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01/04/2019

Des animaux naturellement politiques

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« On ne fait pas une société avec des individus, mais avec des animaux naturellement politiques, unis préalablement entre eux par le désir de vivre et par l’aspiration de bien vivre, et dont la prudence et l’art institutionnalisent les tendances. La société est antérieure à la personne qui ne peut pratiquement en être que l’effet. Si le christianisme est parvenu à édifier une société de personnes, c’est parce que ces personnes ont reçu la grâce de participer à la vie divine, qui fonde surnaturellement leurs relations mutuelles. En ce sens, l’Eglise est la seule société qui soit postérieure à la personne. Il n’y en a pas d’autre. Il ne peut y en avoir d’autre. Elle seule est ordonnée au salut surnaturel de la personne qui possède la grâce. »

Marcel De Corte, De la prudence, la plus humaine des vertus

 

 

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