain, un homme selon l’Histoire. L’extraordinaire expérience du canal de la mer Blanche à la Baltique, où des milliers d’hommes et de femmes, les bas-fonds d’une société, ont compris, devant la tâche à accomplir, par l’effet de persuasion d’un petit nombre de tchékistes qui les dirigeaient, leur parlaient, les convainquaient que le temps est venu où un voleur, par exemple, doit se requalifier, dans une autre profession – Cette extraordinaire expérience joue par rapport à la nouvelle science le rôle de l’histoire de la pomme qui tombe devant Newton par rapport à la physique. Nous sommes à un moment de l’histoire de l’humanité qui ressemble en quelque chose à la période du passage du singe à l’homme. Nous sommes au moment où une classe nouvelle, le prolétariat, vient d’entreprendre cette tâche historique d’une grandeur sans précédent : la rééducation de l’homme par l’homme. »

Louis Aragon, Pour un réalisme socialiste (1935)

 

Louis Aragon fut un chantre de Staline

« Merci à Staline pour ces hommes qui se sont forgés à son exemple, selon sa pensée, la théorie et la pratique stalinienne ! Merci à Staline qui a rendu possible la formation de ces hommes, garants de l’indépendance française, de la volonté de paix de notre peuple, de l’avenir d’une classe ouvrière, la première dans le monde montée à l’assaut du ciel et que l’on ne détournera pas de sa destinée en lui faisant voir trente-six étoiles étrangères, quand elle a de tels hommes à sa tête. »

Louis Aragon, Les lettres françaises, mars 1953

Le 12 mars 1953, Les Lettres françaises publient en première page un portrait de Staline par Picasso qui provoque la polémique de Aragon et du PCF. Aragon : « On peut inventer des fleurs, des chèvres, des taureaux, et même des hommes, des femmes – mais notre Staline, on ne peut pas l’inventer. Parce que, pour Staline, l’invention – même si Picasso est l’inventeur – est forcément inférieure à la réalité. Incomplète et par conséquent infidèle. »

Pour Aragon, on ne touche pas à l'IMAGE DIVINE de Staline !

 

Un dernier petit poème pour la route... 

« Pliez les réverbères comme des fétus de pailles
Faites valser les kiosques les bancs les fontaines Wallace
Descendez les flics
Camarades
Descendez les flics
Plus loin plus loin vers l’ouest où dorment
les enfants riches et les putains de première classe
Dépasse la Madeleine Prolétariat
Que ta fureur balaye l’Élysée
Tu as bien droit au Bois de Boulogne en semaine
Un jour tu feras sauter l’Arc de triomphe
Prolétariat connais ta force
connais ta force et déchaîne-la
II prépare son jour il attend son heure sa minute la seconde
où le coup porté sera mortel et la balle à ce point sûre
que tous les médecins social-fascistes
Penchés sur le corps de la victime
Auront beau promener leur doigts chercheurs sous la chemise de dentelle
ausculter avec les appareils de précision son cœur déjà pourrissant
ils ne trouveront pas le remède habituel
et tomberont aux mains des émeutiers qui les colleront au mur
Feu sur Léon Blum
Feu sur Boncour Frossard Déat
Feu sur les ours savants de la social-démocratie
Feu feu j’entends passer
la mort qui se jette sur Garchery Feu vous dis-je
Sous la conduite du parti communiste SFIC
Vous attendez le feu sous la gâchette
Que ce ne soit plus moi qui vous crie
Feu
Mais Lénine
Le Lénine du juste moment »

Louis Aragon, Le Front Rouge (1931)

 

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SOURCE : ENQUÊTE & DEBAT

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