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03/03/2020

Violences à la gare de Lyon : « Une société multiculturelle est une société de conflits multiples »

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Yves Mamou revient sur les affrontements violents qui se sont déroulés vendredi dernier en gare de Lyon. Selon lui, l’immigration de masse, conjuguée à l’abandon du modèle d’intégration à la française, débouche inévitablement sur une flambée de violences.

Par Yves Mamou Yves Mamou est journaliste. Il est notamment l’auteur de l’ouvrage Le Grand abandon. Les élites françaises et l’islamisme (L’Artilleur, 2018).

 

Il va falloir s’y habituer. La population d’un pays qui accueille des «réfugiés» par centaines de milliers chaque année, doit s’accoutumer (aussi) à voir se déployer sur son sol les guerres et conflits que ces mêmes réfugiés ont fui dans leur pays d’origine. Les Parisiens qui déambulaient dans le quartier de la gare de Lyon, vendredi 28 février en fin d’après-midi, ont dû se demander, ébaubis, à quoi rimait ce déchaînement de violence africaine - incendies de voitures, de scooters et de poubelles - sur le sol français. C’est ainsi que des Congolais, opposants au régime du président Tchisekedy du Congo, ont jugé bon d’exprimer leur hostilité à la star congolaise Fally Ipupa, jugée trop proche du régime actuel, et qui se produisait au palais omnisports de Bercy. Les violences ont été si importantes que les forces de l’ordre ont annoncé avoir procédé à 37 interpellations et 54 verbalisations.

Ces violences incompréhensibles aux non-Congolais qui vivent en France sont des conflits importés. Ces violences importées sont le fait de populations fraîchement immigrées. Ces violences se produisent quand un pays se déclare lieu d’immigration, qu’il ne sélectionne pas les «réfugiés» qu’il accueille sur son sol et renonce même à tout effort d’intégration. Willy Dendebe, un opposant, s’est indigné ainsi auprès de l’AFP, de la tenue du concert. « Ça fait 30 ans que je suis ici à cause d’eux ! 30 ans et on les laisse se produire ici en France comme si de rien n’était. Alors oui on est en colère ! ».

Mais ces violences intra-ethniques importées peuvent prendre la forme de conflits interethniques comme cette bagarre à l’arme blanche entre une cinquantaine de migrants qui a eu lieu, à Ouistreham, au moment même où les Congolais se déchaînaient à Paris.

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SOURCE : Le Figaro

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