01/01/2017
Réalité...
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Paix sur Terre !
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« Paix sur Terre ! Paix sur Terre !
Peace on Earth ! Mir na Zemliou !
Oui reviens-nous métal russe
des rêves orbitaux soviétiques
reviens-nous ardent météore
dans l’aurore boréale
des orgues balistiques
reviens-nous matériau aux mystères
capsules de vent solaire
dans le chant magnétique
des particules élémentaires
reviens-nous dans le silence radio
de ta dernière orbite
Paix sur Terre
Paix sur Terre
Une étincelle dans le ciel
aux débris métaphores
sodium éphémère
en éclats de phosphore
bruit blanc
Sur nos pensées en ruine
flottent les chevaux épars
du carnage
La chimie des mots est divine
elle divise les icônes
en autant de langages
Nous disons croire en l’homme
et nous marchons nus
avec son fantôme
Mais avec toi je m’abîme
dans les maux d’un amour
si sublime
que si la folie nous guette
alors qu’en atomes
pour de bon le monde
disparaisse !
Sous nos pieds
les gouffres
sous nos cœurs
le souffle
sous nos bouches
la bouche
sous nos têtes
le crime
sous nos masques
une armure
sous nos yeux
les tortures
sous nous fesses
un abîme
sous la main
un mensonge
sous la vérité
un secret
sous un homme
un autre homme. »
Maurice G. Dantec, Le théâtre des opérations - Manuel de survie en territoire zéro
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"Leif Erikson découvre l'Amérique" par Christian Krohg (1893)
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Vous n’osez pas trancher le nœud
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« Vous dites que "ça ne peut pas continuer" et c’est votre manière piteuse et un peu enfantine d’être prophètes. Pourtant vous n’osez pas trancher le nœud. Vous n’osez pas avouer - et vous avouer - que vous pourrissez en même temps que les systèmes sociaux qui sont les vôtres. Vous ne supportez ni les maux ni les remèdes. Vous regardez votre jambe noircir et se gangrener mais repoussez la scie du chirurgien. Pour ne pas voir votre cuisse se gainer de noir chaque jour un peu plus, vous la fardez. »
Jean Cau, Les écuries de l’Occident
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Bonne année... cher Tryphon...
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Malandrins et Malandrines... Bonne et Heureuse Année 2017 à vous tous...
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29/12/2016
Réactionnaires rétrogrades...
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Quiconque n’a pas été tenté...
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« Abba Antoine a dit : Quiconque n’a pas été tenté ne pourra entrer dans le royaume des cieux. Il est dit en effet : " Supprime les tentations, et pas un n’est sauvé. " (Abba 227) »
Dom Lucien Regnault, Abba, dis-moi une parole
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Les grandes foules agitées par le travail, le plaisir ou par la révolte
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« Nous chanterons les grandes foules agitées par le travail, le plaisir ou par la révolte ; les ressacs multicolores et polyphoniques des révolutions dans les capitales modernes ; la vibration nocturne des arsenaux et des chantiers sous leurs violentes lunes électriques ; les gares gloutonnes avaleuses de serpents qui fument ; les ponts aux bonds de gymnastes lancés sur la coutellerie diabolique des fleuves ensoleillés ; les usines suspendues aux nuages par des fils tordus de fumée, les paquebots aventureux flairant l’horizon ; les locomotives au grand poitrail, qui piaffent sur les rails tels d’énormes chevaux d’acier bridés de long tuyaux et le vol glissant des aéroplanes dont l’hélice a des claquements de drapeaux et des applaudissements de foule enthousiaste. »
Filippo Tommaso Marinetti, Manifeste du futurisme
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28/12/2016
Une nouvelle ère de violence et d'oppression
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« Nous entrions dans une nouvelle ère de violence et d'oppression. Il fallait être imbécile ou fou pour ne pas le pressentir, pour ne pas en avoir le cœur serré d'angoisse ? Nous devions dire adieu à notre avant-guerre. Commençait une révolution qui pourrait bien être fatale au goût que ma génération avait eu pour le bonheur. À vingt-six ans, nous n'étions plus la jeunesse. On nous avait volé notre temps de joie, tué nos amis, ruiné nos enthousiasmes. Nous ne pourrions plus jamais croire à la Justice, à la Vérité, à l'Honneur. »
Michel Déon, Les poneys sauvages
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Bobos...
