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20/08/2016

À peine lui laissons-nous une chaise

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« La démocratie a tellement gagné tout ce qui vit que nous avons démocratisé Dieu. Comme pour les grands de ce monde, nous admettons qu'il n'est "pas fier", et finissons par admettre une sorte d'égalité de rapports ; on peut "faire copain"... Où est le temps où la crainte nous écrasait devant son "trône" ? À peine lui laissons-nous une chaise. Nous avons totalement perdu la révérence. Nous n'admettons plus — "intimement" — et je ne veux toucher ici qu'à l'intimité — que Dieu attende de nous une adoration prostrée et à forme de cour. Nous ne croyons plus à l'orgueil de Dieu. Nous Lui refusons de compter sur nos "devoirs", ce serait plutôt le contraire : nous sommes imbus, assez inconsciemment, il est vrai, des "devoirs" de Dieu envers nous ; s'il nous a créés, qu'il s'occupe de nous... Dieu, d'ailleurs, c'est le riche sur lequel tout le monde tape, qu'on surcharge d'impôts. Quand on aura ruiné Dieu, quelle gueule feront les purotins de l'âme. »

Jean de La Varende, Seigneur, tu m'as vaincu...

 

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