Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2016

Illusions

=--=Publié dans la Catégorie "Friedrich Nietzsche"=--=

 

22:12 Publié dans Friedrich Nietzsche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Folies sanguinaires...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« La principale différence entre le temps des douze Césars et le nôtre est de grandeur : les folies sanguinaires d’un Caligula ne touchait qu’une infime minorité de la société romaine, au lieu que celle d’un Hitler ont désolé des peuples entiers. »

Gabriel Matzneff, Le défi

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Ce secret à jamais inexprimable

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Pourquoi avait-elle cette façon de regarder, d’ouvrir un livre, de tourner une page, cette façon de porter les objets comme s’ils étaient tous précieux ou fragiles, cette manière de se tenir comme si elle était toujours dans l’attente ? … Mais il hésitait à l’interroger. A quoi bon essayer de la faire parler, puisqu’elle était de la race de celles qui se taisent ? (…) Peut-être qu’un jour, en se retirant d’elle, en s’arrachant de ses bras, il connaîtrait en effet ce qui lui était caché jusqu’ici — ce secret à jamais inexprimable, à jamais invisible, dont toute chose lui annonçait l’existence. »

Paul Gadenne, Siloé

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Mstislav Rostropovich - Saint-Saëns - Prière, Op 158

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

05:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

27/02/2016

Communisme

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

23:41 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

D’autres modes d’existence et de civilisation sont possibles

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Aucun des dogmes de la société moderne n’est inébranlable. Ni les usines gigantesques, ni les offices buildings qui montent jusqu’au ciel, ni les grandes villes meurtrières, ni la morale industrielle, ni la mystique de la production ne sont nécessaires à notre progrès. D’autres modes d’existence et de civilisation sont possibles. La culture sans le confort, la beauté sans le luxe, la machine sans la servitude de l’usine, la science sans le culte de la matière permettraient aux hommes de se développer indéfiniment, en gardant leur intelligence, leur sens moral et leur virilité. »

Alexis Carrel, L’Homme cet inconnu

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Rien ne se fait que dans le sang

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il tourna dans l'escalier. Un blessé, sur les marches, gémissait :
— Santa Maria.
Oui, la mère de Dieu, la mère de Dieu fait homme. Dieu qui crée, qui souffre dans sa création, qui meurt et qui renaît. Je serai donc toujours hérésiarque. Les dieux qui meurent et qui renaissent : Dionysos, Christ. Rien ne se fait que dans le sang. Il faut sans cesse mourir pour sans cesse renaître. Le Christ des cathédrales, le grand dieu blanc et viril. Un roi, fils de roi.
Il trouva un fusil, alla à une meurtrière et se mit à tirer, en s'appliquant. »

Pierre Drieu la Rochelle, Gilles

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Richard Wagner : Tannhäuser Overture (Thielemann / Münchner Philharmoniker)

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

05:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/02/2016

Un bordel pour curés que les macs appellent le Vatican

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« — Krakauer, le Pollak, m'a fait rencontrer Breton. Il goûtait dans une boulangerie de la rue de Rennes. Il a une belle gueule, calme, un poète avec une vraie gueule de poète, ce qui est une assez remarquable nouveauté ; au demeurant très sympathique. Fort conscient de ce qu'il vaut, mais pas le moins du monde poseur. Il y avait avec lui un peintre autrichien et un boxeur, australien je crois. Je lui ai dit notre admiration. J'ai bien fait d'employer le mot, n'est-ce pas ? Il a été très gentil. Nous avons boulotté des chaussons aux pommes ensemble, ensuite il nous a payé un verre dans un bordel, à côté de Saint-Sulpice, un bordel pour curés, paraît-il, que les macs appellent le Vatican. Le boxeur s'est fait sucer la queue au Vatican, en toute simplicité, par une putain costumée en enfant de choeur. »

Lucien Rebatet, Les deux étendards

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L’hérédité n’est pas le vrai sacre

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Une aristocratie, c’est la persévérance d’une tradition. Un privilège ne s’acquiert pas une fois pour toutes. On doit le renouveler à chaque génération en le méritant par l’excellence de ses services. Sans quoi la chaîne se rompt, et la supériorité à laquelle fût lié l’octroi du privilège, se dégrade en vanités que régit le souci mondain de l’étiquette et des préséances. L’hérédité n’est pas le vrai sacre. Un héritage se transmet, mais il ne se conserve que par la passion et le labeur des héritiers. C’est une vertu humble et obstinée que l’aristocratie du sang. »

Pol Vandromme, Une indifférence de rébellion

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/02/2016

Les imbéciles...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Ne disons pas les hommes, disons les imbéciles ; ce sera d’ailleurs à peu près la même chose, mais cela permettra tout de même de séparer de la masse quelques êtres doués d’un esprit plus net, d’une sensibilité plus délicate. »

Remy de Gourmont, Dissociations

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Interdire aux européens de retrouver dans leurs ancêtres leur propre image...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« De grands efforts ont été faits pour briser le fil du temps et sa cohérence, pour interdire aux européens de retrouver dans leurs ancêtres leur propre image, pour leur dérober leur passé et faire en sorte qu’il leur devienne étranger. De tels efforts ont des précédents. Du Haut Moyen Âge à la Renaissance, de nombreux siècles ont été soumis à une ablation de la mémoire et à une réécriture totale de l’histoire. En dépit des efforts déployés, cette entreprise a finalement échoué. Celle, purement négative, conduite depuis la deuxième partie du XXe siècle, durera beaucoup moins. Venant d’horizons inattendus, les résistances sont nombreuses. Comme dans le conte de la Belle au bois dormant, la mémoire endormie se réveillera. Elle se réveillera sous l’ardeur de l’amour que nous lui porterons. »

Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/02/2016

J'ai vu finir une civilisation qui avait duré des siècles...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« J’ai vu s’éteindre, à Siom, sur les hautes terres limousines, entre les années 60 et le début de ce nouveau millénaire, le monde rural dans lequel je suis né. J’ai vu finir une civilisation qui avait duré des siècles. Ils sont tous morts, les Bugeaud comme toutes les grandes familles siomoises, et c’est pourtant parmi eux, hommes et femmes que j’ai vus vivre et que je croyais immortels, que j’erre aujourd’hui, perdu ou sauvé par l’écriture, ombre parmi les grandes ombres de Siom. »

Richard Millet, Ma vie parmi les ombres

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le vrai... le faux...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La blessure...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il n’est pas à la beauté d’autre origine que la blessure, singulière, différente pour chacun, cachée ou visible, que tout homme garde en soi, qu’il préserve et où il se retire quand il veut quitter le monde pour une solitude temporaire mais profonde. Il y a donc loin de cet art à ce qu’on nomme le misérabilisme. L’art de Giacometti me semble vouloir découvrir cette blessure secrète de tout être et même de toute chose, afin qu’elle les illumine. »

Jean Genet, L’atelier d’Alberto Giacometti

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/02/2016

Un degré de décomposition répugnant

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« À force de minauderies, de chatteries et de pelotage honteux des progressistes, l’Église catholique était devenue incapable de s’opposer à la décadence des mœurs. De rejeter nettement, vigoureusement, le mariage homosexuel, le droit à l’avortement et le travail des femmes. Il fallait se rendre à l’évidence : parvenue à un degré de décomposition répugnant, l’Europe occidentale n’était plus en état de se sauver elle-même – pas davantage que ne l’avait été la Rome antique au Ve siècle de notre ère. »

Michel Houellebecq, Soumission

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La Magie...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves Libérales"=--=

 


Cliquez sur la photo...

12:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une personne cultivée

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« En toute occasion, nous devons nous souvenir de ce que, pour les romains [...], une personne cultivée devait être : quelqu'un qui sait choisir ses compagnons parmi les hommes, les choses, les pensées, dans le présent comme dans le passé »

Hannah Arendt, La Crise de la culture

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/02/2016

N’avoir absolument plus aucune illusion et faire un acte de vie

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« J’avais un ami qui était photographe, il n’était pas philosophe, il avait très peu lu, mais c’était un homme totalement dénué d’illusions. Quand je parlais avec lui, parfois j’avais l’impression d’être naïf. Et cet homme, à soixante ans, a épousé une jeune fille. Il a eu un enfant. Et je lui dis : "Mais enfin, vous qui n’avez aucune illusion sur rien, comment pouvez-vous faire une chose comme ça ?" Alors lui : "C’est comme ça, je me suis amouraché de cette femme..." Je trouve que ce qui est vraiment beau dans la vie, c’est de n’avoir absolument plus aucune illusion et de faire un acte de vie, d’être complice d’une chose comme ça, d’être en contradiction totale avec ce que vous savez. Et si la vie a quelque chose de mystérieux, c’est justement ça, que sachant ce que vous savez, vous êtes capables de faire un acte qui est nié par votre savoir. »

Emil Cioran, Entretien avec Léo Gillet in Entretiens

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Si on parvenait à être conscient des organes

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Si on parvenait à être conscient des organes, de tous les organes, on aurait une expérience et une vision absolus de son propre corps, lequel serait si présent à la conscience qu’il ne pourrait plus exécuter les obligations auxquelles il est astreint. Il deviendrait lui-même conscience et il cesserait ainsi de jouer son rôle de corps. »

Emil Cioran, Ébauches du vertige

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Il y avait eu des sortes de charnières dans leur vie

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il n'y avait jamais eu d'explication entre Irène et lui. Ni avant ni après qu'elle fût partie. Elle avait attendu, pour partir, de se savoir indispensable. Sa patience avait été grande : elle avait attendu pour cela trois ans. Mais jamais rien n'avait été expliqué. Dès le début, quand il l'avait trouvée, cela avait été ainsi. Et ensuite, était-ce à cause de tant d'événements incompréhensibles ? il avait été dévoré du désir de comprendre : c'était peut-être ce désir qui l'avait attaché le plus à Irène. Il y avait eu des sortes de charnières dans leur vie, des points de moindre résistance : il aurait voulu savoir pourquoi ils avaient cédé. Peut-être aurait-il fallu, pour cela, remonter à l'enfance d'Irène, à ses jeux, à ses chagrins ? Maintenant il avait progressé. Il désirait toujours savoir, mais il avait appris la patience, il savait que ce savoir est l'œuvre du temps, de la réflexion, de l'amour - d'un amour différent, sans rien de commun peut-être avec la passion effrénée d'autrefois. Il songeait à la vanité des explications trop formulées, trop précises, quand il faut des volumes pour rendre compte d'une plainte, d'un soupir. »

Paul Gadenne, La plage de Scheveningen

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook