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17/12/2016

Cela se paie le bonheur de ne pas aimer les médiocres...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Sentez-vous ce qu’il y a de dramatique à être une femme seulement un tout petit peu supérieure ? C’est tout mon drame. Cela se paie le bonheur de ne pas aimer les médiocres. Et aimer les médiocres se paie par la médiocrité du bonheur qu’on y goutte. Ah ! Comme j’aurais bien fait l’épouse d’un artiste ! Car pour être la femme d’un artiste, il faut aimer l’artiste encore beaucoup plus que l’homme, faire que le premier soit plus grand et le second soit heureux. Et puis entre soi se comprendre à demi mot. »

Henry de Montherlant, Les Jeunes filles

 

00:35 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (4) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Les romans de Montherlant furent des livres d'apprentissage à la découverte de la grande littérature française. Je garde des souvenirs éblouis de la lecture des "Jeunes filles" et des "Célibataires" quand on respire un air rare, celui qui émane d'un style supérieur.

Écrit par : paglop | 17/12/2016

Si je me rappelle bien c'est Andrée Hacquebaut (je fais une erreur sur le nom) qui écrit cela. Or Costals se moque cruellement d'elle et de ce type de tirades. Je ne crois pas que Montherlant les aiet prises fort au sérieux...

Écrit par : Restif | 17/12/2016

Ironie ? Peut-être si on a à l'esprit d'autres textes de Montherlant sur les femmes. D'un autre côté, cette œuvre littéraire a résisté aux modes, à leurs diktats et aux critiques réductrices parce qu'elle propose des strates de lecture. Aujourd'hui comme hier, la question et le débat "Montherlant et les femmes" restent ouverts...

Écrit par : paglop | 18/12/2016

Oh, certes. Tout à d'accord. Surtout que Costals n'est pas Montherlant. Et qu'il est bien plus intéressant de laisser à un texte, à une œuvre, toutes ses ambiguïtés.

Écrit par : Restif | 18/12/2016

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