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27/12/2016
La domination masculine n'existe pas...
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Sartre & Camus
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Papiers d'identité
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Le sabre et l’esprit
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Napoléon se confiant à Las Cases : "Il n’y a que deux puissances au monde, le sabre et l’esprit. A la longue, le sabre est toujours battu par l’esprit."
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Antifas et fafounets...
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26/12/2016
Le tocsin de la ruine prochaine
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« La guerre est la plus forte rencontre des peuples. Alors que commerce et circulation, compétitions et congrès ne font se joindre que les pointes avancées, la guerre engage l'équipe au complet, avec un objectif seul et unique : l'ennemi. Quels que soient les problèmes et les idées qui agitent le monde, toujours leur sort se décida par la confrontation dans le sang. Certes toute liberté, toute grandeur et toute culture sont issues du silence de l'idée, mais seules les guerres ont pu les maintenir, les propager ou les perdre. La guerre seule a fait des grandes religions l'apanage de la terre entière, a fait surgir au jour, depuis leurs racines obscures, les races les plus capables, a fait d'innombrables esclaves des hommes libres. La guerre n'est pas instituée par l'homme, pas plus que l'instinct sexuel ; elle est loi de nature, c'est pourquoi nous ne pourrons jamais nous soustraire à son empire. Nous ne saurions la nier, sous peine d'être engloutis par elle.
Notre époque montre une forte tendance au pacifisme. Ce courant émane de deux sources, l'idéalisme et la peur du sang. L'un refuse la guerre par amour des hommes, et l'autre parce qu'il a peur.
Le premier est de la trempe des martyrs. C'est un soldat de l'idée ; il est courageux : on ne peut lui refuser l'estime. Pour lui, l'humanité vaut plus que la nation. Il croit que les peuples, dans leur furie, ne font que frapper l'ennemi de plaies sanglantes. Et que lorsque les armes ferraillent, on cesse d'oeuvrer à la tour que nous voulons pousser jusqu'au ciel. Alors il s'arc-boute entre les vagues sanglantes et se fait fracasser par elles.
Pour l'autre, sa personne est le bien le plus sacré ; par conséquent il fuit le combat, ou le redoute. C'est le pacifiste qui fréquente les matchs de boxe. il s'entend revêtir sa faiblesse de mille manteaux chatoyants - celui du martyr de préférence -, et bon nombre d'entre eux ne sont que trop séduisants. Si l'esprit d'un peuple entier pousse dans ce sens, c'est le tocsin de la ruine prochaine. Une civilisation peut être aussi supérieure qu'elle veut - si le nerf viril se détend, ce n'est plus qu'un colosse aux pieds d'argile. Plus imposant l'édifice, plus effroyable sera le chute. »
Ernst Jünger, La guerre comme expérience intérieure
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10 siècles de frontières françaises...
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Leur accomplissement dans la lutte...
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« Comme d'autres dans l'art ou dans la vérité, ils cherchaient leur accomplissement dans la lutte. Nos voies sont diverses, chacun porte en son coeur une autre boussole. Pour chacun, vivre veut dire autre chose, pour l'un le chant du coq au matin clair, pour l'autre l'étendue qui dort au midi, pour un troisième les lueurs qui passent dans les brumes du soir. Pour le lansquenet, c'était le nuage orageux qui couvre au loin la nuit, la tension qui règne au-dessus des abîmes. »
Ernst Jünger, La guerre comme expérience intérieure
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Intolerant...
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