12/09/2018
Finkielkraut : A la recherche du temps présent
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=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Merci à Paglop...
Qu'est ce que le roman en particulier, et la littérature en général, ont à dire sur le monde contemporain qui ne peut se résumer aux enquêtes et statistiques des sciences sociales.
Sans les sciences sociales nous ne saurions pas comment la société fonctionne. Elle nous ouvre les yeux sur le monde dans lequel nous baignons et nous évoluons. Elle nous révèle en outre notre propre fonctionnement. Elle montre, impitoyable, ce qui pense en nous quand nous croyons naïvement agir et penser par nous même. On peut leur savoir gré de cette démystification salutaire sans leur abandonner pour autant tout le terrain. Le mot de science est certes intimidant mais il ne confère pas aux sciences sociales le monopole du vrai. Il y a d'autres accès à la réalité que celui que leurs enquêtes et leurs statistiques nous ménagent. L'étude du temps est aussi affaire de la littérature.
Avec Benoît Duteurtre, pour son livre "Pourquoi je préfère rester chez moi" et Patrice Jean pour "L'homme surnuméraire"...
07:00 Publié dans Lectures, Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
"L'homme surnuméraire" est l'un des meilleurs romans français édités ces dernières saisons. Trop rares sont les auteurs d'aujourd'hui capables de nous dire la société contemporaine avec justesse, finesse et humour. Sa rédaction subtile et la lecture sur plusieurs niveaux qu'elle implique en font une véritable oeuvre littéraire.
Écrit par : paglop | 19/09/2018
Pour me tenir informé des nouvelles bonnes plumes francophones et retrouver les plus infréquentables ;), je lis régulièrement La Revue littéraire éditée par Léo Scheer. Dans le numéro d'août-sept.-oct. 2018, il y a un entretien avec Olivier Maulin, un extrait du Journal de Richard Millet, une chronique d'Alain Cresciucci sur Aragon et Montherlant, un coup de sabre de Bruno Fourcade au titre fort "Une jeunesse les dents serrées", etc. C'est LA revue littéraire contemporaine. (La vieille NRF semble bien pâlichonne et timorée en comparaison.)
Écrit par : paglop | 03/10/2018
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