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03/02/2018

Complot juif, “taqîya”, Alain Soral : les révélations de Christelle, accusatrice de Tariq Ramadan

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Scandale. Une des deux femmes qui ont porté plainte contre le célèbre prédicateur islamiste a raconté son calvaire à Vanity Fair.

Christelle, une des deux femmes qui ont porté plainte contre Tariq Ramadan, dresse un portrait glaçant du prédicateur islamiste dans les pages du prochain numéro du magazine Vanity Fair. Après deux jours de garde à vue, l’islamologue suisse de 55 ans a été déféré vendredi au parquet de Paris, qui a requis sa mise en examen pour viols et son placement en détention provisoire.

Dans ce long récit, elle revient sur son agression supposée, en marge d’une conférence à Lyon sur « Le vivre ensemble, l’islamophobie, la Palestine », en octobre 2009. A l’époque, Tariq Ramadan l’invite à le rejoindre dans sa chambre, à l’hôtel Hilton. « J’étais glacée d’effroi. Il était droit comme un “i”. Il avait des yeux de fou, la mâchoire serrée qu’il faisait grincer de gauche à droite. Il avait l’air habité comme dans un film d’horreur. Terrifiant, terrifiant, terrifiant », se souvient Christelle, alors âgée de 36 ans.

Coups, sodomie forcée, viol avec un objet...

« Coups sur le visage et sur le corps, sodomie forcée, viol avec un objet et humiliations diverses, jusqu’à ce qu’elle se fasse entraîner par les cheveux vers la baignoire et uriner dessus », écrit Vanity Fair pour décrire les faits rapportés par la jeune femme dans sa plainte, déposée le 27 octobre 2017. « Plus tu vas crier, plus ça va m’exciter et plus je vais cogner donc un conseil : ferme-la », se souvient-elle même l’avoir entendu dire. « Il m’a salie. Pour toute ma vie, je serai celle qui s’est fait pisser dessus. C’est cette honte qui m’a réduite au silence pendant des années », ajoute-t-elle.

Christelle, convertie à l’islam à l’issue d’une dépression, a d’abord rencontré Tariq Ramadan sur les réseaux sociaux, où elle a fini par succomber à son emprise. « J’ingurgitais tous les jours des paquets de hadiths et les différentes éditions du Coran en boucle, écrites et audio – et même en dormant, car il m’avait dit que ça attirait les anges protecteurs pendant mon sommeil. Il y a quelque chose là-dedans qui hypnotise », témoigne-t-elle dans le mensuel.

L’islamologue lui a enseigné la « taqîya »

Au cours de leurs discussions, elle découvre aussi un militant de la cause radicale. « Les frères et les sœurs doivent investir les postes-clés en médecine, en politique, à tous les niveaux », lui explique-t-il. « On cherche des femmes un peu cultivées capables d’écrire. Si tu es ma femme, il faudra que tu t’investisses, que tu portes le hijab ». Tariq Ramadan lui fait d’ailleurs apprendre « les cinquante fois », le manifeste en cinquante points de Hassan Al-Banna, son grand-père et fondateur de l’organisation islamiste des Frères musulmans.

Christelle affirme même que l’islamologue lui a enseigné la « taqîya », l’art de la dissimulation en islam, qui autorise à « mentir aux kouffars », c’est-à-dire aux non-croyants, pour ne pas éveiller leurs soupçons. « Chaque fois qu’il a été interrogé sur cette éventuelle « stratégie du mensonge », Tariq Ramadan s’en est vivement indigné », écrit ainsi Vanity Fair. « Il évoque souvent son grand-père, Hassan Al-Banna, dont il parle comme d’un saint homme et dont il lui envoie des textes. Il lui propose de faire du recrutement actif auprès des kouffars. »

« Serais-tu prête à te battre pour Allah, pour tes frères et tes sœurs de Palestine ? », lui demande-t-il un jour. « Oui, je suis prête à mourir pour lui », répond Christelle sans hésiter, traitant même sa propre sœur de « sale kouffar ». Selon elle, le prédicateur déjà marié lui propose même de l’épouser, d’abord lors d’un « mariage temporaire » sur Skype, puis devant un imam. « Il m’a dit que ses études islamiques lui donnaient le droit de le faire », dit-elle.

Christelle se tourne vers… Alain Soral

Finalement, au lendemain de son agression, elle décide de rompre les ponts. « J’ai senti ta gêne... Désolé pour ma violence. J’ai aimé. Tu veux encore ? Pas déçue ? », lui écrit alors Tariq Ramadan, dans un message. Sur Internet, Christelle, bien décidée à se venger, finit par se tourner vers… l’essayiste d’extrême droite, Alain Soral, condamné plusieurs fois pour antisémitisme. En avril 2009, elle avait suivi Ramadan au congrès annuel de l’UOIF, où il avait rencontré tout sourire Soral et Dieudonné, rappelle le magazine.

« Pourquoi tu n’assumes pas cette rencontre ? », lui avait demandé à l’époque Christelle. « Les gens ne sont pas prêts encore, pas assez éclairés. Cela pourrait porter préjudice à mon travail pour la cause. Plus tard. Je garde mes distances avec eux », lui avait répondu Tariq Ramadan. « Mais va voir le site de Soral, c’est le seul qui ose dire les choses sur le lobby sioniste. Il ouvre les yeux sur l’emprise que les sionistes ont sur la France. »

Ramadan et le complot juif

« Ramadan me parlait toujours des sionistes, des Juifs, du dîner du Crif [Conseil représentatif des institutions juives de France], insiste Christelle, citée par Vanity Fair. Que tout était complot, que j’étais espionnée par les RG, que je devais reformater mon ordinateur toutes les semaines... J’ai fini parano. Les Juifs, “ils”, dirigeaient tout. Pour travailler dans les médias, la politique, le cinéma, il fallait être juif. Il disait que mes malheurs de basanée venaient de là. »

Aussi, quand elle contacte Soral, devenu entre-temps critique de Ramadan, le patron d’Égalité & Réconciliation n’est pas surpris par son témoignage. « J’ai déjà été contacté par deux autres femmes, je te crois », lui aurait-il dit. Mais son refus de lui fournir des documents met fin à leurs échanges. « Va te faire foutre pauvre paumée, sale tarée ! », lui aurait-il répondu. « Il s’est mis à rire, poursuit Christelle. Il m’a dit : "Rien ne sortira. J’ai contacté Ramadan.” Je ne sais pas quel accord ils ont passé. » L'ancienne salafiste Henda Ayari, l’autre plaignante, avait aussi approché Alain Soral, précise le mensuel.

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SOURCE : Valeurs Actuelles

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La douleur

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« La douleur

1. Douleur, peine, souffrance : "kéhév" ()
2. Comme un père : "ka-hav" ()
3. En toi l'enseignement : "bekha-h" (aleph) ()

A quoi sert la douleur ?
Les anagrammes du mot douleur, kéhév () en hébreu, dévoilent un aspect inhabituel de celle que nous considérons en général comme une ennemie. Nous pouvons découvrir l'aspect rassurant de la douleur, et ainsi en faire notre alliée.

"Kéhév peut, en effet, se lire "ka-hav" (), comme un père. Le rôle du père, comme celui de la douleur, est de nous protéger d'éventuels dangers, de nous alerter, d'attirer notre attention sur ce qui souffre et demande à être soigné. Tout comme le ferait un bon père, la douleur "tire la sonette d'alarme" afin de nous préserver du danger et de nous indiquer l'endroit qui souffre, dont il faut s'occuper.

L'autre anagramme : en toi l'enseignement, suggère quant à elle une autre fonction à la douleur, surtout lorsque celle-ci est d'ordre moral. La peine et la souffrance morale nous révoltent, et nous en accusons très souvent "les autres". C'est à cause d' "eux" que nous souffrons, pensons-nous. Finalement, cette anagramme nous renvoie à nous mêmes. Les autres ne peuvent nous "toucher" qu'à l'endroit où nous avons déjà une blessure, une ancienne souffrance non reconnue.

Un proverbe latin l'exprime avec sagesse : "le sel que l'on jette sur toi ne peut te faire mal que là où tu as des plaies ouvertes." Ainsi, la douleur nous invite-t-elle à regarder "bekha", en nous. Elle nous invite à tirer un enseignement ("aleph signifie aussi apprendre) qui est à rechercher en nous afin de guérir la blessure ressentie.

Le rôle de la douleur est de nous recentrer sur nous-mêmes. Trouver ce que nous avons de plus unique et de plus spécifique en nous, comme le dit encore la lettre "aleph" qui signifie aussi unité et unicité.

En toi "aleph", "bekha-h" (aleph) (), peut donc aussi signifier : en toi l'unité. Toute prise de conscience sur notre façon d'être "unique" est probablement accompagnée de souffrances et de peines liées au changement. La douleur veut nous aider à nous recentrer sur l'essentiel : notre véritable identité.

N'est-ce pas ce que cherche à nous faire découvrir l'Unique et le véritable Père ? »

Irit Slomka-Saguy, Lettres hébraïques, miroir de l'être

 

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La confiance en Dieu

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« La confiance en Dieu

En hébreu, confiance, croyance et foi, se disent toutes trois "hémounah " de la racine haMeN. Amen, est le mot que l'on répète à haute voix dans les synagogues et les églises au cours de la prière. C'est une sorte de confirmation, car le mot signifie "je crois", ou "j'ai confiance".

Mais la foi est un choix. Notre libre arbitre concerne la confiance que nous voulons bien accorder aux autres, mais aussi et, surtout, la confiance que nous sommes prêts à accorder à l'infini.

La foi est un choix, car elle n'a de valeur que si elle provient de la volonté de l'homme et de lui seul.
D'après un adage talmudique, elle est "la seule chose qui échappe au pouvoir du Tout-Puissant".
L'homme est doté du libre arbitre. Le choix est donc bien le sien. Il peut accepter de faire confiance ou refuser. Il peut s'entraîner et puiser la confiance dans la vie, ou demeurer dans le doute.
Quel que soit le choix de l'homme, Dieu dit "Amen". »

Irit Slomka-Saguy, Lettres hébraïques, miroir de l'être

 

 

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