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17/04/2019

Le réel face aux inquisiteurs pacifistes

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 


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Alors que les premières flammes s’élevaient dans le ciel et ravageaient Notre Dame de Paris, des voix médiatiques, politiques et militantes affirmaient sans aucune possibilité de vérification policière et scientifique, que cet incendie ne pouvait être que d’origine accidentelle.

Balayant d’un revers de main toute autre piste et entrant dans une chasse aux sorcières inquisitrice quiconque osait s’interroger et convoquaient le complotisme, l’islamophobie et l’irrespect de la période de recueillement. Le sceau de la bête tatoué sur nos épaules, il nous reste à nous terrer dans le silence pendant que des milliers de tweets se félicitent de cette catastrophe, espérant même voir une mosquée jaillir en lieu et place de Notre Dame. Après les meutes qui lynchaient le petit Hugo, coupable d’une blague sur la kaaba, les hyènes dépeçaient le grand Victor Hugo et manifestaient leur haine effroyable de la France, du christianisme, des catholiques, de tout ce qui fait Nation, Culture et Histoire dans notre magnifique pays.

Cette propension à nous faire taire, à bâillonner, n’est jamais dirigée contre les islamo racailles, curieusement.

Si la thèse islamiste venait à être authentifiée, cela signifie, si je comprends bien, qu’il faut la cacher par peur de représailles ?

Et jusqu’à quand on cache cela ? On attend de voir Versailles brûler? Puis la Tour Eiffel tomber ?

Voyez où cela nous a mené de cacher les violences envers les juifs, le pas de vague dans l’éducation nationale et le refus de nommer l’islamisme comme l’ennemi depuis le choc du WTC voire depuis Khaled Kelkal ou le voile de Creil ?

Comment voulez-vous qu’on luttte contre le volet guerrier du djihâd lorsqu’on en est réduit à la laïcité du poisson du vendredi à la cantine ?

Il suffit de centaines de djihâdistes qui tuent des milliers d’innocents en Europe pour motiver une centaine d’identitaires en France.

Remettons les choses à l’endroit pour commencer.

C’est parce que nous avons toléré par angélisme islamistes et super caïds de banlieues que nous avons en France des attentats depuis 30 ans.

Dans un pays musulman, des blancs chrétiens qui auraient commis le dixième de ce qu’ils ont commis en France, cela se serait terminé par un génocide de tous les blancs chrétiens de ces pays.

Affirmer qu’il ne faut pas tomber dans le piège tendu par les djihâdistes démontre surtout une logique de soumission puisqu’ils induisent une plus grande sévérité à l’égard d’une poignée d’identitaires de l’ultra droite traditionnelle qu’à l’encontre de milliers d’islamistes.

Cela signifie que les islamistes sont maîtres du jeu et que nous devons tout faire pour ne pas les mettre en colère, ne pas les énerver, car les banlieues sensibles pourraient se soulever.
Celles-ci sont la variable d’ajustement dont se servent habilement les responsables religieux musulmans pour faire progresser l’islam dans la société française. Les djihâdistes et les caïds des banlieues rendent donc service à l’islam en France.

Et cette attitude explique la soumission progressive de la société française par l’intermédiaire de ses élites, voire même la collaboration de certaines citadelles de gauche comme la justice et le monde universitaire avec l’islamisme. Finalement le livre de Houellebecq, Soumission, n’était pas islamophobe mais francophobe car il mettait en lumière la lâcheté, la veulerie, l’appétence pour la collaboration des élites françaises, prêtes à tout pour préserver leurs rentes de situation, tout en parant leur ignoble comportement de vertus droitdelhommistes et pacifistes. Ce qui a l’avantage de présenter celui qui s’oppose au totalitarisme comme un ennemi de la paix, de la tolérance et des droits de l’homme.

Pour terminer je voudrais citer Pierre-André Taguieff qui, dans son ouvrage sur Julien Freund [Julien Freund : Au cœur du politique], rapporte un dialogue entre Jean Hippolyte et Julien Freund lors de la soutenance de thèse en 1965 de ce dernier. Hippolyte dit :

"Sur la question de la catégorie de l’ami-ennemi, si vous avez vraiment raison, il ne me reste plus qu’à aller cultiver mon jardin."
Freund répliqua :
"Écoutez, Monsieur Hippolyte, vous avez dit […] que vous aviez commis une erreur à propos de Kelsen. Je crois que vous êtes en train de commettre une autre erreur, car vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes.
Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitiés. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes.
Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin."

"Dans ce cas, il ne me reste plus qu’à me suicider." répondit Hippolyte.

Raymond Aron à propos des réponses d’Hippolyte :

Votre position est dramatique et typique de nombreux professeurs. Vous préférez vous anéantir plutôt que de reconnaître que la politique réelle obéit à des règles qui ne correspondent pas à vos normes idéales."

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SOURCE : La France de Marianne

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