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07/11/2019

Une démarche hypothetico-déductive

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« Décrire l'impact émotionnel d'une œuvre ou inversement les traits qui lui enlèvent tout pouvoir à cet égard, constater que les spectateurs ont été bouleversés par tel film de Kurosawa ou se sont endormis au" Camion" de Marguerite Duras, que les auditeurs ont été transportés par la musique funèbre pour la reine Marie de Purcell ou ont eu mal aux oreilles à la création mondiale du concert pour casseroles et synthétiseur de Tartempion par l'ensemble Intertartempionain, c'est prononcer des phrases qui sont à la fois au régime descriptif et au régime évaluatif. Un groupie de Tartempion aurait prononcé des phrases (non moins véridiques) mettant l'accent sur la profondeur abyssale des intentions philosophiques du compositeur et sur les applaudissements (polis) du public (habituel). Le choix des phrases descriptives dépend des options esthétiques de chacun. Nous affirmons seulement que ces options se discutent et ne sont pas l'enjeu d'un "combat des dieux" ou l'objet d'un "différend".

Quant à la question de savoir si l'on peut déduire le bien ou le beau du vrai, j'avancerai, sans m'étendre, que c'est possible moyennant un nombre minimal de postulats affirmant des valeurs humaines universelles. "Ces valeurs essentielles, disait Leo Strauss, sont aussi intemporelles que les principes de la logique" sans lesquels on ne peut rien démontrer ni même rien dire. Les sciences exactes aussi ont une démarche hypothetico-déductive. On ne voit pas pourquoi il serait interdit, à la science de l'art par exemple, de poser à son point de départ une ou deux propositions non démontrables mais susceptibles d'être largement acceptées comme allant de soi de par leur lien à des invariants anthropologiques. »

Kostas Mavrakis, Pour l'art. Éclipse et renouveau

 

 

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Vers l'infini et au-delà...

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Micron 1er...

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Une apparence d’humilité qui est une chose infernale

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« Il y a une apparence d’humilité qui est une chose infernale. Elle dit à l’homme : sois sage. C’est l’orgueil dans son mensonge le plus subtil et le plus exécrable, c’est l’orgueil qui veut retenir l’homme en lui-même, le retenir dans la limite, au pays de l’ombre et du froid. Car cette sagesse-là ressemble à la sagesse comme un bec de gaz ressemble au soleil. Il y a dans la vie des âmes appelées un moment décisif où retentit l’appel de Dieu, l’appel immédiat et éternel, l’appel de l’abîme. La voix de l’abîme est : jette-toi à la mer. C’est l’infini qui approche et qui demande à être admis dans la familiarité ; le moment est suprême. Si l’âme entend ce cri de détresse, car l’infini toujours en détresse appelle au secours comme un homme qui se noie, si l’âme entend ce cri de détresse, elle se jette à la mer dans l'abîme d’où la voix vient. Elle abdique sa limite et fait vœu d’infini.

Si l’âme, retenue par les liens de son raisonnement, refuse d’entendre celui qui crie au secours, l’âme a pour punition temporelle et éternelle de rester dans la prison qu’elle a choisie en elle-même, dans elle-même. Elle verra si le bon sens rend heureux. Les murs de sa prison dans lesquels elle s’est complu se resserrent autour d’elle. L’air manque ; elle étouffe et son bon sens ne la soulage pas. Elle s’est trouvée, elle se cherche : Ah ! vous voulez la mesure. Eh bien ! la voilà. Goûtez un peu les plaisirs de la mesure. Brisez-vous le front contre les murs que vous avez serrés, pour voir si la joie est en eux. Raisonnez un peu, enterrée vive, sous la pierre du tombeau. Et si la pensée de l’infini vous poursuit dans votre sépulcre, elle vous poursuivra sous la forme du désespoir, et si votre cœur prend encore une voix, ce sera pour vous dire : Tu m'as trahi ! »

Ernest Hello, Du Néant à Dieu

 

 

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Nous avons un Maître vivant, Christ...

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